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Société Publié le lundi 26 avril 2010 | Notre Voie

Fête de la liberté 2010 - Odette Sauyet, présidente de la commission organisation : “Toutes les dispositions sont prises pour une belle fête”

Le Front populaire ivoirien (FPI) célèbre à partir du jeudi, sa traditionnelle Fête de la liberté pour marquer ses 20 ans d'existence. A quelques jours de l'événement, la présidente de la commission organisation, l'ancienne ministre Odette Sauyet, présente le décor.

N.V : Pour la Fête de la liberté, il existe un comité central d’organisation et une commission d'organisation. Alors on pourrait se demander qui fait quoi en termes d'attribution de tâche ?

O.S. : Une organisation à la mesure de l'évènement est mise en place. Ce comité central d'organisation a à son sein des commissions dont le comité d'organisation que je préside. Le président du comité central d'organisation est Sangaré Abou Drahamane. Il est secondé par Mamadou Koulibaly qui est chargé de coordonner toutes les activités des différentes commissions. Concernant la commission d'organisation, elle englobe les sous-commissions accueil, protocole, hébergement, transport, logistique, sécurité, santé et restauration.


N.V. : Quelle est donc la particularité ou la nouveauté dans cette édition qui marque les 20ans d'existence de la Fête de la liberté ?

O.S. : Cette année, la particularité de la Fête de la liberté est que le programme est dense. Les années précédentes, la veille de la Fête, il y avait un concert et le lendemain, un meeting de clôture. Mais cette année, la fête s'étend sur quatre jours. Nous avons une partie du programme qui porte sur la réflexion. L'indépendance, la liberté, la souveraineté, la refondation sont les thèmes qui seront traités lors des conférences et des tables rondes. Des conférenciers ivoiriens et ceux qui viendront de l'étranger vont animer les travaux. Les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale marocains seront de la fête. Des partis politiques de la sous-région notamment le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger, l'Afrique du Sud, l'Angola, la France et les Etats-Unis seront de la partie. La partie réflexion est une nouveauté parce que jusque-là, nous mettions l'accent sur l'aspect culturel et le meeting.


N.V. : Comment vont se dérouler dans la pratique et la partie culturelle et la partie académique qui consacre la réflexion?

O.S. : Les deux parties se déroulent de façon simultanée. Vous savez que la fête se déroule sur deux sites. Le volet culturel et le meeting vont se dérouler au Village de la liberté. Ce village est situé dans la commune de Yopougon au Nouveau-quartier sur le site du futur siège du FPI. C'est un site d'une superficie de 1,8 ha. Le volet académique, qui concerne les réflexions, les conférences, les tables rondes et les débats, se passe au Palais de la culture de Treichville. Les participants à ces travaux rejoindront le soir le Village de la liberté pour y vivre l'ambiance. Nous rappelons que la fête débute le jeudi 29 avril, à 15h, par l'accueil des invités suivi de l'acte symbolique d'ouverture de la Fête de la liberté et des spectacles. Le vendredi 30 avril les conférences et débats démarrent au Palais de la culture à Treichville et dans le même temps l'animation, l'exposition, le vernissage et le théâtre au Village de la liberté. La journée du samedi 1er mai, les conférences et débats se poursuivent au Palais de la culture pendant que le Village de la liberté connaîtra une animation artistique et culturelle, une projection de film documentaire, un concert et un bal populaire. Le dimanche 2 mai aura lieu un grand défilé qui sera suivi du grand meeting et de la conférence de presse du président du FPI au siège de la fédération FPI de Yopougon. La fête prendra fin le même jour.

N.V. : Qu'est-ce qui est prévu au Village de la liberté pour que le militant ou le visiteur se sente dans un vrai village ?

O.S. : Un village a toujours un chef. Nous aurons la case du village qui sera tenue par la fédération FPI Abidjan-Banco. C'est cette fédération qui accueille la fête. En plus, nous avons un chapiteau de 525 m2 qui abrite 32 stands répartis de la façon suivante : 1 3 attribués au parti et à ses structures. Les 25 autres stands sont réservés aux opérateurs économiques qui ont bien voulu se joindre à nous pour faire connaître leur savoir.

N.V. : C'est une sorte de foire cette fête ?

O.S. : Une foire où l'on va pour apprendre, se distraire et passer du bon temps. Il faut signaler également que des pièces de théâtre ayant pour thème la liberté seront produites. Des jeux-concours seront organisés pour permettre au public de gagner de nombreux lots, l'animation étant assurée par des vedettes de la chanson ivoirienne.

N.V. : La Fête de la liberté est une institution du FPI, mais désormais le FPI n'est plus seul. Avez-vous pensé à La majorité présidentielle dans l'attribution de ces stands ?

O.S. : Oui, nous avons réservé un stand à La majorité présidentielle à travers la direction nationale de campagne du candidat Laurent Gbagbo. C'est l'occasion de faire connaître le livre-programme du candidat Laurent Gbagbo.


N.V. : Mais à quoi répondent les stands réservés au FPI ?

O.S. : Vous savez, beaucoup de choses ont été dites pour salir l'image du FPI durant la crise que vit le pays. C'est donc pour nous l'occasion de faire connaître réellement le parti, ses hommes, ses structures, ses activités et ses réalisations sous l'ère Gbagbo.


