Christian Oquet, chef de mission à l’ambassade de France, a clos, hier, sa visite d’inspection et d’évaluation du projet d’appui à la réinsertion socio économique, financé par la Coopération Française, au bénéfice de 700 ex-combattants et jeunes associés au conflit en zone centre nord ouest(Cno). Lancé le 27 novembre 2008, ce projet qui a été exécuté par le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), aborde actuellement dans sa troisième et dernière phase, relative au suivi-encadrement et l’appui conseil aux bénéficiaires. Selon le diplomate français, l’aide s’élève à 656 millions Fcfa et vise l’amélioration des conditions de réinsertion des ex-combattants et des jeunes à risque au sein des communautés d’accueil. Car, son pays, a-t-il dit, reste convaincu que la réinsertion est une des conditions du retour de la paix sociale et politique. Pour André Carvalho, directeur pays Pnud, l’approche utilisée par ce projet est assez différente des autres. «On a testé une approche différente. Que reçoit la communauté qui accueille l’ex-combattant. On a décidé en réponse d’accompagner tout le village pour que tout le monde en tire meilleure partie», a-t-il indiqué. La tournée proprement dite a débuté, mercredi, à Bouaké par la visite d’une ferme avicole, d’un magasin d’appareils électro ménagers gérés par des groupements d’ex-combattants et d’une école partiellement réhabilitée dans la commune de Bouaké. A Fronan, l’envoyé de l’ambassade française a procédé à la coupure symbolique du ruban, marquant la remise officielle de bâtiments réhabilités au sein du dispensaire du centre de santé urbain de la ville aux autorités locales. Le centre de formation professionnel de Katiola, des projets de ferronnerie et de couture ont été les dernières étapes de la visite.
Marcel Konan
Correspondant régional
Marcel Konan
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