La prophétie de Charles Blé Goudé, dans le sort à réserver au secrétaire général des Forces nouvelles, va-t-elle enfin se réaliser ? En tout cas, l’avenir ne présage pas du contraire.
Le ciel politique ivoirien est imperceptible, malgré les discours officiels. De sérieux et graves nuages planent sur la Côte d’Ivoire. Et le processus électoral engagé sous de bonnes perspectives, semble menacé. La cohabitation à trois phases au sommet de l’Etat, et qui caractérise les rapports Soro-Gbagbo n’est pas faite pour rassurer l’ivoirien lambda. Comme Blaise Compaoré et Thomas Sankara qui se sont aimés jusqu’à la fatale trahison, le schéma du Faso il y a quelques années semble sur le point d’être exploité, sinon envisageable en Eburnie. Au sommet de l’Etat, tout ne paraît pas rose dans les rapports primature-présidence. La radicalisation de la position des Forces nouvelles est en partie liée à cette situation. Même si on ne l’évoque pas officiellement de peur d’en essuyer les conséquences, la liquidation de Soro n’est pas un sujet tabou dans certains cercles fermés. Aujourd’hui, plus que jamais sa vie dépendrait de sa capacité à désarmer ses hommes et à respecter les principes de la partie sud. Il faut se rappeler la stratégie utilisée contre Jonas Savimbi, l’ex-chef de l’Unita en Angola. Et là, Charles Blé Goudé a été clair à Daloa. « Si les rebelles ne déposent pas les armes, ce sont les armes qui vont les déposer». Auparavant, il y a cette phrase de l’allié d’aujourd’hui « John Garang est devenu vice-président, mais il est mort » Soro, faut-il l’affirmer, est pris dans l’engrenage. S’il refuse d’obéir aux exigences de ses alliés du sud, il n’est pas à écarter qu’il subisse le même sort que les deux rebelles précités. Bien que l’on tente malgré tout de le mettre en confiance. Comme l’appât qui attire le poisson pour être à la merci de l’hameçon. Les réserves de la base des FN sur certaines questions dans l’Apo irrite le camp présidentiel. La preuve, la récente parade de Shérif Ousmane à Bouaké est perçue à Abidjan comme la grande foutaise. En réalité, il s’avère que le chef de la compagnie « Guépard » fait l’objet de déstabilisation. Tout comme Kouakou Fofié. Il faut donc ‘’couper’’ les racines à Soro pour lui faire prendre conscience de sa faiblesse. Il faut donc interpréter l’histoire des mercenaires qui alimentent toutes les conversations à Bouaké. Infiltrer les bases pour sévir, tel est le plan.
K. Zéguédoua Tano
Le ciel politique ivoirien est imperceptible, malgré les discours officiels. De sérieux et graves nuages planent sur la Côte d’Ivoire. Et le processus électoral engagé sous de bonnes perspectives, semble menacé. La cohabitation à trois phases au sommet de l’Etat, et qui caractérise les rapports Soro-Gbagbo n’est pas faite pour rassurer l’ivoirien lambda. Comme Blaise Compaoré et Thomas Sankara qui se sont aimés jusqu’à la fatale trahison, le schéma du Faso il y a quelques années semble sur le point d’être exploité, sinon envisageable en Eburnie. Au sommet de l’Etat, tout ne paraît pas rose dans les rapports primature-présidence. La radicalisation de la position des Forces nouvelles est en partie liée à cette situation. Même si on ne l’évoque pas officiellement de peur d’en essuyer les conséquences, la liquidation de Soro n’est pas un sujet tabou dans certains cercles fermés. Aujourd’hui, plus que jamais sa vie dépendrait de sa capacité à désarmer ses hommes et à respecter les principes de la partie sud. Il faut se rappeler la stratégie utilisée contre Jonas Savimbi, l’ex-chef de l’Unita en Angola. Et là, Charles Blé Goudé a été clair à Daloa. « Si les rebelles ne déposent pas les armes, ce sont les armes qui vont les déposer». Auparavant, il y a cette phrase de l’allié d’aujourd’hui « John Garang est devenu vice-président, mais il est mort » Soro, faut-il l’affirmer, est pris dans l’engrenage. S’il refuse d’obéir aux exigences de ses alliés du sud, il n’est pas à écarter qu’il subisse le même sort que les deux rebelles précités. Bien que l’on tente malgré tout de le mettre en confiance. Comme l’appât qui attire le poisson pour être à la merci de l’hameçon. Les réserves de la base des FN sur certaines questions dans l’Apo irrite le camp présidentiel. La preuve, la récente parade de Shérif Ousmane à Bouaké est perçue à Abidjan comme la grande foutaise. En réalité, il s’avère que le chef de la compagnie « Guépard » fait l’objet de déstabilisation. Tout comme Kouakou Fofié. Il faut donc ‘’couper’’ les racines à Soro pour lui faire prendre conscience de sa faiblesse. Il faut donc interpréter l’histoire des mercenaires qui alimentent toutes les conversations à Bouaké. Infiltrer les bases pour sévir, tel est le plan.
K. Zéguédoua Tano