Mme la porte-parole principale du candidat Alassane Dramane Ouattara, le président Laurent Gbagbo a prophétisé à la clôture de la fête de la liberté qu’un homme du nord serait à la tête du pays et a accusé les nordistes de violence pour accéder au pouvoir d’Etat. N’est-ce pas là une provocation de trop ?
Il a donc la certitude qu’il sera battu par cet homme du nord et décide alors de bloquer le processus électoral pour se maintenir au pouvoir ! Ce n’est certainement pas une attitude démocratique.
Faisons dans tous les cas très attention aux propos de Laurent GBAGBO parce tout le monde peut accéder au pouvoir d’Etat. Lui-même est de l’ouest, bété, et chef d’Etat depuis 2000. La fonction de chef d’Etat n’est pas rattachée à une ethnie ou à une région. Il faut faire attention car de tels propos sont tendancieux.
Si OUATTARA, homme du nord est élu par les ivoiriens, ce sera certainement sur la base de son expérience, de son ambitieux et pertinent programme, et non de son appartenance régionale.
Et je suis choquée qu’il jette le discrédit sur un groupe d’ivoiriens de façon aussi légère. Que recherche-t-il exactement ? C’est curieux et même dangereux comme affirmation quand on sait que le chef de l’Etat est garant de l’unité nationale.
Est-ce que le fait que monsieur BLE GOUDE ait fraudé pour avoir une licence suffit pour dire que tous les hommes du centre-ouest ont de faux diplômes ?
Pourquoi a-t-il choisi Malick COULIBALY qui est du nord comme Directeur National de Campagne, pendant qu’il accuse les nordistes d’être des putschistes et des violents ?
Posez plutôt cette question à tous ces cadres du nord dont FOLOGO, Malick COULIBALY et les autres qui s’allient à Laurent GBAGBO pendant qu’il méprise et diabolise gratuitement et méchamment leur communauté.
Laurent GBAGBO est vraisemblablement hanté par les hommes du nord. Ce n’est pas du tout rassurant !
Il promet également les élections en 2010 après le toilettage de la liste blanche. Quel est votre commentaire ?
Qu’a-t-il dit de nouveau ? Rien du tout ! Relisez son intervention, vous vous rendrez compte qu’il a simplement répété ce qu’il annonce depuis toujours, c’est-à-dire le ‟nettoyage” de la liste blanche, et rien d’autre.
Tout le monde sait que l’élection présidentielle aurait dû se tenir début mai 2010 et pas après. Laurent KOUDOU a déjà expliqué que ce n’est pas ce qu’il dit que nous devons écouter mais plutôt ce qu’il ne dit pas. Et ici, je comprends que Laurent KOUDOU nous dit qu’il n’ira à l’élection qu’avec la liste que le FPI aura établie et avec Désiré TAGRO pour l’organiser. Autrement, le processus restera bloqué jusqu’à nouvel ordre.
Conclusion : il nous revient à tous, filles et fils de la Côte d’Ivoire, de prendre nos responsabilités pour exiger la reprise immédiate du processus électorale et la date de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais.
J’en profite donc pour lancer un appel pressent à tous les ivoiriens face au danger qui guette notre pays, à toutes les forces vives : travailleurs, commerçants, transporteurs, élèves, étudiants, planteurs, soutenons tous la marche des jeunes prévue pour se tenir le 15 mai prochain. L’avenir de notre pays en dépend. Nous n’avons pas le choix.
Il a également promis reporter la fête du cinquantenaire si l’élection présidentielle n’a pas lieu avant le 1er août 2010. Il semble avoir compris les menaces de l’opposition.
Restons vigilants ! C’est Laurent GBAGBO qui a parlé, et c’est sa même bouche qui peut dire autre chose une autre fois.
Prenons garde ! Soit il est confronté à de très gros problèmes financiers qui l’empêchent d’aller jusqu’au bout de son projet, soit il pense ainsi démontrer à l’opinion qu’il est préoccupé par l’organisation de l’élection présidentielle et la sortie de crise. Il veut donc manipuler l’opinion et flouer encore une fois les ivoiriens.
