Le nouvel entraîneur des Aiglons, le serbe Kokovic Doko est actif sur le marché des transferts en ce moment pour pouvoir remettre l’Africa Sport d’Abidjan sur les rails, après une première partie de saison pas du tout fameuse.
L’Africa Sports d’Abidjan va mal. Très mal d’ailleurs. Car après 13 matches de championnat, les vert et rouge ont au compteur 16 points sur un total de 39. Eliminés précocement de la ligue africaine des champions, Blagnon Goué et ses camarades ont dû mal à suivre le rythme imposé par l’Asec Mimosas, l’AFAD et autres clubs. Pour cette phase aller de la ligue 1 édition 2010, ce sont les jaune et noir qui mènent le bal avec 25 points suivis des Académiciens de Djékanou (2e, 23 points). Les Aiglons n’inquiètent aucune équipe. En témoigne leur dernière défaite concédée face à l’AS Denguelé d’Odienné. Pour couper court, le coach serbe appelé au chevet du club, n’est pas passé par quatre chemins pour dire sa part de vérité. A en croire Kokovic, les joueurs qu’il a à sa disposition n’ont pas le niveau. D’où son empressement à recruter de grands joueurs durant le mercato ivoirien qui a ouvert ses portes depuis quelques jours. Mais ce que le patron des Aiglons ne sait pas, c’est que le président Kuyo Téa Narcisse n’a pas besoin de grands joueurs dans son écurie.
Une option suicidaire
et caduque
Quel meilleur joueur ivoirien l’ancien coach des Aiglons, Gianni n’a-t-il pas approché en début de saison ? Le technicien italien souhaitait enrôler des oiseaux rares tant en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur du pays. Mais sa débauche d’énergie et sa volonté se sont heurtées au refus de Kuyo Téa Narcisse. Pour ceux qui ne savent pas encore, « Cercueil » ne paie pas de prime à la signature. Tout nouveau joueur qui souhaite évoluer à l’Africa Sport d’Abidjan ne se contente que de son salaire et peut-être des primes de victoire. Le PCA du club vert et rouge estime que sa formation est un label. Depuis que Kuyo Téa Narcisse a pris les rênes du club, il a relégué les questions pécuniaires au second plan. Chose qui a commencé à agir malencontreusement sur les résultats du club. Car si les deux premières années (2007 et 2008), Dosso Mamadou, Voli Bi Tra et autres ont fait des sacrifices pour donner deux titres de champions au club, la saison 2009 a été toute autre. Parce que Kouyaté Idrissa, Blagnon Goué, Adou Peter etc. ont levé le pied, fatigués sûrement des promesses non tenues et de la situation cauchemardesque du club. Résultat, l’Africa perdit son titre de champion au profit de l’Asec Mimosas. Et comme si le malheur n’arrive jamais seul, Vagba Alexis et Bahi Antoine présentés comme les bienfaiteurs de Kuyo Téa, ont été mis à l’écart par ce dernier qui s’est entouré de nouvelles têtes. Désormais, ce sont Eric Tiacoh, Dacoury et autres Zon Gaston, Etilé Valentin qui commandent le navire vert et rouge. Eric Tiacoh qui entre temps avait annoncé que l’Africa jouerait la phase de poule de la ligue des champions, s’est terré depuis l’élimination du club dès les 16e de finale par Al Hilal d’Omdurman. L’Africa Sport d’Abidjan va à vau l’eau au grand dam de ses supporters. Quel miracle Kokovic peut-il opérer à la reprise des hostilités ? La phase retour risque de tourner au vinaigre si « Cercueil » continue de croire que son club ne doit pas verser de prime à la signature à tout nouveau joueur qui a décidé de déposer ses valises à l’Africa. Parce que mine de rien, c’est cette option qui freine les joueurs. « Qu’est ce que j’irai chercher à l’Africa Sport ? Au début, le président mettait en avant le fait que son club allait disputer une coupe africaine pour ne pas payer de prime à la signature, parce que fait-il savoir je me ferai voir. Aujourd’hui que son club a été éliminé, que me dira-t-il ? Je ne peux pas signer sans percevoir quelque chose. Si c’est pour le nom de l’Africa, je préfère rester dans mon club actuel », a fait savoir un joueur que les dirigeants veulent enrôler durant ce mercato. Mêmes des dirigeants de clubs déconseillent la destination Africa à leurs protégés. Parce que nombre d’entre eux, remarquent que les joueurs qui y vont, manquent d’ambition d’autant plus que le président du club ne se bat pas pour transférer ses éléments dans de grands clubs. « Je ne peux pas donner mon joueur cadeau », nous a confié un responsable de club qui note par ailleurs que ce sont les joueurs médiocres que l’Africa aura du fait de l’option du président Kuyo. Dans ce monde, est-il possible de nos jours de jouer avec le cœur?
