« Ce n’est pas possible, dans quel pays sommes-nous ? D’où ces enfants sortent-ils ces armes ?». Ces interrogations d’une dame encore sous le choc, après avoir entendu la détonation d’une l’arme à feu, hier, aux alentours du collège moderne de Cocody, présageaient le pire. En effet, un coup de feu a retenti, vers 13 heures, au moment où deux groupes d’élèves s’affrontaient. Un venait du collège moderne du Plateau et l’autre de celui de Cocody. Armés de bâtons et de cailloux (pour ce que nous avons ou pu constater), de machettes et de couteaux (selon des témoignages), les deux groupes de collégiens étaient sur le point d’en découdre. C’est ainsi que, selon des informations reçues des deux parties, l’un des deux policiers présents sur les lieux, a sorti son arme et a tiré un coup de feu en l’air, afin de disperser les belligérants. Les élèves du Plateau étaient venus participer aux épreuves physiques du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) au lycée classique de Cocody. Des filles du collège de Cocody qui étaient présentes, ont eu maille à partir avec un groupe de filles, venues de la commune du maire Akossi Bendjo, auxquelles se sont joints des garçons. Face à cette situation, les garçons de Cocody et même des étudiants de la cité universitaire de Mermoz ont été appelés en renfort. « Mon vieux, il y a rien. C’est un malentendu », a minimisé un élève. Mais, au-delà de ce énième affrontement entre apprenants, c’est l’épineux problème de la sécurité à l’école qui est mis à jour.
Sanou Amadou (Stagiaire)
Sanou Amadou (Stagiaire)