Et puis, avec qui va-t-il faire ce jubilé ? Avec la minorité présidentielle ou avec les ivoiriens ? Le cinquantenaire n’est pas la fête de la liberté. C’est tant mieux s’il l’a compris.
Ce que nous lui demandons, c’est la reprise du processus électorale et la date de l’élection présidentielle. Tout le reste n’est que vain bavardage.
Le communiqué conjoint du Premier Ministre et du Président de la CEI annonce la reprise du processus pour lundi 10 mai prochain avec le contentieux électoral. Les choses semblent rentrer dans l’ordre à présent.
Ce communiqué est tout simplement ahurissant et révoltant !
Comment peut-on au cours d’un match de football, pendant la pause et avant le début des prolongations, changer brusquement les règles du jeu, sous la menace d’une équipe même si ses supporters sont des hooligans !
Le FPI ne peut pas nous imposer son diktat plus longtemps. D’où viennent ces comités de réclamations ?
Le FPI est en train de nous imposer son nouveau plan diabolique pour contourner les CEI locales. C’est inacceptable et indigeste !
De plus, selon le chronogramme publié, le contentieux qui est en principe prévu pour durer 21 jours, durera 71 jours. Pourquoi un tel revirement au mépris des derniers engagements pris à la faveur de la récente visite du facilitateur ?
Je suis de plus en plus convaincue que GBAGBO n’ira pas à l’élection présidentielle tant qu’il sera chef de l’Etat. Il a d’ailleurs affirmé devant des travailleurs médusés, le 1er mai, que c’est lui Laurent KOUDOU qui va certifier la liste électorale. Le processus, l’APO, le facilitateur et l’ONU, il n’en a cure ! Sur quelle planète sommes-nous ?
L’évolution de la situation prend une allure dangereuse et extrêmement préoccupante pour la paix et la sortie de crise.
Le FPI et Laurent GBAGBO constituent de réels dangers pour les ivoiriens et pour la sortie de crise. Ils méprisent les souffrances du peuple. Il faut les empêcher d’aller plus loin.
Interview réalisée par www.ivoircampagne.net
Il a donc la certitude qu’il sera battu par cet homme du nord et décide alors de bloquer le processus électoral pour se maintenir au pouvoir ! Ce n’est certainement pas une attitude démocratique.
Faisons dans tous les cas très attention aux propos de Laurent GBAGBO parce tout le monde peut accéder au pouvoir d’Etat. Lui-même est de l’ouest, bété, et chef d’Etat depuis 2000. La fonction de chef d’Etat n’est pas rattachée à une ethnie ou à une région. Il faut faire attention car de tels propos sont tendancieux.
Si OUATTARA, homme du nord est élu par les ivoiriens, ce sera certainement sur la base de son expérience, de son ambitieux et pertinent programme, et non de son appartenance régionale.
Et je suis choquée qu’il jette le discrédit sur un groupe d’ivoiriens de façon aussi légère. Que recherche-t-il exactement ? C’est curieux et même dangereux comme affirmation quand on sait que le chef de l’Etat est garant de l’unité nationale.
Est-ce que le fait que monsieur BLE GOUDE ait fraudé pour avoir une licence suffit pour dire que tous les hommes du centre-ouest ont de faux diplômes ?
Pourquoi a-t-il choisi Malick COULIBALY qui est du nord comme Directeur National de Campagne, pendant qu’il accuse les nordistes d’être des putschistes et des violents ?
Posez plutôt cette question à tous ces cadres du nord dont FOLOGO, Malick COULIBALY et les autres qui s’allient à Laurent GBAGBO pendant qu’il méprise et diabolise gratuitement et méchamment leur communauté.
Laurent GBAGBO est vraisemblablement hanté par les hommes du nord. Ce n’est pas du tout rassurant !
Il promet également les élections en 2010 après le toilettage de la liste blanche. Quel est votre commentaire ?