Kuyo Téa se trompe d’époque
En 13 sorties, l’Africa a enregistré quatre victoires, quatre nuls et cinq défaites à l’issue de la phase aller de la ligue 1. Et pour des observateurs avertis, le pire reste à venir. Car ce n’est pas le recrutement de cinq joueurs comme le stipulent les textes de la FIF pour la période d’enregistrement (mercato) qui sauvera le club cher autrefois à ZDS. Qui voudra aller jouer à l’Africa sans le moindre centime ? Qui vraiment à l’heure où le Sewé Sport et l’AFAD font monter les enchères en offrant des millions à la signature ? Les clubs comme la JCA, le Stella, la SOA et autres Ouragahio même en ces temps de difficultés mettent la poche à la poche pour étoffer leur effectif. Pourquoi, Kuyo et ses collaborateurs veulent-ils opérer une révolution ? En tout cas, ce n’est pas une révolution. Ce qui saute à l’œil, c’est qu’ils ne connaissent vraiment rien au football. Dommage que ce soit le club vert et rouge qui partage du fait de leur option. Une bizarrerie des bizarreries qui devraient interpeller les MAM. Car si Kuyo ne change pas d’option, le club risque de connaître une saison blanche. Déjà que ça mal débuté, il est grand temps d’arrêter l’hémorragie. Et cela passe nécessairement par une vision claire et une option réfléchie. Si le nom du club prévalait, Manchester United, le Real Madrid, le FC Barcelone et autres Inter Milan n’allaient pas débourser des milliards FCFA pour recruter les perles que sont Ronaldo, Kakà, Ibrahimovitch, Eto’oFils etc. Même l’Asec Mimosas ne débourserait rien si l’on devait tenir compte de l’option de Kuyo. Alors, que Kuyo revoit sa copie au lieu de donner dans le ridicule. Les temps ont évolué et lui Kuyo est bien placé pour le dire parce qu’il fut footballeur rémunéré. Très bien d’ailleurs.
Apprenti sorcier
Le président Kuyo Téa doit accepter d’apprendre. Lui qui envisage de diriger la fédération ivoirienne de football dès la fin du mandat de Jacques Anouma en janvier 2011. Il doit apprendre la gestion d’un club de football. Il doit savoir ce qu’implique le mot motivation. Il doit savoir ce que signifie la mise au vert. En clair, il doit connaître ses devoirs à la tête du club vert et rouge. Mieux, il doit se résoudre à ramener la paix au sein de la famille oyé, condition sine qua non pour que l’Aigle reprenne son envol. Parce qu’il est malséant que les supporters du club se regardent en chien de faïence. Les joueurs ivoiriens qui disputent la ligue 1 ont le même niveau depuis quelques années. Ce sont les mêmes joueurs qui partent d’un club à un autre. Si l’Asec Mimosas s’en tire à bon compte, c’est sûrement du fait de son organisation. Par contre à l’Africa, c’est l’amateurisme et le bricolage qui priment. Sans oublier l’option suicidaire du PCA qui croit inviter le football. Ce n’est pas sorcier, il suffit d’apprendre et de copier le bon exemple. La propagande n’a jamais rien apporté. Me Roger Ouégnin ne s’est jamais exhibé à la une du journal de son club quand il commençait les travaux de Sol Beni. Jamais il a donné dans le tapage médiatique inutile. On reconnaît l’ouvrier par ses œuvres a-t-il toujours préconisé. D’ailleurs qui ne connaît pas Sol Beni ? Que Kuyo Téa sache donc qu’il n’a pas besoin de narguer certains cadres du club lorsqu’il pose un acte. S’il amorce la construction du club, c’est salutaire et non une victoire en soi.
