Alassane Dramane Ouattara. Un nom, mais aussi un symbole pour une Côte d’Ivoire à la recherche de repère. Paraphrasant le ministre Cissé Ibrahima Bacongo, dans son ouvrage « ADO, une vie singulière », l’ancien et unique Premier ministre du président Félix Houphouët Boigny a marqué « un sérieux signe d’espoir pour la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens ».
Nous sommes en 1989. La Côte d’Ivoire traverse une crise économique sans précédent. Le pays est au bord du gouffre. Le régime du Président Félix Houphouët Boigny est mis à mal par des contestations sociales, suscitées par les leaders d’une opposition encore clandestine dont Laurent Gbagbo, l’actuel chef de l’Etat. La tension est vive. Les étudiants et les travailleurs occupent régulièrement la rue pour dénoncer la cherté de la vie et les conditions difficiles d’existence. Ils réclament également la fin du parti unique. Pour la première fois, Houphouët craint pour la survie de son pouvoir.
Un bon expert
Alors, il cherche partout dans son entourage et dans sa formation politique, des hommes à même de l’aider à contenir la fronde sociale. Il ne trouvera personne. Esseulé et abandonné, Félix Houphouët Boigny vit difficilement la situation, quand il se souviendra alors d’un de ses compatriotes, Alassane Dramane Ouattara, jeune technocrate et Gouverneur de la BCEAO, à Dakar. Il l’appelle à la rescousse. D’abord nommé à la tête d’un Comité interministériel pour la stabilisation et la relance de l’économie, le 18 avril 1990, ADO devient Premier ministre et Chef du gouvernement le 7 novembre 1990. Il a en charge de redresser l’économie de la Côte d’Ivoire et de remettre le pays sur les rails du développement. En bon expert, Alassane Ouattara met alors en place une équipe gouvernementale, composée d’hommes et de femmes compétents. Ainsi, ceux-ci sélectionnés sur la base du mérite, s’efforcent à leur tour, d’inculquer à l’Administration ivoirienne, les notions d’égalité, de justice, de compétence et de rigueur. Avec l’équipe ADO, le travail commence pour tous effectivement à 7h30 et finit à 17h, avec une pause entre midi et 14h. Les biens publics et les ressources de l’Etat sont gérés comme il se doit, dans la transparence totale. Un acharnement au travail qui, naturellement, finit par payer. Les salaires sont payés correctement malgré la situation difficile des finances. Les banques qui avaient commencé à mettre la clé sous le paillasson, retrouvent la quiétude. Par ailleurs, Ouattara réduit le train de vie de l’Etat. Il contraint les « intouchables » du régime PDCI, en commençant par Houphouët lui-même, à payer leurs impôts. Il construit de nouvelles universités à Abidjan (l’université d’Abobo-Adjamé), Bouaké et Daloa pour désengorger celle Abidjan-Cocody. Sous son impulsion d’économiste de grande renommée, la Côte d’Ivoire renoue avec les Institutions financières internationales.
Un programme,
deux grandes ambitions
Toute chose qui redonne confiance aux investisseurs et autres bailleurs de fonds. Il venait ainsi de sauver la Côte d’Ivoire d’un naufrage certain et de donner espoir à ses compatriotes. Mais, malheureusement, en décembre 1993, cet élan ‘’Ouattara’’ est freiné, au lendemain du rappel à Dieu d’Houphouët Boigny et de son départ de la Primature. Cependant, visionnaire averti, Alassane Ouattara avait déjà préparé la Côte d’Ivoire à accueillir positivement la dévaluation du franc CFA, qui intervient par la suite, le 11 janvier 1994.
