Les choses se précisent peu à peu. Les violations massives de droits de l’homme qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire depuis le déclenchement de la crise de septembre 2002, ne resteront pas impunies. Un pas important vient d’être franchi par les organisations de défense de droit de l’homme, notamment la ligue ivoirienne de défense de droit de l’homme (LIDHO), à en croire son président en exercice, le Dr. André Kamaté qui a rendu compte à la presse, mardi dernier au siège de la structure, des assises du 37e congrès de la FIDH qui ont eu lieu à Erevan, en Arménie. En effet, le premier responsable de la LIDHO a révélé qu’en marge de ce congrès, sa structure a contacté Mme Mariana Pena, déléguée de la Fédération internationale des droits de l’homme auprès de la Cour pénale internationale pour, dit-il, « une intervention de la CPI en Côte d’Ivoire, relativement aux violations opérées depuis septembre 2002 ». Toujours, aux dires du Dr. Kamaté, la réponse de celle-ci a été sans ambiguïté. « La Cour n’est pas loin des portes de la Côte d’Ivoire…Elle arrive cette année même », aurait-elle soutenu selon le président Kamaté. Et d’ajouter : « Nous avons été rassurés ».
Notons que le thème de ce congrès tenu du 6 au 10 avril 2010 était « Justice : nouveaux défis ». Plusieurs communications ont meublé cette rencontre internationale des défenseurs de droit de l’homme. Elles ont toutes mis l’accent sur la nécessité d’affranchir la justice des pesanteurs sociopolitiques en lui rendant son indépendance et sa neutralité, gage de son efficacité dans la promotion et la protection des droits humains, socle de toute démocratie digne de ce nom. La FIDH, en ce qui concerne son bureau sub-saharien, a fait son bilan d’activités en matière de promotion et de sauvegarde des droits humains. Ainsi, a-t-elle déposé plainte contre Trafigura pour avoir déversé des déchets toxiques à Abidjan. Des sujets tout aussi importants que d’actualité tels que les droits de la femme, la lutte contre l’impunité, le renforcement des droits de l’homme dans un environnement mondialisé, ont été abordés.
I. B. Kamagaté
Notons que le thème de ce congrès tenu du 6 au 10 avril 2010 était « Justice : nouveaux défis ». Plusieurs communications ont meublé cette rencontre internationale des défenseurs de droit de l’homme. Elles ont toutes mis l’accent sur la nécessité d’affranchir la justice des pesanteurs sociopolitiques en lui rendant son indépendance et sa neutralité, gage de son efficacité dans la promotion et la protection des droits humains, socle de toute démocratie digne de ce nom. La FIDH, en ce qui concerne son bureau sub-saharien, a fait son bilan d’activités en matière de promotion et de sauvegarde des droits humains. Ainsi, a-t-elle déposé plainte contre Trafigura pour avoir déversé des déchets toxiques à Abidjan. Des sujets tout aussi importants que d’actualité tels que les droits de la femme, la lutte contre l’impunité, le renforcement des droits de l’homme dans un environnement mondialisé, ont été abordés.
I. B. Kamagaté