Kindo Souleymane, jeune acheteur de produit âgé de 29 ans, ne rentrera pas vivant chez lui à Gohouo, dans la sous-préfecture de Bangolo. Il vient de livrer du cacao à Bahésebon, village-centre de la sous-préfecture de Guéhiébly. Souleymane travaille pour le compte de Ouédraogo Norbert. L’operateur économique lui a remis cinq millions de Fcfa pour l’achat du produit. Selon les témoignages recueillis, Souleymane, sur le chemin du retour, était à 5 kilomètres de Gohouo. Quand des individus dont le nombre et l’identité restent méconnus, tapis dans la broussaille envahissent la route et l’obligent à arrêter sa moto. C’est là que le corps sans vie de Kindo a été retrouvé. Koné Ibrahim, commandant de la brigade mixte de Gendarmerie, révèle que l’homme aurait reçu un coup de gourdin sur la nuque avant d’être mutilé à la tempe droite à coups de machette. Aucune trace de combat n’a été constatée.
La gendarmerie qui avait à ses côtés la police onusienne, a retrouvé la somme de 1.600 Fcfa sur la victime qui gisait près de sa moto dans une mare de sang. Le pantalon jean descendu jusqu’aux genoux. « En plus de cette petite somme, nous avons retrouvé sa moto intacte sur laquelle se trouvait des colis qu’il avait acquis à Bahésebon contenant des produits phytosanitaires et des tenus vestimentaires », a ajouté le commandant de brigade. Les parents et proches de la victime rejettent la thèse d’assassinat à coups de machette. « Ils ont tiré sur notre frère avec un fusil à bout portant, et ils lui ont explosé la tête au niveau de la trempe droite. Nous avons ramassé les morceaux de son crâne éparpillés sur le lieu du crime. Des coups de machette ne peuvent pas mettre la tête d’un individu dans cet état», affirme un ami à Kindo Souleymane. Qui a ajouté que son ami avait près de cinq millions de francs CFA sur lui. Ce dernier, très en colère, est presque sûr que les criminels se trouvent dans le village de Gohouo ou ses environs. En tout cas, la tension était très vive dans le village. C’est la troisième fois depuis le mois de février dernier que d’honnêtes personnes sont assassinées dans les environs de ce village. Le président de l’amicale des planteurs burkinabè de Côte d’Ivoires pour le développement, Ouédraogo Issaka, qui s’est rendu dans ce village, a essayé de calmer les esprits avant de demander au commandant de brigade mixte de gendarmerie de faire en sorte que toute la lumière soit faite sur ces assassinats qui sont très fréquents dans la région. « Le triomphe de la vérité pourra faire baisser la tension et donner un peu plus d’assurance à ces populations qui veulent elles-mêmes mettre en place leurs propres groupes d’auto-défense », conseille-t-il.
Kindo Ousseny à Man
La gendarmerie qui avait à ses côtés la police onusienne, a retrouvé la somme de 1.600 Fcfa sur la victime qui gisait près de sa moto dans une mare de sang. Le pantalon jean descendu jusqu’aux genoux. « En plus de cette petite somme, nous avons retrouvé sa moto intacte sur laquelle se trouvait des colis qu’il avait acquis à Bahésebon contenant des produits phytosanitaires et des tenus vestimentaires », a ajouté le commandant de brigade. Les parents et proches de la victime rejettent la thèse d’assassinat à coups de machette. « Ils ont tiré sur notre frère avec un fusil à bout portant, et ils lui ont explosé la tête au niveau de la trempe droite. Nous avons ramassé les morceaux de son crâne éparpillés sur le lieu du crime. Des coups de machette ne peuvent pas mettre la tête d’un individu dans cet état», affirme un ami à Kindo Souleymane. Qui a ajouté que son ami avait près de cinq millions de francs CFA sur lui. Ce dernier, très en colère, est presque sûr que les criminels se trouvent dans le village de Gohouo ou ses environs. En tout cas, la tension était très vive dans le village. C’est la troisième fois depuis le mois de février dernier que d’honnêtes personnes sont assassinées dans les environs de ce village. Le président de l’amicale des planteurs burkinabè de Côte d’Ivoires pour le développement, Ouédraogo Issaka, qui s’est rendu dans ce village, a essayé de calmer les esprits avant de demander au commandant de brigade mixte de gendarmerie de faire en sorte que toute la lumière soit faite sur ces assassinats qui sont très fréquents dans la région. « Le triomphe de la vérité pourra faire baisser la tension et donner un peu plus d’assurance à ces populations qui veulent elles-mêmes mettre en place leurs propres groupes d’auto-défense », conseille-t-il.
Kindo Ousseny à Man