Deux importants ateliers de formations ont ouverts leurs portes le lundi 10 mai 2010 au Centre de Formation du trésor public, sis à Yopougon. Ces deux ateliers ont un but commun, à savoir maîtriser les données financières, les rendre transparentes, disponibles afin de capitaliser la crédibilité de la signature de l’Etat de Côte d’Ivoire vis-à-vis des institutions financières.
Le premier atelier qui a été ouvert par M. Blé Lamy, représentant le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique va du 10 au 14 mai 2010. Il s’inscrit dans le cadre de la formation des agents du ministère de l’Economie et des Finances, principalement ceux de la DGTCP (Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique) sur l’utilisation de l’ASTER qui est un progiciel de gestion des données financières. L’atelier international auquel prennent part des représentants de la Côte d’Ivoire, du bénin, du Sénégal, du Gabon et de la France est consécutif à la dernière réunion du Comité de pilotage international tenue en novembre 2009 à Paris (France). Lors de cette rencontre, des inquiétudes quant à l’utilisation efficiente de l’ASTER ont été exprimées. C’est en réponse auxdites inquiétudes que la France, pays détenteur dudit progiciel, a décidé d’organiser le présent atelier dont elle assume le financement. L’enjeu, selon le représentant de Mme Djédjé Mama Simone, est de mutualiser les compétences, comme exprimées à Paris, en novembre 2009, par les acteurs. A savoir définir les modalités de mise en œuvre de l’ASTER au niveau des quatre pays dont seule la Côte d’Ivoire a abrité la phase pilote. Les objectifs spécifiques attendus à l’issue dudit atelier ont trait à la maîtrise des opérations de centralisation, de transferts et de réflexion comptable ; maîtrise de toutes les étapes dans la conduite des opérations de fin de gestion ; l’identification et partage des bonnes pratiques mises en œuvre dan chaque pays ; analyse de l’adaptabilité de ASTER à la gestion axée sur les résultats et au budget programme. Mme Loyer Joëlle, adjointe au chef de la mission internationale, pour la mise en œuvre d’ASTER a souligné l’engagement de la France aux côté des pays africains pour la maîtrise de ce progiciel.
Quant au deuxième atelier qui a été ouvert par M. Emmanuel Ahoutou Koffi, directeur de cabinet au ministère de l’Economie et des Finances, il a porté sur la production du bulletin statistique de la dette publique. Organisé en liaison avec la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement), celui-ci est d’une portée capitale pour la renaissance et le développement de l’appareil économique national. En ce sens qu’il contribue à la mise en œuvre d’une diligence du programme économique et financier qui doit aboutir à l’allègement de la dette extérieure sous l’initiative des pays pauvres très endettés. Entre autres raisons, la tenue dudit atelier, explique Emmanuel Ahoutou, réside dans l’importance de la dette, dans l’analyse de la viabilité des finances publiques. Car, malgré les allègements intérimaires obtenus, le service de la dette absorbe près du tiers du budget de l’Etat. Pour le représentant de l’argentier ivoirien Charles Koffi Diby, ‘’si nous voulons éviter de retomber dans la spirale de l’endettement après le point d’achèvement et les allègements substantiels attendus, nous avons l’obligation de nous inscrire dans une approche proactive. Il s’agit de faire en sorte que la gestion de la dette ne soit pas un simple exercice d’enregistrement d’opérations financières’’. Eu égard aux engagements pris par l’Etat de Côte d’Ivoire, Emmanuel Ahoutou a insisté sur l’importance des enjeux dudit atelier tant pour l’assainissement des finances que pour le renforcement de la bonne gouvernance financière. «Nous sommes persuadés que cet atelier, le premier du genre, organisé depuis l’obtention du point de l’initiative PPTE, permettra de renforcer les capacités des agents de la Direction de la dette publique, mais aussi des autres structures intervenant dans le circuit de la gestion de la dette, en vue de produire les données essentielles sur l’évolution de l’endettement public et à les disséminer de manière régulière», a indiqué pour sa part, M. Gabor Piski, représentant de la CNUCED. Abondant dans le même sens, M. Koné Adama, DGA du Trésor et de la Comptabilité publique, a souligné l’importance de la production de bulletin dans le cadre de la mise en œuvre des programmes économiques en vue de l’obtention du point d’achèvement de l’initiative PPTE.
