Le 1er mai dernier les travailleurs du monde entier ont été célébrés à travers la fête qui leur est chaque année dédiée. Pour les syndicats et associations professionnelles, c’est l’occasion de présenter des doléances au patronat. Lors, d’une cérémonie qui s’est déroulée au palais présidentiel, le président Laurent Gbagbo a rendu hommage aux travailleurs qui, pour la plus part, ignorent leurs droits.
Après le défilé traditionnel qui caractérise chaque 1er mai, les centrales syndicales ont convergé vers le palais présidentiel pour soumettre quelques doléances au chef de l’Etat. L’Ugtci, la Fesaci, Dignité, pour ne citer que celles là ont d’une seule voix réclamé l’organisation de l’élection présidentielle, seule condition, selon Ebagnrin Joseph, Niamien Messou et Mahan Gahé Basile, pour assurer la stabilité sociale en vue de garantir le développement économique dont les bénéficiaires seront travailleurs. Ils ont par ailleurs demandé au président Laurent Gbagbo de tout mettre en œuvre pour alléger les souffrances des populations ivoiriennes qui ont du mal à se nourrir, à cause de la cherté de la vie. C’est pourquoi ils ont plaidé pour que le coût des denrées de première nécessité et de grande consommation soit réduit. Il s’agit notamment des coûts des cautions de loyers, ainsi que des transports. Laurent Gbagbo a salué la sagesse de l`ensemble des travailleurs ‘’qui n`ont ménagé aucun effort’’ selon lui, pour maintenir une trêve sociale. A propos de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), le président de la République a demandé aux travailleurs de veiller à ce que leurs employeurs versent les droits de cotisations sociales car, a-t-il dit, des employeurs véreux prélèvent l’Impôt général sur le revenu (IGR) sur les salaires qui ne sont jamais reversés à la CNPS. Aussi leur a-t-il demandé d`exiger un bulletin de paie ou encore d`ouvrir un compte bancaire pour le virement de leurs salaires. Le président a aussi souhaité que l`IGR prélevé sur les salaires des femmes soit équitable à celui des hommes. S’adressant aux employeurs, il leur a demandé d`aider la Cnps à payer les retraités. Laurent Gbagbo a également plaidé auprès du patronat pour que soit mis un terme aux stages permanents auxquels sont soumis les nouveaux diplômés dans les entreprises. « Il faut mettre fin à la politique de stagiaires à vie, c`est de l`exploitation », a-t-il conseillé. Et de promettre incessamment la résolution de cette question, de concert avec le ministère de tutelle pour que les stagiaires soient désormais embauchés. Laurent Gbagbo a déploré la cherté de la vie contre laquelle, il a dit ne pas avoir les moyens adéquats de lutte. « Dans le monde entier tout augmente, c`est donc une réalité mondiale et le dire ce n`est pas dans le but de vouloir dédouaner le gouvernement` », a-t-il regretté. Sur la question des ex- employés de la Poste de Côte d`Ivoire, le chef de l’Etat a dit être à bout d`idée pour la sauvegarde de leurs emplois. Pour lui en effet, l`activité postale aussi bien en Côte d`Ivoire comme partout dans le monde, est aujourd`hui confrontée à la concurrence des nouvelles techniques de l’information et de la communication (Ntic). « Il nous faut réfléchir pour trouver les moyens pour redynamiser ce secteur pour la préservation des emplois ». L`industrie du bois a aussi été au centre des préoccupations. Le président de la République a émis le vœu que soit préservé le patrimoine forestier en faisant recours à l`importation du bois des autres pays. « Il faut arrêter d`abattre les arbres en Côte d`Ivoire. Cela nous évitera beaucoup de problèmes, notamment ceux relatifs à la perte des emplois dans ce secteur », a fait remarquer Laurent Gbagbo. La fête du travail a été marquée par l’absence de plusieurs membres du gouvernement dont le premier ministre Soro Guillaume et plusieurs ministres de l’opposition.
