Dans un souci d'équilibre de l'information, nous avons rencontré Dr Sécka Obodji à son bureau devant lequel les manifestants tenaient des pancartes. Voici donc sa réaction : "Je vous demande de constater le manque du sérieux des analyses qu'ils font. Pour atteindre des performances, les reformes sont utiles dans toutes les structures. Dans le cas d'espèce, la décision qu'ils contestent a été prise avec l'assentiment du conseil de gestion qui est la structure au-dessus du directeur du Crou. Et ce conseil comprend 8 ministères y compris le ministère de tutelle. Donc en tant qu'agents, ils doivent se soumettre à cette décision. On leur a fait même une ouverture en disant qu'exceptionnellement, on peut faire leur promotion même s'ils ne sont pas de la catégorie A. Mme Gnézé Nicole a été relevée de ses fonctions pour des motifs d'incitation au désordre, d'insubordination et de défiance à l'autorité. Elle instrumentalise son syndicat pour faire du cafouillage. Alors que c'est une décision administrative qui ne concerne qu'elle seule. C'est une vingtaine d'agents qui manifestent alors que le Crou a 454 agents. Ils peuvent donc s'exciter mais avec le temps, ils comprendront la nécessité de passer au changement. Comme nous sommes démocrates, ils peuvent manifester mais je prendrai les mesures administratives qui s'imposent. Ils ont lancé un préavis de grève jusqu'à mon départ. Mais la conséquence de la grève, c'est la suspension du salaire. Ça fait un mois qu'ils ne travaillent pas. Je vais suspendre leur salaire et je les mettrai à la disposition de la Fonction publique. Le désordre ne va plus prospérer dans notre structure".
F.B
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