Honoré Kouassi
Le premier atelier qui a été ouvert par M. Blé Lamy, représentant le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique va du 10 au 14 mai 2010. Il s’inscrit dans le cadre de la formation des agents du ministère de l’Economie et des Finances, principalement ceux de la DGTCP (Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique) sur l’utilisation de l’ASTER qui est un progiciel de gestion des données financières. L’atelier international auquel prennent part des représentants de la Côte d’Ivoire, du bénin, du Sénégal, du Gabon et de la France est consécutif à la dernière réunion du Comité de pilotage international tenue en novembre 2009 à Paris (France). Lors de cette rencontre, des inquiétudes quant à l’utilisation efficiente de l’ASTER ont été exprimées. C’est en réponse auxdites inquiétudes que la France, pays détenteur dudit progiciel, a décidé d’organiser le présent atelier dont elle assume le financement. L’enjeu, selon le représentant de Mme Djédjé Mama Simone, est de mutualiser les compétences, comme exprimées à Paris, en novembre 2009, par les acteurs. A savoir définir les modalités de mise en œuvre de l’ASTER au niveau des quatre pays dont seule la Côte d’Ivoire a abrité la phase pilote. Les objectifs spécifiques attendus à l’issue dudit atelier ont trait à la maîtrise des opérations de centralisation, de transferts et de réflexion comptable ; maîtrise de toutes les étapes dans la conduite des opérations de fin de gestion ; l’identification et partage des bonnes pratiques mises en œuvre dan chaque pays ; analyse de l’adaptabilité de ASTER à la gestion axée sur les résultats et au budget programme. Mme Loyer Joëlle, adjointe au chef de la mission internationale, pour la mise en œuvre d’ASTER a souligné l’engagement de la France aux côté des pays africains pour la maîtrise de ce progiciel.
Quant au deuxième atelier qui a été ouvert par M. Emmanuel Ahoutou Koffi, directeur de cabinet au ministère de l’Economie et des Finances, il a porté sur la production du bulletin statistique de la dette publique. Organisé en liaison avec la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement), celui-ci est d’une portée capitale pour la renaissance et le développement de l’appareil économique national. En ce sens qu’il contribue à la mise en œuvre d’une diligence du programme économique et financier qui doit aboutir à l’allègement de la dette extérieure sous l’initiative des pays pauvres très endettés. Entre autres raisons, la tenue dudit atelier, explique Emmanuel Ahoutou, réside dans l’importance de la dette, dans l’analyse de la viabilité des finances publiques. Car, malgré les allègements intérimaires obtenus, le service de la dette absorbe près du tiers du budget de l’Etat. Pour le représentant de l’argentier ivoirien Charles Koffi Diby, ‘’si nous voulons éviter de retomber dans la spirale de l’endettement après le point d’achèvement et les allègements substantiels attendus, nous avons l’obligation de nous inscrire dans une approche proactive. Il s’agit de faire en sorte que la gestion de la dette ne soit pas un simple exercice d’enregistrement d’opérations financières’’. Eu égard aux engagements pris par l’Etat de Côte d’Ivoire, Emmanuel Ahoutou a insisté sur l’importance des enjeux dudit atelier tant pour l’assainissement des finances que pour le renforcement de la bonne gouvernance financière. «Nous sommes persuadés que cet atelier, le premier du genre, organisé depuis l’obtention du point de l’initiative PPTE, permettra de renforcer les capacités des agents de la Direction de la dette publique, mais aussi des autres structures intervenant dans le circuit de la gestion de la dette, en vue de produire les données essentielles sur l’évolution de l’endettement public et à les disséminer de manière régulière», a indiqué pour sa part, M. Gabor Piski, représentant de la CNUCED. Abondant dans le même sens, M. Koné Adama, DGA du Trésor et de la Comptabilité publique, a souligné l’importance de la production de bulletin dans le cadre de la mise en œuvre des programmes économiques en vue de l’obtention du point d’achèvement de l’initiative PPTE.
Honoré Kouassi
