Beaucoup sont appelés, peu d'élus dans la sphère des présidents, côtés de jeunesse des partis politiques. Nombreux sont inscrits aux abonnés absents, ou sont sans adresses fixes. Les quelques rares disponibles expliquent pourquoi ils ne sont pas connus.
Adaï Marius, pdt JUdcy :“Nos activités ne sont pas médiatisées”
Mobiliser, installer des sections, des comités de base et des fédérations. C'est là la feuille de route d'Adaï Koffi Marius depuis juillet 2007 qu'il dirige la jeunesse de l'Union démocratique citoyenne (Udcy) de Mel Eg Théodore. Un bilan à mi-parcours, et non exhaustif, satisfait le n°1 de la JUdcy « représentée presque partout dans le pays ». Avec 6 sections à Yopougon, 4 à Koun-Fao, 4 autres à Guiglo, 5 à Tanda, 3 à Bondoukou et 6 à Saïoua, les jeunes du ministre Mel, sont loin du compte. Et disent être à la tâche, mais rencontrent des difficultés. Elles sont de divers ordre : matériel, pécuniaire et surtout moral. « En Afrique, quand on mène une politique, nombreux sont ceux, qui adhèrent, le font soit par contrainte. Le volontariat n'existe pas », se désole Adaï Marius. Son regret, c'est que l'on mette l'argent avant l'adhésion. C'est souvent, dit-il, que des personnes disent : « Moi, je viens avec vous mais je gagne quoi ? » Et même quand elles finissent par adhérer, elles ne manquent pas d'aller voir le président pour régler leurs problèmes quelconques. Autre handicap sur le terrain ? « Nos actions ne sont pas médiatisées », se plaint-il, reprochant à la télévision et à la radio nationale un black out sur leurs activités. « Nous avons déposé des courriers pour nous plaindre ». Mais rien n'y fait. L'argent limite les actions de la JUdcy à deux niveaux. « Mais la direction fait ce qu'elle peut », selon A. Marius. Lui, invisible ? « Pas vraiment », répond-il, puisqu'il est membre du cadre de concertation permanent, pour la jeunesse. Adaï Marius se souvient avoir effectué deux voyages au Burkina Faso avec cette organisation, suscitée par la primature, pour les jeunes leaders politiques. Hier, l'intéressé était de retour de Sassandra où la JUdcy compte 3 fédérations, pour ses activités politiques.
Tano Guillaume, pdt JPit: “Nous sommes limités…”
Le n°1 de la jeunesse du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), depuis juin 2005, se nomme Tano Guillaume. Elu pour quatre ans, son mandat a pris fin l'année dernière. « Avec la situation politique, la direction du parti a décidé d'accorder la priorité à l'élection présidentielle. Ensuite, viendra le renouvellement des organes », explique-t-il. Juriste de formation, inscrit en Dess option Développement durable, le président des jeunes du parti de Francis Wodié est en fonction au ministère de l'Environnement et des Eaux et forêts. L'homme dit être conscient de l'ampleur de sa mission - d'autant qu'environ « 70% » des animateurs des structures du parti sont jeunes - et dit multiplier les actions pour la promotion du parti. Partout où le Pit est représenté, il y a une équipe pour recruter des jeunes. A partir de ce week-end, il effectuera une tournée, dont la première étape est Abobo, dans le district d'Abidjan. Toutefois, les problèmes financiers demeurent un réel handicap pour le succès de ses actions. « A ce niveau, les choses coincent. Nous sommes limités aux, moyens du parti. On fait avec », confie le président dont l'âge oscille entre 30 et 35 ans. Mais ces difficultés, à l'en croire, n'ébranlent pas son engagement et il se dit convaincu que son candidat, « l'homme de la situation », viendra au pouvoir pour « changer les choses et rassembler tout le monde ».
