«Dans nos villages, beaucoup d’échecs sont dus à la faim. C’est pourquoi j’appelle les femmes de Côte d’Ivoire à soutenir les cantines scolaires à travers la production massive de cultures vivrières notamment le riz. Non seulement cela permet de nourrir les enfants mais également de lutter contre la pauvreté en milieu rurale parce qu’elles pourront vendre le surplus de la récolte», a plaidé la directrice nationale des cantines scolaires Mme Lago Daléba à l’occasion de la cérémonie de remise de prix aux élèves lauréats du concours de dessin, organisé par Nestlé Côte d’Ivoire à Ehuikro. Les écoles d’Ahizabré (Gagnoa) et d’Ehuikro (Bongouanou) se sont distinguées. A Ehuikro, il a été réalisé un bâtiment de deux classes avec équipement en tables-bancs, deux magasins de stockage et un bloc de latrines. Coût global, 18 millions Fcfa, financés par Nestlé. En effet, en partenariat avec la direction nationale des cantines scolaires qui a initié depuis 2005, le programme «Vive la vie scolaire », le projet consiste également à distribuer aux enfants des cantines sélectionnées, un verre de boisson chocolatée, le matin avant d’entrer en classe. Selon la représentante du groupe alimentaire, Gisèle Koffy Amichia, l’amélioration de l’alimentation scolaire est un défi. Selon elle, il est essentiel pour les industriels d’investir sur l’enfant. Cette force que tous doivent travailler à mettre dans de meilleures conditions d’étude. L’objectif d’une entreprise, a-t-elle expliqué, c’est non seulement de faire des affaires, mais aussi créer des valeurs partagées pour la société dans laquelle elle vit. « Nous resterons une compagnie citoyenne en dépit de la crise », a juré Mme Koffy. D’ailleurs, le groupe vaudois a décidé de développer la recherche et la production agricole en Afrique, avec l’installation d’un Centre de recherches et de développement (CRD) à Abidjan. Ce projet vise à développer la recherche sur le cacao. Mais la recherche sur les tubercules, manioc et igname, qui sont des produits de grande consommation, est aussi au programme.
Adélaïde Konin
Adélaïde Konin