Avec son passé qui joue fortement en sa faveur, le Dr Ouattara représente toujours une alternative crédible pouvant effectivement remettre la Côte d’Ivoire sur les rails du développement. En démontre son projet de société, le ‘’Vivre Ensemble’’, qui ambitionne faire de la Côte d’Ivoire, une vraie nation moderne. En effet, de tous les candidats à la prochaine élection présidentielle, l’ancien Directeur général adjoint du Fonds monétaire internationale (FMI) est celui-là qui propose un programme de gouvernement dûment étudié et chiffré dans les moindres détails. Ce programme quinquennal évalué à plus de 10.000 milliards de francs CFA, est fortement inspiré des systèmes de gestion des grandes nations modernes. Il sera, selon Alassane Ouattara, la clé de la relance économique de la Côte d’Ivoire. Il s’agit, pour le candidat du RDR à l’élection présidentielle, d’un programme fondé sur deux ambitions majeures. D’abord, mettre à la disposition de tous les Ivoiriens des services publics de qualité, notamment dans les domaines clés de la santé, de l’éducation et d’autres infrastructures. Ainsi, l’ancien Premier ministre propose entre autres, de rénover le système sanitaire ivoirien. Cela passe, selon lui, par la réhabilitation des dispensaires et des hôpitaux, par la construction de nouveaux, par l’équipement en matériels performants et par l’approvisionnement régulier en médicaments et en fournitures élémentaires. Pour l’éducation, ADO s’engage à rendre l’école gratuite et obligatoire pour tous les enfants du primaire jusqu’à la fin du premier cycle du secondaire, c`est-à-dire jusqu’à l’âge de 15 ans. Pour le logement, le candidat des républicains veut faire en sorte que chaque Ivoirien ait un toit.
Comme deuxième grande ambition, le Dr Alassane Dramane Ouattara soutient qu’il s’emploiera à procurer des emplois aux jeunes, afin de permettre à tous de vivre de revenus suffisamment stables et rémunérateurs. Tout ceci, dans un climat de paix et de stabilité, marqué par un changement de mentalité. En effet, comme indiqué plus haut dans les années 90, avec ADO, la rigueur et l’esprit du travail bien fait seront nécessairement de mise. Des ambitions qui, il faut le reconnaître humblement, répondent bien aux aspirations actuelles de ses concitoyens. C’est pourquoi, il ne serait pas exagéré d’affirmer qu’Alassane Ouattara représente l’espoir du peuple ivoirien, car plus qu’un label, son programme de gouvernement présente un ensemble d’atouts majeurs pour une Côte d’ Ivoire nouvelle.
Diawara Samou
Nous sommes en 1989. La Côte d’Ivoire traverse une crise économique sans précédent. Le pays est au bord du gouffre. Le régime du Président Félix Houphouët Boigny est mis à mal par des contestations sociales, suscitées par les leaders d’une opposition encore clandestine dont Laurent Gbagbo, l’actuel chef de l’Etat. La tension est vive. Les étudiants et les travailleurs occupent régulièrement la rue pour dénoncer la cherté de la vie et les conditions difficiles d’existence. Ils réclament également la fin du parti unique. Pour la première fois, Houphouët craint pour la survie de son pouvoir.
Un bon expert
Alors, il cherche partout dans son entourage et dans sa formation politique, des hommes à même de l’aider à contenir la fronde sociale. Il ne trouvera personne. Esseulé et abandonné, Félix Houphouët Boigny vit difficilement la situation, quand il se souviendra alors d’un de ses compatriotes, Alassane Dramane Ouattara, jeune technocrate et Gouverneur de la BCEAO, à Dakar. Il l’appelle à la rescousse. D’abord nommé à la tête d’un Comité interministériel pour la stabilisation et la relance de l’économie, le 18 avril 1990, ADO devient Premier ministre et Chef du gouvernement le 7 novembre 1990. Il a en charge de redresser l’économie de la Côte d’Ivoire et de remettre le pays sur les rails du développement. En bon expert, Alassane Ouattara met alors en place une équipe gouvernementale, composée d’hommes et de femmes compétents. Ainsi, ceux-ci sélectionnés sur la base du mérite, s’efforcent à leur tour, d’inculquer à l’Administration ivoirienne, les notions d’égalité, de justice, de compétence et de rigueur. Avec l’équipe ADO, le travail commence pour tous effectivement à 7h30 et finit à 17h, avec une pause entre midi et 14h. Les biens publics et les ressources de l’Etat sont gérés comme il se doit, dans la transparence totale. Un acharnement au travail qui, naturellement, finit par payer. Les salaires sont payés correctement malgré la situation difficile des finances. Les banques qui avaient commencé à mettre la clé sous le paillasson, retrouvent la quiétude. Par ailleurs, Ouattara réduit le train de vie de l’Etat. Il contraint les « intouchables » du régime PDCI, en commençant par Houphouët lui-même, à payer leurs impôts. Il construit de nouvelles universités à Abidjan (l’université d’Abobo-Adjamé), Bouaké et Daloa pour désengorger celle Abidjan-Cocody. Sous son impulsion d’économiste de grande renommée, la Côte d’Ivoire renoue avec les Institutions financières internationales.