Annoncia Sehoué
L’Africa Sports d’Abidjan va mal. Très mal d’ailleurs. Car après 13 matches de championnat, les vert et rouge ont au compteur 16 points sur un total de 39. Eliminés précocement de la ligue africaine des champions, Blagnon Goué et ses camarades ont dû mal à suivre le rythme imposé par l’Asec Mimosas, l’AFAD et autres clubs. Pour cette phase aller de la ligue 1 édition 2010, ce sont les jaune et noir qui mènent le bal avec 25 points suivis des Académiciens de Djékanou (2e, 23 points). Les Aiglons n’inquiètent aucune équipe. En témoigne leur dernière défaite concédée face à l’AS Denguelé d’Odienné. Pour couper court, le coach serbe appelé au chevet du club, n’est pas passé par quatre chemins pour dire sa part de vérité. A en croire Kokovic, les joueurs qu’il a à sa disposition n’ont pas le niveau. D’où son empressement à recruter de grands joueurs durant le mercato ivoirien qui a ouvert ses portes depuis quelques jours. Mais ce que le patron des Aiglons ne sait pas, c’est que le président Kuyo Téa Narcisse n’a pas besoin de grands joueurs dans son écurie.
Une option suicidaire
et caduque
Quel meilleur joueur ivoirien l’ancien coach des Aiglons, Gianni n’a-t-il pas approché en début de saison ? Le technicien italien souhaitait enrôler des oiseaux rares tant en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur du pays. Mais sa débauche d’énergie et sa volonté se sont heurtées au refus de Kuyo Téa Narcisse. Pour ceux qui ne savent pas encore, « Cercueil » ne paie pas de prime à la signature. Tout nouveau joueur qui souhaite évoluer à l’Africa Sport d’Abidjan ne se contente que de son salaire et peut-être des primes de victoire. Le PCA du club vert et rouge estime que sa formation est un label. Depuis que Kuyo Téa Narcisse a pris les rênes du club, il a relégué les questions pécuniaires au second plan. Chose qui a commencé à agir malencontreusement sur les résultats du club. Car si les deux premières années (2007 et 2008), Dosso Mamadou, Voli Bi Tra et autres ont fait des sacrifices pour donner deux titres de champions au club, la saison 2009 a été toute autre. Parce que Kouyaté Idrissa, Blagnon Goué, Adou Peter etc. ont levé le pied, fatigués sûrement des promesses non tenues et de la situation cauchemardesque du club. Résultat, l’Africa perdit son titre de champion au profit de l’Asec Mimosas. Et comme si le malheur n’arrive jamais seul, Vagba Alexis et Bahi Antoine présentés comme les bienfaiteurs de Kuyo Téa, ont été mis à l’écart par ce dernier qui s’est entouré de nouvelles têtes. Désormais, ce sont Eric Tiacoh, Dacoury et autres Zon Gaston, Etilé Valentin qui commandent le navire vert et rouge. Eric Tiacoh qui entre temps avait annoncé que l’Africa jouerait la phase de poule de la ligue des champions, s’est terré depuis l’élimination du club dès les 16e de finale par Al Hilal d’Omdurman. L’Africa Sport d’Abidjan va à vau l’eau au grand dam de ses supporters. Quel miracle Kokovic peut-il opérer à la reprise des hostilités ? La phase retour risque de tourner au vinaigre si « Cercueil » continue de croire que son club ne doit pas verser de prime à la signature à tout nouveau joueur qui a décidé de déposer ses valises à l’Africa. Parce que mine de rien, c’est cette option qui freine les joueurs. « Qu’est ce que j’irai chercher à l’Africa Sport ? Au début, le président mettait en avant le fait que son club allait disputer une coupe africaine pour ne pas payer de prime à la signature, parce que fait-il savoir je me ferai voir. Aujourd’hui que son club a été éliminé, que me dira-t-il ? Je ne peux pas signer sans percevoir quelque chose. Si c’est pour le nom de l’Africa, je préfère rester dans mon club actuel », a fait savoir un joueur que les dirigeants veulent enrôler durant ce mercato. Mêmes des dirigeants de clubs déconseillent la destination Africa à leurs protégés. Parce que nombre d’entre eux, remarquent que les joueurs qui y vont, manquent d’ambition d’autant plus que le président du club ne se bat pas pour transférer ses éléments dans de grands clubs. « Je ne peux pas donner mon joueur cadeau », nous a confié un responsable de club qui note par ailleurs que ce sont les joueurs médiocres que l’Africa aura du fait de l’option du président Kuyo. Dans ce monde, est-il possible de nos jours de jouer avec le cœur?