Yao Bonely Paul, pdt JPps:“On n'est pas subventionné”
Il est, depuis juin 2009, le président de la jeunesse du Parti pour le progrès et le socialisme (Pps) après avoir, de 2005 à 2009, dirigé le comité ad'hoc qui en a assuré le fonctionnement provisoire. Yao Bonély Paul est transitaire de profession. Et, même si son métier demande qu'il se déplace souvent, il trouve bien le temps de mener ses activités politiques. Après avoir fait un « travail laborieux », il est parvenu à occuper presque la moitié du territoire national. Mais ce qui gêne le plus le collaborateur de Kakou Mathias, c'est le peu de moyen financier dont il dispose. L'une des raisons de ce fait, estime-t-il, c'est la non-subvention du parti par l'Etat. « Nous ne sommes pas subventionnés. Nous travaillons à nos propres frais », confie Yao Bonély qui trouve que cette mesure est « anormale » et « excursionniste ». C'est ce qui, selon lui, justifie qu'il ne soit pas beaucoup visible sur la scène politique. A cela, s'ajoute l'impossibilité pour eux de passer à la télévision. « On nous a censurés sous prétexte qu'il y a un bicéphalisme au sein de notre parti. Ce qui n'est pas vrai », dénonce-t-il. Avant de réaffirmer le soutien de son parti au Premier ministre « dans la détermination dont il fait montre pour la résolution de la crise ».
Kouadio Siéni, pdt JUdl : “Nous allons étape par étape”
Nom et prénom : Kouadio Siéni. Age : 26 ans. Activité : étudiant en maîtrise de Science économique et de Gestion. Ce sont là, les références du président de la jeunesse de l'Union pour la démocratie et la liberté (Udl) d'Ahipaud Martial. Depuis deux ans qu'il dirige la JUdl, Kouadio Siéni a pour mission de sensibiliser, d'informer et d'éduquer les jeunes sur un idéal de paix et la nécessité d'avoir une mentalité nouvelle. « On peut avoir un nouveau président. Mais si les jeunes n'ont pas un esprit nouveau qui les fait sortir du schéma traditionnel, qui consiste à mettre des tricots à l'effigie des hommes politiques, ils ne pourront pas contribuer pleinement au développement du pays », soutient-il. A l'Udl, la qualité passe avant tout. Le recrutement des militants repose sur un cheminement en trois étapes. L' « opération la graine » qui consiste à sélectionner 50 personnes dans un quartier. Après une formation pointue de celles-ci, elles retournent dans leur zone initiale avec pour mission de coopter 200 militants. C'est l' « opération la semence ». Puis, vient « la récolte » qui est la phase terminale. Grâce à ce procédé, tout le district d'Abidjan a été maillé. Reste Bingerville, qui sera attaqué ce samedi, et Dabou. « Mais pas facile. C'est pourquoi nous allons étape par étape », argue-t-il à propos des difficultés qui sont principalement d'ordre financier.
Dagnogo Aboubakar, pdt JUng :“Je ne suis pas pressé d'être connu”
Dagnogo Aboubakar, 30 ans, comptable, est le président de la Jeunesse de l'Union des nouvelles générations (Ung) depuis que le Stéphane Kipré a créé le parti, le 27 juillet 2007. Trois ans de gestion de ladite structure spécialisée ne lui ont pas donné la grande notoriété. Mais lui, s'en préoccupe peu : « Je ne suis pas pressé d'être connu. Je ne fais pas la politique de bureau. Et puis, je ne pas suis artisan des grandes déclarations. Je travaille sur le terrain ». La priorité de l'intéressé : « faire de la politique pour toute cette jeunesse qui croit au président Stéphane Kipré». N'est-ce pas plutôt parce qu'il n'a pas du charisme qu'il n'émerge pas ? En réponse, Dagnogo renvoie à des souvenirs. Le premier : c'est lui, alors qu'il était encore membre du Forum pour le renouveau du Mfa (mouvement des forces d'avenir d'Anaky Innocent), qui a rappelé à l'ordre le président du Mfa afin qu'il se démarque des autres partis politiques, rappelle-t-il. C'était un mois avant la création de l'Ung à l'hôtel Ivoire. Et quand à l'occasion il a harangué la salle comble, « il y a eu des réactions ». Le deuxième : Dagnogo Boubakar revendique la « grande mobilisation » qu'il y a eue à la place Ficgayo à Yopougon, pour la sortie officielle de l'Ung. Pour le reste, ses appels, a-t-il coupé net, ne restent pas lettres mortes. Et ses messages ne tombent pas dans des oreilles de sourds. Il veut pour preuve « les gigantesques meetings » qu'il a animéss dernièrement à Vavoua et Issia. Les sorties de la Jung sont rendues possibles grâce à un président qui ne ménage aucun effort pour financer les activités de jeunesses, dit-il. Et de ne trouver rien à dire contre les médias pour la couverture irréprochable des activités de la Jung. Pour le bilan à mi-parcours, Dagnogo Boubakar s'est abstenu d'avancer le nombre de militants et de représentations. Car, « ce sera, à ses dires, trop osé», sinon, il dit avoir réussi à couvrir la zone Ouest et Centre.