Qu’a-t-il dit de nouveau ? Rien du tout ! Relisez son intervention, vous vous rendrez compte qu’il a simplement répété ce qu’il annonce depuis toujours, c’est-à-dire le ‟nettoyage” de la liste blanche, et rien d’autre.
Tout le monde sait que l’élection présidentielle aurait dû se tenir début mai 2010 et pas après. Laurent KOUDOU a déjà expliqué que ce n’est pas ce qu’il dit que nous devons écouter mais plutôt ce qu’il ne dit pas. Et ici, je comprends que Laurent KOUDOU nous dit qu’il n’ira à l’élection qu’avec la liste que le FPI aura établie et avec Désiré TAGRO pour l’organiser. Autrement, le processus restera bloqué jusqu’à nouvel ordre.
Conclusion : il nous revient à tous, filles et fils de la Côte d’Ivoire, de prendre nos responsabilités pour exiger la reprise immédiate du processus électorale et la date de l’élection présidentielle dans les plus brefs délais.
J’en profite donc pour lancer un appel pressent à tous les ivoiriens face au danger qui guette notre pays, à toutes les forces vives : travailleurs, commerçants, transporteurs, élèves, étudiants, planteurs, soutenons tous la marche des jeunes prévue pour se tenir le 15 mai prochain. L’avenir de notre pays en dépend. Nous n’avons pas le choix.
Il a également promis reporter la fête du cinquantenaire si l’élection présidentielle n’a pas lieu avant le 1er août 2010. Il semble avoir compris les menaces de l’opposition.
Restons vigilants ! C’est Laurent GBAGBO qui a parlé, et c’est sa même bouche qui peut dire autre chose une autre fois.
Prenons garde ! Soit il est confronté à de très gros problèmes financiers qui l’empêchent d’aller jusqu’au bout de son projet, soit il pense ainsi démontrer à l’opinion qu’il est préoccupé par l’organisation de l’élection présidentielle et la sortie de crise. Il veut donc manipuler l’opinion et flouer encore une fois les ivoiriens.
Et puis, avec qui va-t-il faire ce jubilé ? Avec la minorité présidentielle ou avec les ivoiriens ? Le cinquantenaire n’est pas la fête de la liberté. C’est tant mieux s’il l’a compris.
Ce que nous lui demandons, c’est la reprise du processus électorale et la date de l’élection présidentielle. Tout le reste n’est que vain bavardage.
Le communiqué conjoint du Premier Ministre et du Président de la CEI annonce la reprise du processus pour lundi 10 mai prochain avec le contentieux électoral. Les choses semblent rentrer dans l’ordre à présent.
Ce communiqué est tout simplement ahurissant et révoltant !
Comment peut-on au cours d’un match de football, pendant la pause et avant le début des prolongations, changer brusquement les règles du jeu, sous la menace d’une équipe même si ses supporters sont des hooligans !
Le FPI ne peut pas nous imposer son diktat plus longtemps. D’où viennent ces comités de réclamations ?
Le FPI est en train de nous imposer son nouveau plan diabolique pour contourner les CEI locales. C’est inacceptable et indigeste !
De plus, selon le chronogramme publié, le contentieux qui est en principe prévu pour durer 21 jours, durera 71 jours. Pourquoi un tel revirement au mépris des derniers engagements pris à la faveur de la récente visite du facilitateur ?
Je suis de plus en plus convaincue que GBAGBO n’ira pas à l’élection présidentielle tant qu’il sera chef de l’Etat. Il a d’ailleurs affirmé devant des travailleurs médusés, le 1er mai, que c’est lui Laurent KOUDOU qui va certifier la liste électorale. Le processus, l’APO, le facilitateur et l’ONU, il n’en a cure ! Sur quelle planète sommes-nous ?
L’évolution de la situation prend une allure dangereuse et extrêmement préoccupante pour la paix et la sortie de crise.
Le FPI et Laurent GBAGBO constituent de réels dangers pour les ivoiriens et pour la sortie de crise. Ils méprisent les souffrances du peuple. Il faut les empêcher d’aller plus loin.
Interview réalisée par www.ivoircampagne.net