Attentat aux mœurs à Koumassi : L’instituteur tente de violer la gérante de cabine

Kpassou Gérard a le sexe bien pendu et n’a cessé de lorgner Blandine Kouassi pour une séance de culbute au lit. Blandine est gérante de cabine téléphonie et elle loue un espace devant l’immeuble où Gérard habite à Remblais (Koumassi). Celui-ci est instituteur dans une école primaire dans la commune de Koumassi. La proximité aidant, l’enseignant passe régulièrement des coups de fil à crédit. «Il faisait ses appels téléphoniques chez moi à crédit. Souvent, il me demandait de monter à l’immeuble pour qu’il effectue ses appels. Ce que je faisais. C’est à la fin du mois qu’il me donnait mon argent », explique la jeune fille de 20 ans qui ne soupçonnait rien dans l’attitude de Gérard. En fait, c’était l’appât. Célibataire et vivant dans un studio au 4ème étage avec toutes les commodités, l’instituteur pense avoir réuni de quoi éblouir la jeune fille. Le samedi 8 mai, il invite Blandine à le rejoindre dans son domicile pour, dit-il, lui remet «son argent». Selon lui, il devait payer le crédit des appels téléphoniques qu’il a effectués. Entre-temps, la gérante de cabine était occupée avec d’autres clients. Gérard en profite pour prendre un bain pour présenter un visage frais. La jeune fille arrive et le maître des lieux lui demande d’entrer. Contre toute attente, il sort de la douche avec une serviette nouée à la taille. A la vue de Blandine, Gérard fit un geste leste et s’agrippe à sa jupette. Celle-ci se débat dans les bras de «son prédateur». L’instituteur ne lâche pas prise, il tire la jupette et parvient à déshabiller la gérante de cabine. Mais la partie n’est pas pour autant gagnée pour le chaud lapin puisque Blandine réunit à récupérer sa jupe. Et crie au secours. Gérard qui s’est mis à poil panique et tente de fuir. Les voisins, venus à la rescousse de la jeune fille, neutralisent l’individu. Informé, M. Kouassi Yao, l’oncle de la gérante de cabine, se rend à la gendarmerie pour porter plainte contre l’enseignant violeur. Appréhendé, il a été mis en garde-à-vue au violon de la gendarmerie pour attentat à la pudeur. Il risque 5 ou 10 ans de prison comme le stipule l’article 355 du code pénal.

Bahi K.