Néné Bi André, pdt JAnci : Le novice
Il y a seulement un mois et quelques jours que Néné Bi André a été « plébiscité » à la tête de jeunesse de l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci), fondée par Zémogo Fofana. Mais il connaît la maison, parce qu'il était membre de l'ancien bureau, éclaté. Lorsqu'est survenue la crise de leadership et d'idéologie à l'Anci, huit des vingt membres du bureau de la jeunesse sont partis avec Jean-Jacques Béchio. Qui était secrétaire général, et aujourd'hui tête de pont de la dissidence. « Quand les autres sont partis, relate Néné Bi, les gens ont pensé qu'il n'y avait personne à l'Anci » Pour prouver le contraire, lui à son niveau a été commis à la redynamisation de la jeunesse, bras valide de toute formation politique. Avec un bureau de 34 membres, il dit avoir investi « aussitôt » le terrain, pour remobiliser les bases. Ceci fait, la première rencontre de prise de contact avec un parti ami, le Rassemblement des républicains (Rdr) a eu lieu le 18 mars. Mais le ''petit'' bilan de Néné Bi n'est pas maigre, il revendique 48 délégations. Seulement qu'il reste à remplacer des présidents qui ne font pas l'affaire, à ses dires.
Bidi Ignace, Bamba K. Inza (stagiaire)
Adaï Marius, pdt JUdcy :“Nos activités ne sont pas médiatisées”
Mobiliser, installer des sections, des comités de base et des fédérations. C'est là la feuille de route d'Adaï Koffi Marius depuis juillet 2007 qu'il dirige la jeunesse de l'Union démocratique citoyenne (Udcy) de Mel Eg Théodore. Un bilan à mi-parcours, et non exhaustif, satisfait le n°1 de la JUdcy « représentée presque partout dans le pays ». Avec 6 sections à Yopougon, 4 à Koun-Fao, 4 autres à Guiglo, 5 à Tanda, 3 à Bondoukou et 6 à Saïoua, les jeunes du ministre Mel, sont loin du compte. Et disent être à la tâche, mais rencontrent des difficultés. Elles sont de divers ordre : matériel, pécuniaire et surtout moral. « En Afrique, quand on mène une politique, nombreux sont ceux, qui adhèrent, le font soit par contrainte. Le volontariat n'existe pas », se désole Adaï Marius. Son regret, c'est que l'on mette l'argent avant l'adhésion. C'est souvent, dit-il, que des personnes disent : « Moi, je viens avec vous mais je gagne quoi ? » Et même quand elles finissent par adhérer, elles ne manquent pas d'aller voir le président pour régler leurs problèmes quelconques. Autre handicap sur le terrain ? « Nos actions ne sont pas médiatisées », se plaint-il, reprochant à la télévision et à la radio nationale un black out sur leurs activités. « Nous avons déposé des courriers pour nous plaindre ». Mais rien n'y fait. L'argent limite les actions de la JUdcy à deux niveaux. « Mais la direction fait ce qu'elle peut », selon A. Marius. Lui, invisible ? « Pas vraiment », répond-il, puisqu'il est membre du cadre de concertation permanent, pour la jeunesse. Adaï Marius se souvient avoir effectué deux voyages au Burkina Faso avec cette organisation, suscitée par la primature, pour les jeunes leaders politiques. Hier, l'intéressé était de retour de Sassandra où la JUdcy compte 3 fédérations, pour ses activités politiques.
