Le commandant de la Force Licorne le général Francis Autran était le lundi 26 avril l’invité de Onuci-Fm. Il a donné à cette occasion son point de vue sur le désarmement des ex-combattants des Forces nouvelles.
Vous venez de rencontrer la mission onusienne chargée d’évaluer le processus de sortie de crise. De quoi a-t-il été question ?
Il a été question d’apporter notre expertise à cette Mission technique de l’Onu de façon à ce qu’elle ait une vision sur la situation sécuritaire et la façon dont ils vont aborder le renouvellement du mandat de l’Onuci à la fin du mois de mai.
A vos yeux, qu’est-ce qui assombri cette horizon dont vous avez parlé ?
En dépit des soubresauts sécuritaires que nous avons connus ces dernières semaines, la situation est très apaisée et les conditions sont véritablement réunies pour que cette crise sorte par le haut comme tout le monde espère.
Vous êtes une Force impartiale qui regarde de loin les Forces en présence. En ce qui concerne les Forces armées des Forces Nouvelles, qu’est-ce qui coince le désarmement de cette Force ?
Le désarmement et la réunification, ce sont deux thèmes extrêmement politiques que l’on voit apparaitre dans l’Accord politique de Ouagadougou. De mon point de vue et en ce qui nous concerne, c`est-à-dire l’expertise ou le volet militaire, la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, je préfère parler de mise en œuvre d’actions concrètes sur le terrain. Donc, il faut bien dissocier les mots politiques que sont réunification et désarmement et la mise en œuvre d’actions concrètes. Il y a un certain nombre d’actions très concrètes qui peuvent être mises en œuvre avant les élections comme tout le monde le souhaite.
Quel genre d’actions concrètement ?
Il n’y a rien à inventer. Tout existe déjà. Tout a déjà été réfléchi et planifié. Il s’agit maintenant de mettre les actes en correspondance avec la volonté politique et d’y mettre un certain nombre de moyens, de ressources financières, humaines et logistiques. Le cadre existe. Le Centre de commandement intégré est responsable de cette mise en œuvre. Il faut lui donner les moyens de déployer sur l’ensemble du territoire de la Côte d’Ivoire des unités qui lui sont dédiées.
Vous dites qu’il faut un peu de volonté politique. Vous pensez que cela manque quelque fois ?
Non, je ne dis pas qu’il manque de volonté politique. Au contraire, la volonté politique a été réaffirmée par le premier ministre le vendredi dernier. Il est désormais clair que les choses vont se mettre en place progressivement telles qu’elles ont été déjà réfléchies. Je pense surtout que c’est une affaire de moyens que de volonté aujourd’hui et les parties en présence doivent se réunir pour définir véritablement quels moyens mettre derrière ce déploiement.
Les acteurs politiques craignent au moment des élections venues, que la sécurisation soit biaisée. Quel rôle entend jouer la Force licorne dans le processus de sécurisation du scrutin à venir ?
La Force licorne, je le rappelle, fait partie des Forces impartiales et que d’ores et déjà la Force licorne est en appui de la Force de l’Onuci. Dans la sécurisation générale des élections, l’Onuci a d’ores et déjà un rôle écrit dans le mandat actuel, c’est celui de venir en appui des Forces de Côte d’Ivoire. Nous sommes dans un pays souverain. Le pays doit être capable d’assumer la sécurisation des élections. La Force licorne derrière l’Onuci participera avec son expertise, plus particulièrement sur la zone de région d’Abidjan, à la sécurisation de l’ensemble du pays.
En apportant également de la logistique.
Le moment venu, il sera temps de réfléchir à la façon dont les Forces impartiales et Licorne en particulier doivent contribuer à la sécurisation générale des élections.
Retranscrit par Touré Abdoulaye
Vous venez de rencontrer la mission onusienne chargée d’évaluer le processus de sortie de crise. De quoi a-t-il été question ?
Il a été question d’apporter notre expertise à cette Mission technique de l’Onu de façon à ce qu’elle ait une vision sur la situation sécuritaire et la façon dont ils vont aborder le renouvellement du mandat de l’Onuci à la fin du mois de mai.
A vos yeux, qu’est-ce qui assombri cette horizon dont vous avez parlé ?
En dépit des soubresauts sécuritaires que nous avons connus ces dernières semaines, la situation est très apaisée et les conditions sont véritablement réunies pour que cette crise sorte par le haut comme tout le monde espère.
Vous êtes une Force impartiale qui regarde de loin les Forces en présence. En ce qui concerne les Forces armées des Forces Nouvelles, qu’est-ce qui coince le désarmement de cette Force ?
Le désarmement et la réunification, ce sont deux thèmes extrêmement politiques que l’on voit apparaitre dans l’Accord politique de Ouagadougou. De mon point de vue et en ce qui nous concerne, c`est-à-dire l’expertise ou le volet militaire, la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, je préfère parler de mise en œuvre d’actions concrètes sur le terrain. Donc, il faut bien dissocier les mots politiques que sont réunification et désarmement et la mise en œuvre d’actions concrètes. Il y a un certain nombre d’actions très concrètes qui peuvent être mises en œuvre avant les élections comme tout le monde le souhaite.
Quel genre d’actions concrètement ?
Il n’y a rien à inventer. Tout existe déjà. Tout a déjà été réfléchi et planifié. Il s’agit maintenant de mettre les actes en correspondance avec la volonté politique et d’y mettre un certain nombre de moyens, de ressources financières, humaines et logistiques. Le cadre existe. Le Centre de commandement intégré est responsable de cette mise en œuvre. Il faut lui donner les moyens de déployer sur l’ensemble du territoire de la Côte d’Ivoire des unités qui lui sont dédiées.
Vous dites qu’il faut un peu de volonté politique. Vous pensez que cela manque quelque fois ?
Non, je ne dis pas qu’il manque de volonté politique. Au contraire, la volonté politique a été réaffirmée par le premier ministre le vendredi dernier. Il est désormais clair que les choses vont se mettre en place progressivement telles qu’elles ont été déjà réfléchies. Je pense surtout que c’est une affaire de moyens que de volonté aujourd’hui et les parties en présence doivent se réunir pour définir véritablement quels moyens mettre derrière ce déploiement.
Les acteurs politiques craignent au moment des élections venues, que la sécurisation soit biaisée. Quel rôle entend jouer la Force licorne dans le processus de sécurisation du scrutin à venir ?
La Force licorne, je le rappelle, fait partie des Forces impartiales et que d’ores et déjà la Force licorne est en appui de la Force de l’Onuci. Dans la sécurisation générale des élections, l’Onuci a d’ores et déjà un rôle écrit dans le mandat actuel, c’est celui de venir en appui des Forces de Côte d’Ivoire. Nous sommes dans un pays souverain. Le pays doit être capable d’assumer la sécurisation des élections. La Force licorne derrière l’Onuci participera avec son expertise, plus particulièrement sur la zone de région d’Abidjan, à la sécurisation de l’ensemble du pays.
En apportant également de la logistique.
Le moment venu, il sera temps de réfléchir à la façon dont les Forces impartiales et Licorne en particulier doivent contribuer à la sécurisation générale des élections.
Retranscrit par Touré Abdoulaye