« Après trois mois d'arrêt, il va sans dire que les commissaires ont besoin qu'on les remotive pour reprendre le travail, en leur remontant le moral. Cette réunion répond donc à ce souci de remobiliser les agents et de mettre l'information relative au mode opératoire qu'ils auront à exécuter durant cette opération », a expliqué Bamba Bakary, président régional de la Cei du Denguélé après la réunion qu'il a tenue avec les commissaires de la Cei, au siège régional de la dite structure. Ces derniers ont dit leur volonté de reprendre le travail là où ils l'avaient laissé. Bien qu'ils aient évoqué des problèmes d'arriérés de leurs salaires qui, selon eux, pourraient constituer un véritable obstacle à la bonne marche de l'opération. Parallèlement à cette réunion, ailleurs dans les locaux de la sous-préfecture, c'est le superviseur de l'Oni, Guillaume Gourédji qui entretenait ces agents sur les mêmes questions relatives à la reprise du contentieux. « Nous constatons, au regard de ce que notre superviseur nous a dit qu'il n'y a pas grand changement dans les attributions du Comité de réclamation et de l'ex-Comité de suivi », a réagi M. Ouattara, agent ayant participé à la formation du responsable de l'Oni. Quant aux populations, elles s'impatientent et souhaitent être informées sur les toutes les procédures. « Qu'est-ce qui change, qu'on nous le dise. Nous espérons qu'on ne viendra pas nous demander l'impossible. Nous sommes fatigués d'attendre nos papiers », s'impatiente Mlle Bakayoko Fatoumata, résidante à Odienné. Notons que l'absence d'une partie des agents des structures impliquées dans le processus, rend improbable la tenue de la date de ce lundi pour la reprise du contentieux dans le Denguélé.
Tenin Bè Ousmane à Odienné
Tenin Bè Ousmane à Odienné