Le président de la Cgeci, Jean Kacou Diagou, a indiqué que "lorsqu'un pays grandit dans le déclin, son peuple grandit dans la souffrance, une souffrance sans fin". Pour Diagou, la Côte d'Ivoire, qui a 50 ans, a connu la grandeur de 1960 à 1980. A partir de 1980, la grande Côte d'Ivoire s'est arrêtée. Et depuis 1999, elle grandit dans la décadence et ses enfants continuent de souffrir. "La moitié de ses enfants ne mange pas à leur faim, la moitié de ses enfants en âge de se scolariser n'a pas accès à l'école, la moitié de ses enfants en âge de travailler, ne travaille pas, bon nombre de ses enfants n'ont pas accès aux soins de santé de base, bon nombre de ses enfants n'ont pas accès à l'eau potable, un grand nombre de ses filles et de ses fils se prostituent parce qu'ils ont faim, sa jeunesse a perdu tout espoir parce qu'abandonnée à elle-même, ..." a déploré le président de la Cgeci. Cependant pour lui, la Côte d'Ivoire peut se relever, doit se relever et savoir "surtout toujours rebondir". A l'instar du Japon, des Etats-Unis. Dans son hymne à l'espérance, Diagou fonde son espoir sur les fils et les filles de la Côte d'Ivoire qui se doteront d'une vision de grandeur pour leur pays, la vision d'une Côte d'Ivoire meilleure, forte et dynamique avec en prime la recherche de l'excellence où chacun inventera son propre bonheur. D'où la tenue, selon Diagou, de cet atelier qui doit tracer les sillons d'une Côte d'Ivoire développée dans les 30 prochaines années. "Nous ne faillirons pas parce que nous avons l'obligation de laisser à nos enfants et à nos petits-enfants, une Côte d'Ivoire où il fait bon vivre, grande, performante, dynamique et en perpétuel défi du meilleur", a exprimé Diagou.
J.E.A.
J.E.A.