Le Groupe de travail sur les spécifications du carburant a pratiquement inauguré le siège opérationnel de l'Association des raffineurs africains (ARA), sis à Cocody Danga, en y siégeant le vendredi dernier. Ont fait le déplacement, des délégués venus d'Angola, de Zambie, d'Afrique du Sud, du Maroc, du Ghana, du Cameroun, de la Grande Bretagne et de la Côte d'Ivoire. Le souci affirmé par l'ARA lors de son assemblée générale de mars 2009 d'offrir des produits pétroliers sains aux populations a constitué la trame des discussions. « La question des spécifications représente pour nous, raffineurs, et tous ceux qui sont impliqués dans la production et la distribution de produits pétroliers un défi crucial et sans doute le plus grand », a fait observer le secrétaire exécutif de l'Association, M. Joël Dervain.
Comme partout dans le monde, les raffineurs africains, sur la base d'une étude sur la qualité de l'air réalisée par la Banque mondiale, ont entrepris de réduire la teneur en soufre des carburants qu'ils produisent. Ils ont pris le pari, depuis l'année dernière, d'arriver à l'horizon 2020 aux spécifications AFRI IV fixant la teneur en soufre à 50 ppm (part par million) contre 3500 dans les spécifications AFRI II très usitées sur le continent.
Fort des remarquables avancées déjà constatées dans certains pays comme le Maroc, l'Angola et l'Afrique du Sud qui sont déjà aux normes européennes, le Groupe de travail spécifications placé sous la responsabilité du Sud-Africain, Mike Stead, a suggéré que les efforts et investissements soient déjà tournés vers AFRI V, une spécification encore plus pure avec seulement une teneur en soufre de 10 ppm.
Le ministère des Mines et de l'Energie était représenté par M. Gnamba Claude, sous-directeur de l'Approvisionnement et de l'Energie. « Dans les années à venir, toutes les réunions de ce Groupe de travail seront suivies, non seulement par les membres de l’ARA, mais aussi par les Etats », a indiqué M. Joël Dervain, soulignant l’intérêt de ces travaux en terme économique et pour les populations et pour les Etats. Rien que pour les spécifications AFRI 4, il est avéré, en effet, que les bénéfices à réaliser en terme de santé seront de l’ordre de 43 milliards de dollars pour des investissements estimés à 6 milliards de dollars.
Elvis KODJO
Comme partout dans le monde, les raffineurs africains, sur la base d'une étude sur la qualité de l'air réalisée par la Banque mondiale, ont entrepris de réduire la teneur en soufre des carburants qu'ils produisent. Ils ont pris le pari, depuis l'année dernière, d'arriver à l'horizon 2020 aux spécifications AFRI IV fixant la teneur en soufre à 50 ppm (part par million) contre 3500 dans les spécifications AFRI II très usitées sur le continent.
Fort des remarquables avancées déjà constatées dans certains pays comme le Maroc, l'Angola et l'Afrique du Sud qui sont déjà aux normes européennes, le Groupe de travail spécifications placé sous la responsabilité du Sud-Africain, Mike Stead, a suggéré que les efforts et investissements soient déjà tournés vers AFRI V, une spécification encore plus pure avec seulement une teneur en soufre de 10 ppm.
Le ministère des Mines et de l'Energie était représenté par M. Gnamba Claude, sous-directeur de l'Approvisionnement et de l'Energie. « Dans les années à venir, toutes les réunions de ce Groupe de travail seront suivies, non seulement par les membres de l’ARA, mais aussi par les Etats », a indiqué M. Joël Dervain, soulignant l’intérêt de ces travaux en terme économique et pour les populations et pour les Etats. Rien que pour les spécifications AFRI 4, il est avéré, en effet, que les bénéfices à réaliser en terme de santé seront de l’ordre de 43 milliards de dollars pour des investissements estimés à 6 milliards de dollars.
Elvis KODJO