Kuyo Téa se trompe d’époque
En 13 sorties, l’Africa a enregistré quatre victoires, quatre nuls et cinq défaites à l’issue de la phase aller de la ligue 1. Et pour des observateurs avertis, le pire reste à venir. Car ce n’est pas le recrutement de cinq joueurs comme le stipulent les textes de la FIF pour la période d’enregistrement (mercato) qui sauvera le club cher autrefois à ZDS. Qui voudra aller jouer à l’Africa sans le moindre centime ? Qui vraiment à l’heure où le Sewé Sport et l’AFAD font monter les enchères en offrant des millions à la signature ? Les clubs comme la JCA, le Stella, la SOA et autres Ouragahio même en ces temps de difficultés mettent la poche à la poche pour étoffer leur effectif. Pourquoi, Kuyo et ses collaborateurs veulent-ils opérer une révolution ? En tout cas, ce n’est pas une révolution. Ce qui saute à l’œil, c’est qu’ils ne connaissent vraiment rien au football. Dommage que ce soit le club vert et rouge qui partage du fait de leur option. Une bizarrerie des bizarreries qui devraient interpeller les MAM. Car si Kuyo ne change pas d’option, le club risque de connaître une saison blanche. Déjà que ça mal débuté, il est grand temps d’arrêter l’hémorragie. Et cela passe nécessairement par une vision claire et une option réfléchie. Si le nom du club prévalait, Manchester United, le Real Madrid, le FC Barcelone et autres Inter Milan n’allaient pas débourser des milliards FCFA pour recruter les perles que sont Ronaldo, Kakà, Ibrahimovitch, Eto’oFils etc. Même l’Asec Mimosas ne débourserait rien si l’on devait tenir compte de l’option de Kuyo. Alors, que Kuyo revoit sa copie au lieu de donner dans le ridicule. Les temps ont évolué et lui Kuyo est bien placé pour le dire parce qu’il fut footballeur rémunéré. Très bien d’ailleurs.
Apprenti sorcier
Le président Kuyo Téa doit accepter d’apprendre. Lui qui envisage de diriger la fédération ivoirienne de football dès la fin du mandat de Jacques Anouma en janvier 2011. Il doit apprendre la gestion d’un club de football. Il doit savoir ce qu’implique le mot motivation. Il doit savoir ce que signifie la mise au vert. En clair, il doit connaître ses devoirs à la tête du club vert et rouge. Mieux, il doit se résoudre à ramener la paix au sein de la famille oyé, condition sine qua non pour que l’Aigle reprenne son envol. Parce qu’il est malséant que les supporters du club se regardent en chien de faïence. Les joueurs ivoiriens qui disputent la ligue 1 ont le même niveau depuis quelques années. Ce sont les mêmes joueurs qui partent d’un club à un autre. Si l’Asec Mimosas s’en tire à bon compte, c’est sûrement du fait de son organisation. Par contre à l’Africa, c’est l’amateurisme et le bricolage qui priment. Sans oublier l’option suicidaire du PCA qui croit inviter le football. Ce n’est pas sorcier, il suffit d’apprendre et de copier le bon exemple. La propagande n’a jamais rien apporté. Me Roger Ouégnin ne s’est jamais exhibé à la une du journal de son club quand il commençait les travaux de Sol Beni. Jamais il a donné dans le tapage médiatique inutile. On reconnaît l’ouvrier par ses œuvres a-t-il toujours préconisé. D’ailleurs qui ne connaît pas Sol Beni ? Que Kuyo Téa sache donc qu’il n’a pas besoin de narguer certains cadres du club lorsqu’il pose un acte. S’il amorce la construction du club, c’est salutaire et non une victoire en soi.
Annoncia Sehoué