Le séminaire sur le «Changements climatique et le financement du développement», qui s’est tenu le mardi dernier était animée par le ministre de l’Energie et des Ressources en eau de la Sierra Leone, Pr Ogunlade Davidson, le vice-président du Panel intergouvernemental sur le changement climatique, Youba Sokona et le directeur adjoint en charge de la mobilisation des ressources au ministère des Finances de l’Afrique du Sud, Mme Mmakgobhi Phetla-Lekhethe.
Le ministre de l’Energie et des Ressources en eau de la Sierra Leone a expliqué que les Africains sont déjà confrontés aux effets pervers des changements climatiques. Aussi, ont-ils «besoin de se mobiliser, en priorité autour de l’économie verte ; afin de stabiliser ces changements climatiques en vue de pouvoir amorcer véritablement le développement de l’Afrique ».
Le Pr Ogunlade estime que le continent noir doit faire de la promotion du développement des sources énergétiques propres une priorité. « Il faut faire appel au potentiel hydroélectrique africain, encore largement sous-exploité», a-t-il révélé ; avant de préciser que cette approche ‘’indispensable’’ va permettre d’endiguer l’extrême pauvreté énergétique sur le continent.
En effet, selon les experts de la banque Africaine de développement (Bad), 75% des africains n’ont pas droit à l’électricité. Alors que les énergies propres telles que l’éolienne, l’hydroélectricité etc. peuvent des opportunités. Surtout que ces sources d’énergie ne «contribuent pas à la hausse des niveaux d’émission de gaz à effet de serre (GES) sur le plan mondial», estiment-t-ils.
Le ministre de l’Energie et des Ressources en eau de la Sierra Leone a aussi insisté sur le fait que les Africains doivent réfléchir sur les questions liées à la mobilisation, à la gestion et à l’allocation des ressources nécessaires au financement des projets de développement. Pour lui, ce n’est qu’à travers cela que la question des changements climatiques peut être transformée en un problème de développement.
«Tout dépend de la vision ou de la trajectoire que l’on peut donner à la question des changements climatiques sur notre continent. Car, cette vision ou cette trajectoire peut être à la fois source d’inquiétude et d’opportunité», a-t-il indiqué. Avant de déplorer le fait que malgré cette situation inquiétante, le contient ne se mobilise pas assez.
«Les inquiétudes seront grandes. Mais, si nos pays se mettent ensemble, s’ils cherchent à légiférer pour réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour lutter contre les aspects négatifs des changements climatiques, beaucoup d’opportunités vont s’offrir aux Africains», a soutenu Pr Ogunlade .
Le directeur adjoint en charge de la mobilisation des ressources au ministère des Finances de l’Afrique du Sud, Mme Mmakgobhi Phetla-Lekhethe, elle, a insisté sur les actions urgentes à mener. Car, dira-t-elle «les pays africains doivent mettre en œuvre des stratégies leur permettant de s’adapter aux conséquences du changement climatique. Ils doivent intégrer ces stratégies dans leurs politiques de développement et dans les décisions prises en termes d’investissements publics.
De plus, la BAD doit les aider à renforcer leurs capacités pour qu’ils puissent participer aux débats sur le changement climatique. D’où l’importance de financer d’une part la recherche et le développement sur ce sujet et, d’autre part, à financer des gros projets de développement durable sur le continent».
Les changements climatiques s'avèrent le plus important défi de développement du 21ème siècle. Cette problématique est examinée chaque année lors des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement.
Selon le président de la BAD, M. Donald Kaberuka, l’Afrique est, selon les dernières études, l’un des continents les plus vulnérables aux déséquilibres climatiques. «Des signes qui ne trompent pas apparaissent déjà et devraient inciter à passer rapidement à l’action: inondations, sécheresses prolongées et répétitives, assèchement des lacs et rivières, migrations massives suite à l’épuisement des ressources et la précarité des conditions d’existence. Les implications des changements climatiques sur le plan de santé nous poussent à l’action ».
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info
Le ministre de l’Energie et des Ressources en eau de la Sierra Leone a expliqué que les Africains sont déjà confrontés aux effets pervers des changements climatiques. Aussi, ont-ils «besoin de se mobiliser, en priorité autour de l’économie verte ; afin de stabiliser ces changements climatiques en vue de pouvoir amorcer véritablement le développement de l’Afrique ».
Le Pr Ogunlade estime que le continent noir doit faire de la promotion du développement des sources énergétiques propres une priorité. « Il faut faire appel au potentiel hydroélectrique africain, encore largement sous-exploité», a-t-il révélé ; avant de préciser que cette approche ‘’indispensable’’ va permettre d’endiguer l’extrême pauvreté énergétique sur le continent.
En effet, selon les experts de la banque Africaine de développement (Bad), 75% des africains n’ont pas droit à l’électricité. Alors que les énergies propres telles que l’éolienne, l’hydroélectricité etc. peuvent des opportunités. Surtout que ces sources d’énergie ne «contribuent pas à la hausse des niveaux d’émission de gaz à effet de serre (GES) sur le plan mondial», estiment-t-ils.
Le ministre de l’Energie et des Ressources en eau de la Sierra Leone a aussi insisté sur le fait que les Africains doivent réfléchir sur les questions liées à la mobilisation, à la gestion et à l’allocation des ressources nécessaires au financement des projets de développement. Pour lui, ce n’est qu’à travers cela que la question des changements climatiques peut être transformée en un problème de développement.
«Tout dépend de la vision ou de la trajectoire que l’on peut donner à la question des changements climatiques sur notre continent. Car, cette vision ou cette trajectoire peut être à la fois source d’inquiétude et d’opportunité», a-t-il indiqué. Avant de déplorer le fait que malgré cette situation inquiétante, le contient ne se mobilise pas assez.
«Les inquiétudes seront grandes. Mais, si nos pays se mettent ensemble, s’ils cherchent à légiférer pour réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour lutter contre les aspects négatifs des changements climatiques, beaucoup d’opportunités vont s’offrir aux Africains», a soutenu Pr Ogunlade .
Le directeur adjoint en charge de la mobilisation des ressources au ministère des Finances de l’Afrique du Sud, Mme Mmakgobhi Phetla-Lekhethe, elle, a insisté sur les actions urgentes à mener. Car, dira-t-elle «les pays africains doivent mettre en œuvre des stratégies leur permettant de s’adapter aux conséquences du changement climatique. Ils doivent intégrer ces stratégies dans leurs politiques de développement et dans les décisions prises en termes d’investissements publics.
De plus, la BAD doit les aider à renforcer leurs capacités pour qu’ils puissent participer aux débats sur le changement climatique. D’où l’importance de financer d’une part la recherche et le développement sur ce sujet et, d’autre part, à financer des gros projets de développement durable sur le continent».
Les changements climatiques s'avèrent le plus important défi de développement du 21ème siècle. Cette problématique est examinée chaque année lors des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement.
Selon le président de la BAD, M. Donald Kaberuka, l’Afrique est, selon les dernières études, l’un des continents les plus vulnérables aux déséquilibres climatiques. «Des signes qui ne trompent pas apparaissent déjà et devraient inciter à passer rapidement à l’action: inondations, sécheresses prolongées et répétitives, assèchement des lacs et rivières, migrations massives suite à l’épuisement des ressources et la précarité des conditions d’existence. Les implications des changements climatiques sur le plan de santé nous poussent à l’action ».
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info