Tano Guillaume, pdt JPit: “Nous sommes limités…”
Le n°1 de la jeunesse du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), depuis juin 2005, se nomme Tano Guillaume. Elu pour quatre ans, son mandat a pris fin l'année dernière. « Avec la situation politique, la direction du parti a décidé d'accorder la priorité à l'élection présidentielle. Ensuite, viendra le renouvellement des organes », explique-t-il. Juriste de formation, inscrit en Dess option Développement durable, le président des jeunes du parti de Francis Wodié est en fonction au ministère de l'Environnement et des Eaux et forêts. L'homme dit être conscient de l'ampleur de sa mission - d'autant qu'environ « 70% » des animateurs des structures du parti sont jeunes - et dit multiplier les actions pour la promotion du parti. Partout où le Pit est représenté, il y a une équipe pour recruter des jeunes. A partir de ce week-end, il effectuera une tournée, dont la première étape est Abobo, dans le district d'Abidjan. Toutefois, les problèmes financiers demeurent un réel handicap pour le succès de ses actions. « A ce niveau, les choses coincent. Nous sommes limités aux, moyens du parti. On fait avec », confie le président dont l'âge oscille entre 30 et 35 ans. Mais ces difficultés, à l'en croire, n'ébranlent pas son engagement et il se dit convaincu que son candidat, « l'homme de la situation », viendra au pouvoir pour « changer les choses et rassembler tout le monde ».
Yao Bonely Paul, pdt JPps:“On n'est pas subventionné”
Il est, depuis juin 2009, le président de la jeunesse du Parti pour le progrès et le socialisme (Pps) après avoir, de 2005 à 2009, dirigé le comité ad'hoc qui en a assuré le fonctionnement provisoire. Yao Bonély Paul est transitaire de profession. Et, même si son métier demande qu'il se déplace souvent, il trouve bien le temps de mener ses activités politiques. Après avoir fait un « travail laborieux », il est parvenu à occuper presque la moitié du territoire national. Mais ce qui gêne le plus le collaborateur de Kakou Mathias, c'est le peu de moyen financier dont il dispose. L'une des raisons de ce fait, estime-t-il, c'est la non-subvention du parti par l'Etat. « Nous ne sommes pas subventionnés. Nous travaillons à nos propres frais », confie Yao Bonély qui trouve que cette mesure est « anormale » et « excursionniste ». C'est ce qui, selon lui, justifie qu'il ne soit pas beaucoup visible sur la scène politique. A cela, s'ajoute l'impossibilité pour eux de passer à la télévision. « On nous a censurés sous prétexte qu'il y a un bicéphalisme au sein de notre parti. Ce qui n'est pas vrai », dénonce-t-il. Avant de réaffirmer le soutien de son parti au Premier ministre « dans la détermination dont il fait montre pour la résolution de la crise ».
Kouadio Siéni, pdt JUdl : “Nous allons étape par étape”
Nom et prénom : Kouadio Siéni. Age : 26 ans. Activité : étudiant en maîtrise de Science économique et de Gestion. Ce sont là, les références du président de la jeunesse de l'Union pour la démocratie et la liberté (Udl) d'Ahipaud Martial. Depuis deux ans qu'il dirige la JUdl, Kouadio Siéni a pour mission de sensibiliser, d'informer et d'éduquer les jeunes sur un idéal de paix et la nécessité d'avoir une mentalité nouvelle. « On peut avoir un nouveau président. Mais si les jeunes n'ont pas un esprit nouveau qui les fait sortir du schéma traditionnel, qui consiste à mettre des tricots à l'effigie des hommes politiques, ils ne pourront pas contribuer pleinement au développement du pays », soutient-il. A l'Udl, la qualité passe avant tout. Le recrutement des militants repose sur un cheminement en trois étapes. L' « opération la graine » qui consiste à sélectionner 50 personnes dans un quartier. Après une formation pointue de celles-ci, elles retournent dans leur zone initiale avec pour mission de coopter 200 militants. C'est l' « opération la semence ». Puis, vient « la récolte » qui est la phase terminale. Grâce à ce procédé, tout le district d'Abidjan a été maillé. Reste Bingerville, qui sera attaqué ce samedi, et Dabou. « Mais pas facile. C'est pourquoi nous allons étape par étape », argue-t-il à propos des difficultés qui sont principalement d'ordre financier.
