Le professeur Alhassane Salif N'diaye, secrétaire général de l'Udpci et porte-parole du Rhdp, est revenu sur la convocation du président du directoire du Rhdp, Alphonse Djédjé Mady, par le commissaire du gouvernement, Ange Kessy Kouamé.
Vous avez déclaré que le professeur Alphonse Djédjé Mady ne répondra pas à la convocation du commissaire du gouvernement. Ne craignez-vous pas de vous mettre en porte-à-faux avec la justice ivoirienne ?
Là dessus, il y a quelque chose de très curieux. Les événements se sont déroulés à Gagnoa. Le procureur de Gagnoa a été saisi et a mis en route une enquête selon la procédure civile. Donc un procureur a le dossier et subitement, nous voyons que le commissaire du gouvernement qui ne doit s'occuper que, je crois, des militaires et assimilés, s'empare du dossier. Alors, constatez qu'à la date d'aujourd'hui, il y a deux procédures qui sont en cours pour ces deux raisons. Nous estimons que le professeur Djédjé Mady n'a pas à répondre à sa convocation et nous voyons très mal comment nous nous mettrons à dos la justice de notre pays.
Vous avez dit que vous entrevoyez un acte politique à travers cette convocation ?
Tout à fait. Parce que l'objectif visé, c'est de banaliser le Rhdp en désacralisant son président. Un ancien ministre de la République, le numéro deux d'un parti important de ce pays, et président du directoire qui regroupe quatre (4) partis politiques. Non, nous pensons qu'on ne peut pas mélanger des serviettes et des torchons.
Revenons au processus de sortie de crise. Que pensez-vous de la dernière sortie du directeur de l'Ins, comme quoi la structure est favorable au croisement humain ?
Il y a également beaucoup de contradictions parce que les déclarations antérieures de la même personne indiquaient que la liste blanche avait été élaborée, établie de manière tellement professionnelle qu'elle était crédible. A court terme et subitement, nous ne savons pas pourquoi ces positions à odeur fortement partisane.
Il parle de la présence d'étrangers dans cette liste blanche.
Qu'il prouve. Lui qui est technicien. Je crois que le soin a été laissé aux partis politiques qui se plaignent de fraude. On leur a dit, prouvez que dans la liste des 5.300.000, il y a un seul étranger.
Et pourquoi selon eux, le croisement humain irait combler toutes les lacunes qui ont eu lieu au niveau technique ?
C'est maladroit. Il n'est pas politique. Et c'est un procédé qui risque de conduire à la déflagration.
Propos recueillis sur Onu ci FM par
Jules Claver Aka
Vous avez déclaré que le professeur Alphonse Djédjé Mady ne répondra pas à la convocation du commissaire du gouvernement. Ne craignez-vous pas de vous mettre en porte-à-faux avec la justice ivoirienne ?
Là dessus, il y a quelque chose de très curieux. Les événements se sont déroulés à Gagnoa. Le procureur de Gagnoa a été saisi et a mis en route une enquête selon la procédure civile. Donc un procureur a le dossier et subitement, nous voyons que le commissaire du gouvernement qui ne doit s'occuper que, je crois, des militaires et assimilés, s'empare du dossier. Alors, constatez qu'à la date d'aujourd'hui, il y a deux procédures qui sont en cours pour ces deux raisons. Nous estimons que le professeur Djédjé Mady n'a pas à répondre à sa convocation et nous voyons très mal comment nous nous mettrons à dos la justice de notre pays.
Vous avez dit que vous entrevoyez un acte politique à travers cette convocation ?
Tout à fait. Parce que l'objectif visé, c'est de banaliser le Rhdp en désacralisant son président. Un ancien ministre de la République, le numéro deux d'un parti important de ce pays, et président du directoire qui regroupe quatre (4) partis politiques. Non, nous pensons qu'on ne peut pas mélanger des serviettes et des torchons.
Revenons au processus de sortie de crise. Que pensez-vous de la dernière sortie du directeur de l'Ins, comme quoi la structure est favorable au croisement humain ?
Il y a également beaucoup de contradictions parce que les déclarations antérieures de la même personne indiquaient que la liste blanche avait été élaborée, établie de manière tellement professionnelle qu'elle était crédible. A court terme et subitement, nous ne savons pas pourquoi ces positions à odeur fortement partisane.
Il parle de la présence d'étrangers dans cette liste blanche.
Qu'il prouve. Lui qui est technicien. Je crois que le soin a été laissé aux partis politiques qui se plaignent de fraude. On leur a dit, prouvez que dans la liste des 5.300.000, il y a un seul étranger.
Et pourquoi selon eux, le croisement humain irait combler toutes les lacunes qui ont eu lieu au niveau technique ?
C'est maladroit. Il n'est pas politique. Et c'est un procédé qui risque de conduire à la déflagration.
Propos recueillis sur Onu ci FM par
Jules Claver Aka