“Sous la pression du RHDP, Gbagbo annule le cinquantenaire”, pouvait-on lire, hier à la UNE du “Nouveau Réveil”, quotidien proche du PDCI-RDA. Le confrère écrit que : “Laurent Gbagbo a annoncé, samedi 1er mai au palais présidentiel d’Abidjan-plateau, lors de la fête du travail que le cinquantenaire de la Côte d’Ivoire prévu le 7 août prochain n’aura lieu qu’après les élections, singulièrement la présidentielle. Ainsi, comme il a indiqué, c’est le président élu qui présidera la cérémonie. Qui se trouve donc reportée”. Contrevérités ! Le président Gbagbo n’a pas annulé le cinquantenaire. Il a simplement dit que le défilé prévu le 7 août pourrait se faire après l’élection présidentielle. Voici ce qu’a dit exactement le chef de l’Etat : “Il y en a qui disent que Gbagbo veut utiliser le cinquantenaire pour faire sa campagne. Mais je vais les rassurer. Si d’ici le 7 août, on n’a pas encore fait les élections, on va faire le petit défilé ici comme d’habitude et nous allons rejeter le grand défilé militaire du cinquantenaire après les élections pour que le président sorti des urnes préside cette cérémonie”. Comme chacun peut le constater, les propos du président Gbagbo concernent seulement le défilé militaire et non l’ensemble des activités qui meublent la célébration du cinquantenaire. Ces activités se poursuivent sur toute l’étendue du territoire national et accordent un accent particulier à la réflexion autour du bilan des 50 ans passés et des perspectives pour les 50 prochaines années. Les prochains grands rendez-vous sont la présentation de la fresque chorégraphique et le pré-colloque de Daloa consacré aux questions environnementales. Ces deux activités sont prévues dans quelques semaines. J.D
Politique Publié le mardi 4 mai 2010 | Notre Voie
Gbagbo n’a pas annulé le cinquantenaire
© Notre Voie Par Emma1er mai - Les travailleurs présentent leurs doléances au président Laurent Gbagbo
Samedi 1er mai 2010. Abidjan, Palais présidentiel du Plateau. Le président Gbagbo assiste au défilé des travailleurs et à la présentation de leurs doléances