Dagnogo Aboubakar, pdt JUng :“Je ne suis pas pressé d'être connu”
Dagnogo Aboubakar, 30 ans, comptable, est le président de la Jeunesse de l'Union des nouvelles générations (Ung) depuis que le Stéphane Kipré a créé le parti, le 27 juillet 2007. Trois ans de gestion de ladite structure spécialisée ne lui ont pas donné la grande notoriété. Mais lui, s'en préoccupe peu : « Je ne suis pas pressé d'être connu. Je ne fais pas la politique de bureau. Et puis, je ne pas suis artisan des grandes déclarations. Je travaille sur le terrain ». La priorité de l'intéressé : « faire de la politique pour toute cette jeunesse qui croit au président Stéphane Kipré». N'est-ce pas plutôt parce qu'il n'a pas du charisme qu'il n'émerge pas ? En réponse, Dagnogo renvoie à des souvenirs. Le premier : c'est lui, alors qu'il était encore membre du Forum pour le renouveau du Mfa (mouvement des forces d'avenir d'Anaky Innocent), qui a rappelé à l'ordre le président du Mfa afin qu'il se démarque des autres partis politiques, rappelle-t-il. C'était un mois avant la création de l'Ung à l'hôtel Ivoire. Et quand à l'occasion il a harangué la salle comble, « il y a eu des réactions ». Le deuxième : Dagnogo Boubakar revendique la « grande mobilisation » qu'il y a eue à la place Ficgayo à Yopougon, pour la sortie officielle de l'Ung. Pour le reste, ses appels, a-t-il coupé net, ne restent pas lettres mortes. Et ses messages ne tombent pas dans des oreilles de sourds. Il veut pour preuve « les gigantesques meetings » qu'il a animéss dernièrement à Vavoua et Issia. Les sorties de la Jung sont rendues possibles grâce à un président qui ne ménage aucun effort pour financer les activités de jeunesses, dit-il. Et de ne trouver rien à dire contre les médias pour la couverture irréprochable des activités de la Jung. Pour le bilan à mi-parcours, Dagnogo Boubakar s'est abstenu d'avancer le nombre de militants et de représentations. Car, « ce sera, à ses dires, trop osé», sinon, il dit avoir réussi à couvrir la zone Ouest et Centre.
Néné Bi André, pdt JAnci : Le novice
Il y a seulement un mois et quelques jours que Néné Bi André a été « plébiscité » à la tête de jeunesse de l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci), fondée par Zémogo Fofana. Mais il connaît la maison, parce qu'il était membre de l'ancien bureau, éclaté. Lorsqu'est survenue la crise de leadership et d'idéologie à l'Anci, huit des vingt membres du bureau de la jeunesse sont partis avec Jean-Jacques Béchio. Qui était secrétaire général, et aujourd'hui tête de pont de la dissidence. « Quand les autres sont partis, relate Néné Bi, les gens ont pensé qu'il n'y avait personne à l'Anci » Pour prouver le contraire, lui à son niveau a été commis à la redynamisation de la jeunesse, bras valide de toute formation politique. Avec un bureau de 34 membres, il dit avoir investi « aussitôt » le terrain, pour remobiliser les bases. Ceci fait, la première rencontre de prise de contact avec un parti ami, le Rassemblement des républicains (Rdr) a eu lieu le 18 mars. Mais le ''petit'' bilan de Néné Bi n'est pas maigre, il revendique 48 délégations. Seulement qu'il reste à remplacer des présidents qui ne font pas l'affaire, à ses dires.
Bidi Ignace, Bamba K. Inza (stagiaire)