Idrissa Konaté
Légende : Afin de préserver le patrimoine forestier, Laurent Gbagbo demande que les arbres ne soient plus abattus.
Après le défilé traditionnel qui caractérise chaque 1er mai, les centrales syndicales ont convergé vers le palais présidentiel pour soumettre quelques doléances au chef de l’Etat. L’Ugtci, la Fesaci, Dignité, pour ne citer que celles là ont d’une seule voix réclamé l’organisation de l’élection présidentielle, seule condition, selon Ebagnrin Joseph, Niamien Messou et Mahan Gahé Basile, pour assurer la stabilité sociale en vue de garantir le développement économique dont les bénéficiaires seront travailleurs. Ils ont par ailleurs demandé au président Laurent Gbagbo de tout mettre en œuvre pour alléger les souffrances des populations ivoiriennes qui ont du mal à se nourrir, à cause de la cherté de la vie. C’est pourquoi ils ont plaidé pour que le coût des denrées de première nécessité et de grande consommation soit réduit. Il s’agit notamment des coûts des cautions de loyers, ainsi que des transports. Laurent Gbagbo a salué la sagesse de l`ensemble des travailleurs ‘’qui n`ont ménagé aucun effort’’ selon lui, pour maintenir une trêve sociale. A propos de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), le président de la République a demandé aux travailleurs de veiller à ce que leurs employeurs versent les droits de cotisations sociales car, a-t-il dit, des employeurs véreux prélèvent l’Impôt général sur le revenu (IGR) sur les salaires qui ne sont jamais reversés à la CNPS. Aussi leur a-t-il demandé d`exiger un bulletin de paie ou encore d`ouvrir un compte bancaire pour le virement de leurs salaires. Le président a aussi souhaité que l`IGR prélevé sur les salaires des femmes soit équitable à celui des hommes. S’adressant aux employeurs, il leur a demandé d`aider la Cnps à payer les retraités. Laurent Gbagbo a également plaidé auprès du patronat pour que soit mis un terme aux stages permanents auxquels sont soumis les nouveaux diplômés dans les entreprises. « Il faut mettre fin à la politique de stagiaires à vie, c`est de l`exploitation », a-t-il conseillé. Et de promettre incessamment la résolution de cette question, de concert avec le ministère de tutelle pour que les stagiaires soient désormais embauchés. Laurent Gbagbo a déploré la cherté de la vie contre laquelle, il a dit ne pas avoir les moyens adéquats de lutte. « Dans le monde entier tout augmente, c`est donc une réalité mondiale et le dire ce n`est pas dans le but de vouloir dédouaner le gouvernement` », a-t-il regretté. Sur la question des ex- employés de la Poste de Côte d`Ivoire, le chef de l’Etat a dit être à bout d`idée pour la sauvegarde de leurs emplois. Pour lui en effet, l`activité postale aussi bien en Côte d`Ivoire comme partout dans le monde, est aujourd`hui confrontée à la concurrence des nouvelles techniques de l’information et de la communication (Ntic). « Il nous faut réfléchir pour trouver les moyens pour redynamiser ce secteur pour la préservation des emplois ». L`industrie du bois a aussi été au centre des préoccupations. Le président de la République a émis le vœu que soit préservé le patrimoine forestier en faisant recours à l`importation du bois des autres pays. « Il faut arrêter d`abattre les arbres en Côte d`Ivoire. Cela nous évitera beaucoup de problèmes, notamment ceux relatifs à la perte des emplois dans ce secteur », a fait remarquer Laurent Gbagbo. La fête du travail a été marquée par l’absence de plusieurs membres du gouvernement dont le premier ministre Soro Guillaume et plusieurs ministres de l’opposition.
Idrissa Konaté
Légende : Afin de préserver le patrimoine forestier, Laurent Gbagbo demande que les arbres ne soient plus abattus.