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Politique Publié le mardi 4 mai 2010 | Notre Voie

Fête de la liberté 2010 - Malick N’Diaye et Paulin Djité portent un regard critique sur le pouvoir FPI

© Notre Voie Par Prisca
Politique/Front populaire ivoirien: Ouverture de la 20è édition de la Fête de la liberté, en présence du président du parti, M. Pascal Affi N`guessan
Jeudi 29 avril 2010. Abidjan, Yopougon. Célébration de la Fête de la Liberté sur le site du futur siège du Front populaire ivoirien (FPI)
Les dirigeants du Front populaire ivoirien voulaient, à la faveur de la célébration du 20ème anniversaire de la fête de la Liberté, savoir ce que l’extérieur pense de la gestion du pouvoir par le FPI. Selon Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, président de la Commission scientifique, le FPI qui ne veut rien caché a opté après des discussions en interne pour des personnes au-delà des frontières ivoiriennes. C’est ainsi que Malick N’Diaye, docteur d’Etat en Sociologie, maître de conférences à l’Université Cheick Anta Diop de Dakar (Sénégal) et Paulin Goupognon Djité, professeur à NAATI 3 à Sydney (Australie), ont été invités par le Comité d’organisation de la Fête de la liberté 2010. Livrée au Palais de la culture à Treichville, la communication de Malick N’Diaye s’est axée sur la gestion de la question des étrangers ouest-africains par le pouvoir FPI. Alors que Paulin Djité a abordé la gestion du pouvoir par les refondateurs. Malick N’Diaye a présenté la question des étrangers ouest-africains vivant sur le sol ivoirien comme l’un des problèmes majeurs auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée. Il estime que si ce problème est mal géré, le pays ne connaîtra pas la paix. Et tous les efforts et sacrifices consentis par le FPI seront vains. Parce que, selon lui, le FPI et tous ses pourfendeurs internes et à l’extérieur n’ont pas la même conception des étrangers. Il a indiqué que la Côte d’Ivoire est le pays qui compte le plus d’étrangers en Afrique et dans le monde. Selon lui, le pourcentage des étrangers tourne autour de 2 à 3% dans la plupart des pays ouest-africains, alors qu’il est 25% en Côte d’Ivoire. «La Côte d’Ivoire ne sera pas libre ni démocratique tant que la question des étrangers ne sera pas abordée et résolue avec les mêmes méthodes et les démarches qui siéent aux autres secteurs. La question des étrangers est connue en Côte d’Ivoire. Elle n’est pour autant reconnue pour ce qu’elle est et pour ce qu’elle pèse», a-t-il averti. Avant d’ajouter que «s’il y a un ventre mou de la refondation et du FPI, c’est bien la question des étrangers. Elle est en mesure de ruiner les efforts et les sacrifices consentis par les générations des Mémel-Fotê, Ki-Zerbo, celle des années 58, ainsi que celle des Gbagbo, Sangaré, Kokora, Zadi Zaourou, Simone Gbagbo, c’est-à-dire la relève de 68, sans compter la génération des Koulibaly, Affi et autres». Malick N’Diaye a invité le pouvoir FPI à communiquer davantage afin de situer l’extérieur sur les réalités du problème des étrangers. Paulin Goupognon Djité a constaté pour sa part que les défis auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée restent nombreux et multiformes. Il estime que le FPI et la Côte d’Ivoire paient le prix de la volonté des refondateurs de rompre les liens de dépendance économique et politique avec la France. «En voulant imprimer un nouveau cours au destin de la Côte d’Ivoire, les refondateurs se sont attirés le courroux de l’ancien colonisateur», a-t-il révélé. Pourtant, indique-t-il, le FPI avait un bon projet de société pour la libération politique et économique de la Côte d’Ivoire contrarié par l’opposition et la France. Et Paulin Djité qui refuse que les responsables du FPI se cachent derrière les agissements négationnistes de l’opposition ivoirienne et de l’ancien colonisateur les invite à tout mettre en œuvre pour sortir le peuple de la souffrance. Car, avertit-il, «les Ivoiriens n’ont confié leur destin ni à l’opposition ni à la rébellion ni à l’ancien colonisateur». Dès lors, le pouvoir FPI doit régler avec détermination et fermeté, la sortie de crise, les problèmes de l’école et de la santé etc. Paulin Djité, a soutenu, par ailleurs, que le FPI ne communique pas assez. Il a vivement recommandé au FPI de formuler une politique de communication de ses idéaux aux fins de non seulement soigner son image, mais d’énoncer sa vision dans la conduite des affaires de l’Etat. Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
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