Pour des prébendes, l’anarchie sévit en Côte d’Ivoire et précisément à Abidjan. C’est carrément un refus d’aller de l’avant de nos élites qui savent comment les ‘‘Blancs’’ se sont développés. Mais nos autorités ont décidé de ramer à contre courant du modernisme. On vient se servir et non servir, s’en mettre plein les poches en délivrant des autorisations de construire. L’on voit même en ces habitants, des potentiels électeurs et une vache à lait. La politique se mélange aux contraintes de développement du pays. « Vous voulez des lots ? Donnez-leur alors car il y en a à la pelle », a-t-on coutume d’entendre les maires dire. Tant que l’on met la main à la poche, c’est gagné. Ce qui est paradoxal, c’est que dans le même rayon, certaines maisons sont détruites et d’autres épargnées. L’on ironise même en révélant que l’inscription en rouge, du ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, ‘‘A.D’’, qui se trouve sur des constructions ne signifie plus à ‘‘ A Détruire’’ mais ‘‘A Discuter’’. La preuve, malgré ‘‘A.D.’’, les travaux se poursuivent et l’écriteau finit par disparaître comme par enchantement. Dommage que l’on veuille fêter le cinquantenaire dans cette gadoue. C’est aussi regrettable que l’Etat soit fort dans certains domaines et pas dans d’autres choses. A force de laisser des personnes s’installer, cela finit par créer un problème social quand on parle de déguerpissement. Tout doit se faire en amont et non en aval et il importe de faire les choses dans les normes.
J.E.A.
J.E.A.