Un programme,
deux grandes ambitions
Toute chose qui redonne confiance aux investisseurs et autres bailleurs de fonds. Il venait ainsi de sauver la Côte d’Ivoire d’un naufrage certain et de donner espoir à ses compatriotes. Mais, malheureusement, en décembre 1993, cet élan ‘’Ouattara’’ est freiné, au lendemain du rappel à Dieu d’Houphouët Boigny et de son départ de la Primature. Cependant, visionnaire averti, Alassane Ouattara avait déjà préparé la Côte d’Ivoire à accueillir positivement la dévaluation du franc CFA, qui intervient par la suite, le 11 janvier 1994.
Avec son passé qui joue fortement en sa faveur, le Dr Ouattara représente toujours une alternative crédible pouvant effectivement remettre la Côte d’Ivoire sur les rails du développement. En démontre son projet de société, le ‘’Vivre Ensemble’’, qui ambitionne faire de la Côte d’Ivoire, une vraie nation moderne. En effet, de tous les candidats à la prochaine élection présidentielle, l’ancien Directeur général adjoint du Fonds monétaire internationale (FMI) est celui-là qui propose un programme de gouvernement dûment étudié et chiffré dans les moindres détails. Ce programme quinquennal évalué à plus de 10.000 milliards de francs CFA, est fortement inspiré des systèmes de gestion des grandes nations modernes. Il sera, selon Alassane Ouattara, la clé de la relance économique de la Côte d’Ivoire. Il s’agit, pour le candidat du RDR à l’élection présidentielle, d’un programme fondé sur deux ambitions majeures. D’abord, mettre à la disposition de tous les Ivoiriens des services publics de qualité, notamment dans les domaines clés de la santé, de l’éducation et d’autres infrastructures. Ainsi, l’ancien Premier ministre propose entre autres, de rénover le système sanitaire ivoirien. Cela passe, selon lui, par la réhabilitation des dispensaires et des hôpitaux, par la construction de nouveaux, par l’équipement en matériels performants et par l’approvisionnement régulier en médicaments et en fournitures élémentaires. Pour l’éducation, ADO s’engage à rendre l’école gratuite et obligatoire pour tous les enfants du primaire jusqu’à la fin du premier cycle du secondaire, c`est-à-dire jusqu’à l’âge de 15 ans. Pour le logement, le candidat des républicains veut faire en sorte que chaque Ivoirien ait un toit.
Comme deuxième grande ambition, le Dr Alassane Dramane Ouattara soutient qu’il s’emploiera à procurer des emplois aux jeunes, afin de permettre à tous de vivre de revenus suffisamment stables et rémunérateurs. Tout ceci, dans un climat de paix et de stabilité, marqué par un changement de mentalité. En effet, comme indiqué plus haut dans les années 90, avec ADO, la rigueur et l’esprit du travail bien fait seront nécessairement de mise. Des ambitions qui, il faut le reconnaître humblement, répondent bien aux aspirations actuelles de ses concitoyens. C’est pourquoi, il ne serait pas exagéré d’affirmer qu’Alassane Ouattara représente l’espoir du peuple ivoirien, car plus qu’un label, son programme de gouvernement présente un ensemble d’atouts majeurs pour une Côte d’ Ivoire nouvelle.
Diawara Samou