Il existe des gens qui aiment profiter des fruits du labeur des autres. C’est le cas de Valia Ibrahima, burkinabé de 33 ans, qui se dit cultivateur. Alors qu’il n’a aucun pied de cacao, c’est lui qui passe de plantation en plantation pour cueillir les cabosses. Il les fait sécher à un endroit tenu secret. Mais il sera découvert, dans la matinée du 10 avril, par Hien Sié, son voisin. Celui-ci informe son entourage qui, pour la plupart, se plaignait de la disparition de leurs cabosses. Ils mettent une stratégie pour prendre le voleur sur les faits. Ibrahima, après avoir séché les fèves volées, retourne les récupérer pour la vente. Pendant qu’il s’attelait à mettre le produit agricole dans un sac, il est pris par ses voisins. Il reconnaît les faits mais tente de les minimiser. « Ce que j’ai volé ne peut même pas atteindre 3 kg », dit-il à la barre. Peu importe la quantité. Les faits de vol sont établis. Il est coupable. Il est jeté en prison pour 3 mois. A sa sortie Ibrahima payera une amende de 50 mille Fcfa.
3 mois pour Eric
Djédjé Gnaly Eric se présente à la barre dans une tenue complètement en haillon. Il lui est reproché d’avoir volé des fèves de cacao appartenant à Sery Stéphane. Celui-ci venait de sécher ses fèves de cacao dans la cour de son domicile puis il a vagué à d’autres occupations, sûr que son produit était en sécurité. C’était mal connaître Eric et son complice qui s’introduisent incognito à son domicile. Les malhonnêtes fourrent les fèves exposées au soleil dans deux sacs, et prennent la direction de la sous-préfecture de Bayota, à la recherche d’un éventuel preneur. Pendant ce temps, les enquêtes menées par la victime le conduisent sur la piste de Bayota. Précisément dans le magasin d’un acheteur de produit. C’est justement dans ce magasin qu’il appréhende Eric et son acolyte mais ce dernier réussit à s’enfuir. Eric est maîtrisé et mis aux arrêts. Mais, à la barre du tribunal de Gagnoa, il nie les faits et rejette toute la responsabilité sur son complice fugitif. « Le voleur, c’est mon petit beau frère qui a fui », se défend-il. Pourtant il n’arrive pas à convaincre le tribunal sur les raisons de sa présence à Bayota et surtout dans le magasin de vente de produits agricoles. « J’y suis allé dans l’intention de réparer mon téléphone portable », balbutie-t-il. Eric est déclaré coupable. Il va au cachot pour 3 mois et versera la somme de 30 mille Fcfa comme amende.
Une sélection de Alain Kpapo à Gagnoa
3 mois pour Eric
Djédjé Gnaly Eric se présente à la barre dans une tenue complètement en haillon. Il lui est reproché d’avoir volé des fèves de cacao appartenant à Sery Stéphane. Celui-ci venait de sécher ses fèves de cacao dans la cour de son domicile puis il a vagué à d’autres occupations, sûr que son produit était en sécurité. C’était mal connaître Eric et son complice qui s’introduisent incognito à son domicile. Les malhonnêtes fourrent les fèves exposées au soleil dans deux sacs, et prennent la direction de la sous-préfecture de Bayota, à la recherche d’un éventuel preneur. Pendant ce temps, les enquêtes menées par la victime le conduisent sur la piste de Bayota. Précisément dans le magasin d’un acheteur de produit. C’est justement dans ce magasin qu’il appréhende Eric et son acolyte mais ce dernier réussit à s’enfuir. Eric est maîtrisé et mis aux arrêts. Mais, à la barre du tribunal de Gagnoa, il nie les faits et rejette toute la responsabilité sur son complice fugitif. « Le voleur, c’est mon petit beau frère qui a fui », se défend-il. Pourtant il n’arrive pas à convaincre le tribunal sur les raisons de sa présence à Bayota et surtout dans le magasin de vente de produits agricoles. « J’y suis allé dans l’intention de réparer mon téléphone portable », balbutie-t-il. Eric est déclaré coupable. Il va au cachot pour 3 mois et versera la somme de 30 mille Fcfa comme amende.
Une sélection de Alain Kpapo à Gagnoa
