“Je crois qu'il n'y a pas quelque chose qui ait été dit que vous ne savez déjà. Le président Wade est l'un des tout premiers présidents qui, à travers son ministre des Affaires étrangères, Cheick Tidiane Gadio, s'est impliqué dans la crise en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, le président Wade vient en Côte d'Ivoire à l'invitation de son jeune frère Laurent Gbagbo. Il est heureux de constater qu'il y a eu des avancées notables sur le plan de la gestion de la crise, même s'il nous reste encore beaucoup d'efforts à faire. Il a précisé qu'il n'est pas venu en tant que médiateur et que son intention n'est pas de se substituer au président Compaoré. Au contraire, il est venu pour voir et observer, en tant que doyen des chefs d'Etat, pour voir s'il y a des conseils à donner pour nous permettre d'avancer. Nous avons beaucoup appris avec lui. Nous lui avons dit que ces conseils nous permettront d'étoffer nos discussions et de pouvoir avancer…Nos préoccupations ont toujours été les mêmes, nous avons dit qu'il y a la liste définitive à sortir à partir de la correction de la liste provisoire et deuxièmement, il y a le problème de la réunification du pays. Du redéploiement de l'administration et de la sécurisation du pays afin que les élections se passent dans des conditions justes et transparentes".
Propos recueillis par Jules Claver Aka
Propos recueillis par Jules Claver Aka