24 communications en sept ateliers et trois séances plénières. Tel est le programme des réflexions du 2ème pré-colloque sur le cinquantenaire qui se tient, depuis hier jusqu`à demain, à San Pedro. Sur le thème «Les conditions économiques de l`indépendance à l`ère de la mondialisation : Mythes et réalités».
Le 2ème pré-colloque sur l`âge d`or de la Côte d`Ivoire a été ouvert hier, au centre culturel de la capitale du Bas-Sassandra. Pendant trois jours, des universitaires (sociologues, géographes, politologues, économistes, biotechnologues, musico-thérapeutes, juristes, etc.,) feront le bilan des acquis économiques de notre pays pour dégager les perspectives d`un développement plus dynamique. Pierre Kipré, le président de la commission nationale de l`organisation
du cinquantenaire, a salué toutes ces éminences grises, venues également du Sénégal, du Ghana, du Niger, du Cameroun, pour leur présence à cette rencontre. « Nous sommes tous confrontés à la même interrogation majeure du « que faire? » face aux agressions plus ou moins ouvertes contre notre indépendance», a-t-il expliqué avant de poursuivre : « Nous ne savons pas toujours quel visage prennent nos agresseurs quand le faible poids de notre continent dans la production mondiale de biens et de services sert de prétexte à la présence massive de prédateurs de tout acabit ». L`ambassadeur de Côte d`Ivoire en France a par ailleurs relevé que si l`Afrique est à la traîne, c`est parce qu`en interne, la capacité de production et de mobilisation des richesses est faible. A cela s`ajoute, à l`en croire, la difficile intégration économique régionale des Etats due aux conflits de leadership politique entre les dirigeants. « Spécialistes et praticiens de nos économies, nos populations de San Pedro, de Côte d`Ivoire et d`Afrique subsaharienne, souhaitent que vos analyses savantes débouchent sur les axes possibles du meilleur futur, pour leur redonner l`espoir suscité par la proclamation des indépendances en 1960», a-t-il argué à l`endroit des participants tout en insistant pour dire que ceci est leur «devoir». «Nous ne devrons plus être, en 1960, le sujet principal des discours sur l`aide, fût-elle humanitaire! (…) Aidez-nous, par la puissance de votre intelligence que nous savons féconde, à briser les chaînes de la pauvreté, nouveau nom de l`esclavage au temps de la mondialisation», a interpellé l`ex-ministre de l`Education nationale.
Le président de la cérémonie, Laurent Dona Fologo, a invité les participants à être «courageux» dans leurs réflexions en se démarquant de toute pesanteur politique et idéologique. Au-delà des danses et chants, a-t-il soutenu, le plus important est la réflexion. A l`en croire, l`indépendance économique est «la vraie indépendance». Confiant un propos d`Houphouët-Boigny, le président du Conseil économique et social a révélé: «Le président Houphouet nous disait que notre indépendance était nominale, artificielle. Et que le temps viendra où il faudra que les jeunes se battent pour conquérir la vraie indépendance, l`indépendance économique». Ce qui, de son avis, passe par la formation des jeunes. D`où la nécessité d`investir dans la recherche pour être au même niveau que les pays occidentaux. Pour le maire de la Cité de Saint Pierre, que la Côte d`Ivoire qui s`était positionnée comme moteur de l`économie sous-régionale n`ait pu poursuivre sur sa lancée, est un fait qui mérite qu`on s`interroge sur les raisons de ses difficultés actuelles pour dégager les perspectives.
Trois communications ont été prononcées notamment sur ‘’Les monnaies africaines entre intégration et souveraineté’’ par le Dr Pierre Dagbo Godé et Le financement du développement en Afrique de l`ouest et ses perspectives à long terme, par Janvier Litsé.
Bamba K. Inza, envoyé spécial
Le 2ème pré-colloque sur l`âge d`or de la Côte d`Ivoire a été ouvert hier, au centre culturel de la capitale du Bas-Sassandra. Pendant trois jours, des universitaires (sociologues, géographes, politologues, économistes, biotechnologues, musico-thérapeutes, juristes, etc.,) feront le bilan des acquis économiques de notre pays pour dégager les perspectives d`un développement plus dynamique. Pierre Kipré, le président de la commission nationale de l`organisation
du cinquantenaire, a salué toutes ces éminences grises, venues également du Sénégal, du Ghana, du Niger, du Cameroun, pour leur présence à cette rencontre. « Nous sommes tous confrontés à la même interrogation majeure du « que faire? » face aux agressions plus ou moins ouvertes contre notre indépendance», a-t-il expliqué avant de poursuivre : « Nous ne savons pas toujours quel visage prennent nos agresseurs quand le faible poids de notre continent dans la production mondiale de biens et de services sert de prétexte à la présence massive de prédateurs de tout acabit ». L`ambassadeur de Côte d`Ivoire en France a par ailleurs relevé que si l`Afrique est à la traîne, c`est parce qu`en interne, la capacité de production et de mobilisation des richesses est faible. A cela s`ajoute, à l`en croire, la difficile intégration économique régionale des Etats due aux conflits de leadership politique entre les dirigeants. « Spécialistes et praticiens de nos économies, nos populations de San Pedro, de Côte d`Ivoire et d`Afrique subsaharienne, souhaitent que vos analyses savantes débouchent sur les axes possibles du meilleur futur, pour leur redonner l`espoir suscité par la proclamation des indépendances en 1960», a-t-il argué à l`endroit des participants tout en insistant pour dire que ceci est leur «devoir». «Nous ne devrons plus être, en 1960, le sujet principal des discours sur l`aide, fût-elle humanitaire! (…) Aidez-nous, par la puissance de votre intelligence que nous savons féconde, à briser les chaînes de la pauvreté, nouveau nom de l`esclavage au temps de la mondialisation», a interpellé l`ex-ministre de l`Education nationale.
Le président de la cérémonie, Laurent Dona Fologo, a invité les participants à être «courageux» dans leurs réflexions en se démarquant de toute pesanteur politique et idéologique. Au-delà des danses et chants, a-t-il soutenu, le plus important est la réflexion. A l`en croire, l`indépendance économique est «la vraie indépendance». Confiant un propos d`Houphouët-Boigny, le président du Conseil économique et social a révélé: «Le président Houphouet nous disait que notre indépendance était nominale, artificielle. Et que le temps viendra où il faudra que les jeunes se battent pour conquérir la vraie indépendance, l`indépendance économique». Ce qui, de son avis, passe par la formation des jeunes. D`où la nécessité d`investir dans la recherche pour être au même niveau que les pays occidentaux. Pour le maire de la Cité de Saint Pierre, que la Côte d`Ivoire qui s`était positionnée comme moteur de l`économie sous-régionale n`ait pu poursuivre sur sa lancée, est un fait qui mérite qu`on s`interroge sur les raisons de ses difficultés actuelles pour dégager les perspectives.
Trois communications ont été prononcées notamment sur ‘’Les monnaies africaines entre intégration et souveraineté’’ par le Dr Pierre Dagbo Godé et Le financement du développement en Afrique de l`ouest et ses perspectives à long terme, par Janvier Litsé.
Bamba K. Inza, envoyé spécial