Le directeur général de l’économie, et par ailleurs directeur de campagne du candidat Laurent Gbagbo, était hier le 22e invité des communicateurs bénévoles pour le plébiscite du postulant du Fpi.
«Redécollage de la Côte d’Ivoire après 8 ans de crise » : tel était le thème animé par l’invité. Le conférencier a axé son intervention sur les impacts économiques de la crise. Selon lui, la croissance a chuté depuis cette crise, alors que l’esquisse du cadrage macroéconomique prévoyait avant le déclenchement de la crise militaro-politique une croissance annuelle moyenne de +5% sur la période 2002-2005. Au niveau des zones CNO, le préjudice subi par le Trésor public est estimé à plus de 240 milliards de francs CFA. Et la DGI a supporté le coup direct de 800 milliards de francs CFA. Quant à la fuite du cacao, elle a occasionné une perte de 240 milliards à la douane. Ce qui, selon l’orateur en a rajouté aux dépenses. Au plan structurel, il a dénoncé les perturbations dans la filière café-cacao et le détournement desdits produits. Aux dires de l’invité, pour qu’il y ait redécollage, il faut des infrastructures de transport, poursuivre l’essor énergétique et des hydrocarbures, proposer un plan Marshall, aller aux élections pour sortir le pays de la crise en vue de rendre effective l’unicité des caisses et du contrôle de toutes les opérations liées à l’économie. Répondant aux préoccupations de la presse, l’orateur a affirmé que le racket, quoi qu’on veuille cacher, est devenu un réflexe chez certains concitoyens. Et que tous les débats politiques ont une répercussion sur les performances économiques. Aussi a-t-il invité les ivoiriens à se débarrasser des petits avantages personnels. Car, dira-t-il, « nous avons perdu en 7 ans, 3035,1 milliards de francs ». C’est pourquoi, il a appelée de tous ces vœux le renouvellement de la direction du pays, uniquement par les élections pour stabiliser le pays. Avec le secret espoir que son candidat sera élu pour travailler dans la tranquillité. Au chapitre de l’admission du pays au PPTE, l’économiste a révélé que c’est sous le régime Bédié que la Côte d’Ivoire a été inscrite sur la liste des potentiels bénéficiaires à ce programme. Au sujet de la crise énergétique et de la cherté de la vie, M. Kouassi Oussou a dit ne pas se prononcer sur ces points, car ne relevant pas de sa compétence.
K. Zéguédoua Tano
«Redécollage de la Côte d’Ivoire après 8 ans de crise » : tel était le thème animé par l’invité. Le conférencier a axé son intervention sur les impacts économiques de la crise. Selon lui, la croissance a chuté depuis cette crise, alors que l’esquisse du cadrage macroéconomique prévoyait avant le déclenchement de la crise militaro-politique une croissance annuelle moyenne de +5% sur la période 2002-2005. Au niveau des zones CNO, le préjudice subi par le Trésor public est estimé à plus de 240 milliards de francs CFA. Et la DGI a supporté le coup direct de 800 milliards de francs CFA. Quant à la fuite du cacao, elle a occasionné une perte de 240 milliards à la douane. Ce qui, selon l’orateur en a rajouté aux dépenses. Au plan structurel, il a dénoncé les perturbations dans la filière café-cacao et le détournement desdits produits. Aux dires de l’invité, pour qu’il y ait redécollage, il faut des infrastructures de transport, poursuivre l’essor énergétique et des hydrocarbures, proposer un plan Marshall, aller aux élections pour sortir le pays de la crise en vue de rendre effective l’unicité des caisses et du contrôle de toutes les opérations liées à l’économie. Répondant aux préoccupations de la presse, l’orateur a affirmé que le racket, quoi qu’on veuille cacher, est devenu un réflexe chez certains concitoyens. Et que tous les débats politiques ont une répercussion sur les performances économiques. Aussi a-t-il invité les ivoiriens à se débarrasser des petits avantages personnels. Car, dira-t-il, « nous avons perdu en 7 ans, 3035,1 milliards de francs ». C’est pourquoi, il a appelée de tous ces vœux le renouvellement de la direction du pays, uniquement par les élections pour stabiliser le pays. Avec le secret espoir que son candidat sera élu pour travailler dans la tranquillité. Au chapitre de l’admission du pays au PPTE, l’économiste a révélé que c’est sous le régime Bédié que la Côte d’Ivoire a été inscrite sur la liste des potentiels bénéficiaires à ce programme. Au sujet de la crise énergétique et de la cherté de la vie, M. Kouassi Oussou a dit ne pas se prononcer sur ces points, car ne relevant pas de sa compétence.
K. Zéguédoua Tano