N.V. : Quel est l'aspect culturel du Village au niveau du décor ?

O.S. : J'ai déjà évoqué l'existence de la case du chef du village qui sera une vraie case construite sur le site. En tout cas, nous n'avons rien négligé sur le décor pour rendre le village agréable. Le public est invité à venir découvrir ce que le FPI lui réserve au Village de la liberté.


N.V. : Le Village de la liberté a une superficie de 1,8 ha alors est-ce que ce site peut accueillir les 500.000 personnes qui sont attendues à cette fête ?

O.S. : C'est une préoccupation mais nous avons pris des dispositions. Des écrans géants sont prévus à l'intérieur comme à l'extérieur pour permettre au public de vivre l'événement.


N.V. : 500.000 personnes c'est beaucoup et cela demande des dispositions sanitaire, sécuritaire, un encadrement, de l'eau et de la nourriture. Pensez-vous, sur ces questions, répondre convenablement aux attentes du public ?

O.S. : Oui, à l'intérieur nous avons des toilettes construites.


Au niveau de la restauration, nous avons, à l'extérieur du Village de la liberté, déterminé un site qui permettra au visiteur de se restaurer. Les mêmes dispositions existeront au Palais de la culture afin de permettre à nos camarades et invités de se restaurer et se sentir à l'aise pour suivre les exposés.

Pour la propreté du site des jeunes ont été réquisitionnés. Des buvettes sont prévues et les Sapeurs pompiers viendront en renfort afin de permettre au public de se désaltérer. N.V. : Et pour la sécurité ?


O.S. : Nous ne donnerons pas de chiffres, mais nous n'avons rien négligé à ce niveau-là. Je rassure tout le monde au plan sécuritaire. Des jeunes seront également aux côtés des FDS pour la surveillance du Village.

N.V. : La sécurité c'est aussi l'éclairage. Que prévoit l'organisation pour faire face au délestage que traverse le pays ?

O.S. : Des groupes électrogènes sont disponibles pour pallier toute défaillance liée au délestage. Comme nous l'avons déjà souligné, l'organisation a tout mis en œuvre pour offrir une belle fête aux Ivoiriens et à nos hôtes de marque qui viendront de l'extérieur.


N.V. : La fête se déroule en deux endroits différents éloignés l'un de l'autre. Comment se fera le transport des militants qui voudront suivre la fête au Village et au Palais de la culture ?

O.S. : Nous sommes également préoccupés par cette question. Il est fait de telle sorte que ceux du Palais de la culture regagnent le Village de la liberté.


N.V. : Est-ce que tous les conférenciers annoncés ont donné leur accord de participation effective ?

O.S. : Oui, tous les conférenciers ont déjà répondu pour confirmer leur présence. Nous rappelons que pour les conférences et tables rondes, en plus des universitaires ivoiriens, de nombreuses personnalités viendront de l'extérieur du pays. Nous aurons les professeurs Albert Bourgi de la France, Malick N'Diaye du Sénégal, Paulin Goupognon Djite qui arrive de Sydney en Australie, l'Ivoirien Pascal Kokora qui arrive de Washington et le Gabonais Ondo Ossa Albert.


N.V. : Et au plan national, avez-vous convié les autres partis politiques, notamment ceux du RHDP ?

O.S. : Tous les partis ivoiriens ont reçu leur invitation. Les associations, les mouvements patriotiques sont tous conviés à la Fête de la liberté. Notre souhait est que la salle de 700 places du Palais de la culture soit pleine.

C'est vrai que la fête est initiée et organisée par le FPI, mais notre souhait est de voir tous les Ivoiriens y prendre part, car, pour nous ,le combat pour la liberté doit être l'affaire de tous.


N.V. : Le président Laurent Gbagbo a un lien fort avec le FPI et la Fête de la liberté. Alors au moment où vous célébrez les 20 ans de cette fête, est-ce qu'il est possible que Laurent Gbagbo soit avec les Ivoiriens à cette fête ?

O.S. : C'est notre souhait. Les militants l'attendent pour communier avec lui. Pour le FPI fêter la liberté c'est aussi rendre hommage au président Laurent Gbagbo parce qu'il est le symbole de la lutte démocratique en Côte d'Ivoire. C'est vrai qu'il appartient à toute la Côte d'Ivoire en tant que président de la République, mais il ne peut pas rompre avec ses origines et ses frères de combat.


N.V. : La Fête de la liberté c'est dans moins de 4 jours alors quelle assurance donnez-vous à ces centaines de milliers de personnes que vous annoncez à cette fête ?

O.S. : Nous demandons par section au minimum 50 personnes. Les fédérations devront s'organiser pour que les militants arrivent à Abidjan.

Nous rassurons également les militants que des dispositions sont prises pour qu'ils fêtent dans de bonnes conditions. Des dispositions sécuritaires ont été également prises. Au niveau de la santé, la commission travaille d'arrache-pied. Des ambulances, le Samu seront là pour d'éventuelles évacuations vers le CHU de Yopougon. Nous avons passé au peigne fin tous les problèmes pour ne pas qu'il y ait des désagréments. Nous voulons mettre les camarades dans de bonnes conditions festives.

Interview réalisée par Benjamin Koré et César Ebrokié
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