Sékongo Félicien, porte-parole des Forces nouvelles et conseiller spécial du Secrétaire général des Forces nouvelles chargé de la Société civile s'est prononcé sur l'actualité socio-politique le 08 mai dernier à Bonoua. C'était à l'occasion d'une conférence publique organisée à la mairie de ladite ville par l'organisation internationale des associations communautaires pour le développement et l'unité (OISS) dirigée par Nogbou Kouamélan Alphonse et la Fédération des associations communautaires pour le développement et l'unité (FACUD) présidée par Yéo Tiéba. Ce, sur le thème : " Contribution des associations communautaires à la tolérance politique : facteur d'une sortie de crise réussie, et gage de la consolidation de la cohésion et de l'unité nationale pour une paix durable en Côte d'Ivoire ". Parlant du désarmement, un sujet d'actualité, Sékongo Félicien a déclaré que " les groupes d'auto-défense existent encore. Eux aussi doivent désarmer. Pour les Forces nouvelles, le désarmement n'est pas une chose difficile à réaliser. Il n'y a rien de difficile. Il s'agit de l'encasernement. Et des gens qui se respectent ne peuvent pas refuser cela. Mais le désarmement doit être concomitant ". Revenant au sujet, le conférencier a exhorté les populations à faire des campagnes de sensibilisation, à organiser des ateliers, des séminaires de formation et d'éducation. Il a surtout demandé aux uns et aux autres de veiller à ce que le pouvoir qu'ils donnent aux politiques ne soit détourné à des fins autres que la recherche de l'amélioration de la qualité et du niveau de vie des communautés, la garantie de la stabilité, la protection des personnes et des liens, la restauration et la consolidation de la cohésion et de l'unité nationale. L'Imam Dosso Mamadou et le Père Obrou Augustin ont apporté leur contribution au débat.
Diarrassouba Sory
Diarrassouba Sory