Le Front populaire ivoirien, Fpi, est une équipe bien organisée. Ces mots sont de son président Pascal Affi N’Guessan. Et en tant que tel, les joueurs de cette équipe, où qu’ils se trouvent, défendent la même cause. Une vérité que les adversaires de cette équipe semblent n’avoir pas suffisamment intégrée. Et sur le terrain, ils se laissent mener par les manœuvres orchestrée par des joueurs chargés de la diversion. Oubliant très souvent ceux qui ont pour mission de planter les coups mortels au moment opportun. Illustration. Depuis qu’il a décidé de bloquer la marche vers les élections, le parti cher au chef de l’Etat joue sur plusieurs fronts. Il a lancé l’offensive contre le président du bureau central de la Commission électorale indépendante. Les officiers de Laurent Gbagbo ont porté des coups de toutes sortes à Robert Beugré Mambé. Les attaques n’ont pas été portées uniquement par les hommes qui gèrent le Fpi au quotidien et ceux dans les différentes sphères de l’administration. Au sein de la commission centrale, des hommes du système ont porté des coups. A l’instar de Dogou Alain et les autres représentants du chef de l’Etat et des autres institutions de l’Etat aux mains du Fpi. Ils ont tous fait chorus. Et entonné le même refrain de fraude contre Mambé. Aucun d’eux n’a fait la différence entre les institutions et le parti. Ils sont en mission au nom de l’Etat, mais travaillent pour le Fpi. Par la suite, c’est le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N’Dré, qui se lancera dans une espèce de mise à mort après coup en annonçant triomphant, le jour de la prestation de serment des successeurs de Mambé à la tête de la Cei que les commissaires ne bénéficient d’aucune immunité. Ce juge des élections vient de reprendre à son compte toutes les revendications de son camp politique devant les envoyés l’Onu venus écouter et évaluer le processus en cours dans le pays. Ce joueur du Fpi est à neutraliser. A temps !
Al Seni
Al Seni
