Il n'a pas hésité à répondre à l'appel du président Laurent Gbagbo qui lui a demandé, début avril, de venir parler aux acteurs du processus de paix. Lui, c'est le président Abdoulaye Wade, annoncé à Abidjan demain.
Un hôte de marque est annoncé sur les bords de la lagune Ebrié. Il s'agit de Me Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal. Un communiqué de la direction du protocole d'Etat donne quelques précisions sur son arrivée. Abdoulaye Wade est attendu demain, jeudi, à 11 heures à l'aéroport international Félix Houphouet-Boigny d'Abidjan, Port-Bouët. Le président sénégalais vient pour une « visite d'amitié et de travail » de deux jours, car son séjour prend fin vendredi, selon la même source. La visite d'Abdoulaye Wade intervient une semaine après celle du général Sékouba Konaté, président par intérim de la République de Guinée.
L'homologue sénégalais de Laurent Gbagbo vient apporter sa contribution au règlement de la crise ivoirienne. Une crise, faut-il le rappeler, que suit M. Wade depuis son déclenchement en septembre 2002.
L'on se souvient aussi que le chef de l'Etat ivoirien vient d'honorer une invitation de son homologue, à l'occasion de la cérémonie de la statue de la « Renaissance africaine », au Sénégal. C'était dans la première semaine du mois en cours. Laurent Gbagbo avait eu un tête-à-tête avec le n° 1 du pays de la Teranga ; un huis clos au sortir duquel le tenant du pouvoir ivoirien a invité son hôte à se venir à Abidjan. « J'ai invité le président Wade à venir à Abidjan. Je lui ai dit de venir parce que nous nous parlons dans la sous-région. Je lui ai dit de venir parler aux uns et aux autres, à moi-même, pour que la Côte d'Ivoire sorte de la situation de crise qu'elle connaît », avait dit Laurent Gbagbo.
L'invité vient donc prendre une part active dans le dénouement du processus de paix. Mieux, il vient apporter sa pierre à l'édification d'une Côte d'Ivoire qui peine à trouver le bout du tunnel depuis huit ans qu'elle traverse une crise militaro-politique. Toutefois, faut-il le souligner, le président Wade arrive au moment où les clameurs se sont estompées autour de l'Apo. Pour qu'on en arrive à cette stabilité, relative, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro avaient eu un tête-à-tête au cours duquel ils ont pris des engagements pour relancer l'Apo. On peut espérer que la paix survenue autour de l'accord facilitera la ''médiation'' d'Abdoulaye Wade.
Bidi Ignace
Un hôte de marque est annoncé sur les bords de la lagune Ebrié. Il s'agit de Me Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal. Un communiqué de la direction du protocole d'Etat donne quelques précisions sur son arrivée. Abdoulaye Wade est attendu demain, jeudi, à 11 heures à l'aéroport international Félix Houphouet-Boigny d'Abidjan, Port-Bouët. Le président sénégalais vient pour une « visite d'amitié et de travail » de deux jours, car son séjour prend fin vendredi, selon la même source. La visite d'Abdoulaye Wade intervient une semaine après celle du général Sékouba Konaté, président par intérim de la République de Guinée.
L'homologue sénégalais de Laurent Gbagbo vient apporter sa contribution au règlement de la crise ivoirienne. Une crise, faut-il le rappeler, que suit M. Wade depuis son déclenchement en septembre 2002.
L'on se souvient aussi que le chef de l'Etat ivoirien vient d'honorer une invitation de son homologue, à l'occasion de la cérémonie de la statue de la « Renaissance africaine », au Sénégal. C'était dans la première semaine du mois en cours. Laurent Gbagbo avait eu un tête-à-tête avec le n° 1 du pays de la Teranga ; un huis clos au sortir duquel le tenant du pouvoir ivoirien a invité son hôte à se venir à Abidjan. « J'ai invité le président Wade à venir à Abidjan. Je lui ai dit de venir parce que nous nous parlons dans la sous-région. Je lui ai dit de venir parler aux uns et aux autres, à moi-même, pour que la Côte d'Ivoire sorte de la situation de crise qu'elle connaît », avait dit Laurent Gbagbo.
L'invité vient donc prendre une part active dans le dénouement du processus de paix. Mieux, il vient apporter sa pierre à l'édification d'une Côte d'Ivoire qui peine à trouver le bout du tunnel depuis huit ans qu'elle traverse une crise militaro-politique. Toutefois, faut-il le souligner, le président Wade arrive au moment où les clameurs se sont estompées autour de l'Apo. Pour qu'on en arrive à cette stabilité, relative, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro avaient eu un tête-à-tête au cours duquel ils ont pris des engagements pour relancer l'Apo. On peut espérer que la paix survenue autour de l'accord facilitera la ''médiation'' d'Abdoulaye Wade.
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