L’Etat de Côte d’Ivoire a opéré un choix de transparence dans la gestion des deniers publics. Ce modèle de bonne gouvernance rétablit définitivement la confiance avec les partenaires financiers et est un motif de fierté.
Beaucoup d’efforts ont été faits par le gouvernement ivoirien ces dernières années pour assainir le cadre macroéconomique. Ce qui a valu d’ailleurs, à la Côte d’Ivoire, un satisfecit de la part des partenaires multilatéraux, notamment la Banque mondiale. Celle-ci pour traduire en actes ses prédispositions à accompagner l’Etat à faire face à ses engagements, lui a accordé, récemment, un don de gouvernance économique et de redressement de 45 milliards de nos francs. Cet appui budgétaire qui est le troisième du genre fait suite à la « réalisation satisfaisante » du programme économique et financier auquel la Côte d’Ivoire est soumise dans le cadre de sa coopération avec les institutions de Bretton woods et la Banque africaine de développement(Bad) .
Cette configuration des rapports que le gouvernement ivoirien entretient avec la Banque mondiale et d’autres entités financières est le fruit des réformes opérées par celui-ci. De telle sorte que le programme de réduction de la pauvreté en faveur des pays pauvres profite aussi à la Côte d’Ivoire. Ainsi, sous la houlette de l’argentier de l’Etat, le ministre Charles Koffi Diby, les budgets 2008 et 2009 ont été adoptés avant la fin de l’année et suivi d’un package d’actions tout aussi utiles les unes que les autres. On pourra noter, par exemple, la transmission par le ministère de l’économie et des finances du projet de loi de règlement pour l’année fiscale 2008 à la chambre des comptes, la prise et l’adoption de décrets clarifiant le cadre légal et réglementaire de la Sogepe en tant que dépositaire des actifs de l’Etat dans le secteur électrique avec transfert à cette Société des actifs du secteur. A cela s’ajoutent, le recrutement de l’administrateur de l’Itie (pour la transparence des flux physiques et financiers dans le secteur pétrole) et la publication effective des rapports en 2006 et 2007, les audits externes financiers et organisationnels des entités de gestion que sont le Frc, la Bcc, l’Arcc et le Fdpcc. Sans oublier, bien sûr, la supervision par le gouvernement de la mise en œuvre du plan de restructuration du secteur de la micro-finance, mise sous surveillance rapprochée ou administration provisoire, etc.
Toutes ces décisions qui font office de transparence dans la gestion des affaires économiques, par la Côte d’Ivoire, ne sont en aucun cas un cautère sur une jambe bois. Loin s’en faut. Par cette politique d’incitation à l’investissement et d’assainissement du cadre économique, elle montre sa maturité à opérer des choix de bonne gouvernance. Aussi, était-ce nécessaire pour taire toutes les suspicions malencontreusement formulées à son encontre, par certains partenaires financiers, depuis le déclenchement de la crise. Mieux, la Côte d’Ivoire assoit, à travers cette politique globale, un modèle de gouvernance propre qui devrait inspirer plus d’un. Certes, beaucoup de choses restent encore à faire, compte tenu de l’immensité du chantier. Et donc, les défis invitent à la circonspection. Mais, au regard de la volonté politique affirmée de rendre l’environnement propice aux opérations commerciales et d’inscrire le pays à une place honorable dans le classement du projet Doing business, les Ivoiriens peuvent se réjouir de leur modèle de gouvernance.
Wognin Dieudonné
Beaucoup d’efforts ont été faits par le gouvernement ivoirien ces dernières années pour assainir le cadre macroéconomique. Ce qui a valu d’ailleurs, à la Côte d’Ivoire, un satisfecit de la part des partenaires multilatéraux, notamment la Banque mondiale. Celle-ci pour traduire en actes ses prédispositions à accompagner l’Etat à faire face à ses engagements, lui a accordé, récemment, un don de gouvernance économique et de redressement de 45 milliards de nos francs. Cet appui budgétaire qui est le troisième du genre fait suite à la « réalisation satisfaisante » du programme économique et financier auquel la Côte d’Ivoire est soumise dans le cadre de sa coopération avec les institutions de Bretton woods et la Banque africaine de développement(Bad) .
Cette configuration des rapports que le gouvernement ivoirien entretient avec la Banque mondiale et d’autres entités financières est le fruit des réformes opérées par celui-ci. De telle sorte que le programme de réduction de la pauvreté en faveur des pays pauvres profite aussi à la Côte d’Ivoire. Ainsi, sous la houlette de l’argentier de l’Etat, le ministre Charles Koffi Diby, les budgets 2008 et 2009 ont été adoptés avant la fin de l’année et suivi d’un package d’actions tout aussi utiles les unes que les autres. On pourra noter, par exemple, la transmission par le ministère de l’économie et des finances du projet de loi de règlement pour l’année fiscale 2008 à la chambre des comptes, la prise et l’adoption de décrets clarifiant le cadre légal et réglementaire de la Sogepe en tant que dépositaire des actifs de l’Etat dans le secteur électrique avec transfert à cette Société des actifs du secteur. A cela s’ajoutent, le recrutement de l’administrateur de l’Itie (pour la transparence des flux physiques et financiers dans le secteur pétrole) et la publication effective des rapports en 2006 et 2007, les audits externes financiers et organisationnels des entités de gestion que sont le Frc, la Bcc, l’Arcc et le Fdpcc. Sans oublier, bien sûr, la supervision par le gouvernement de la mise en œuvre du plan de restructuration du secteur de la micro-finance, mise sous surveillance rapprochée ou administration provisoire, etc.
Toutes ces décisions qui font office de transparence dans la gestion des affaires économiques, par la Côte d’Ivoire, ne sont en aucun cas un cautère sur une jambe bois. Loin s’en faut. Par cette politique d’incitation à l’investissement et d’assainissement du cadre économique, elle montre sa maturité à opérer des choix de bonne gouvernance. Aussi, était-ce nécessaire pour taire toutes les suspicions malencontreusement formulées à son encontre, par certains partenaires financiers, depuis le déclenchement de la crise. Mieux, la Côte d’Ivoire assoit, à travers cette politique globale, un modèle de gouvernance propre qui devrait inspirer plus d’un. Certes, beaucoup de choses restent encore à faire, compte tenu de l’immensité du chantier. Et donc, les défis invitent à la circonspection. Mais, au regard de la volonté politique affirmée de rendre l’environnement propice aux opérations commerciales et d’inscrire le pays à une place honorable dans le classement du projet Doing business, les Ivoiriens peuvent se réjouir de leur modèle de gouvernance.
Wognin Dieudonné