La salle de réunion du Conseil de l’Université de Cocody a refusé du monde ce vendredi 28 mai 2010 à l’occasion de la passation de charge entre les professeurs Célestin Téa Gokou président sortant et Gilbert-Marie Aké N’Gbo l’entrant.
Avant de partir, le Pr Téa Gokou a fait un bilan succinct des huit (08) années passées à la tête de la présidence de l’Université de Cocody. Il a rappelé avoir été le premier président élu démocratiquement. Selon lui, en donnant le choix de leur présidence aux enseignants, les autorités politiques voulaient surtout les responsabiliser. C’est pourquoi, il a indiqué que durant sa mandature, plusieurs succès ont été obtenus. Il s’agit d’abord de l’informatisation de l’université, de la coopération entre les instituts extérieurs obligatoires pour la formation des chercheurs ivoiriens, de l’amélioration du plateau technique de l’institut, et de la hausse des primes au niveau des enseignants devant passer le Cames. Cependant, il a reconnu aussi quelques échecs. Il s’agit entre autres de la dépendance à 95 % du budget de l’Université aux autorités étatiques. Il n’a pas occulté le détournement en 2007 de 518 millions de FCFA de la scolarité de l’Université de Cocody. « L’affaire est entre les mains de la justice, faisons lui confiance », a-t-il indiqué. Le problème du chevauchement des années universitaires et des grèves qui frappent régulièrement la franchise ont été énumérés lors de ce bilan. Quant au Pr Aké N’Gbo, il a remercié l’équipe sortante pour le travail abattu. Il a surtout appelé à l’union autour de la maison commune, car l’Université de Cocody, selon lui, a besoin de l’expérience de chacun. Le nouveau président a exhorté les enseignants et le personnel au changement. Il a décidé avant de se mettre à la tâche de rencontrer tous les doyens d’UFR, les syndicats et le personnel afin de s’enquérir de la situation réelle à l’Université de Cocody. Toutefois, les chantiers urgents seront ceux de la scolarité où depuis déjà trois ans aucun étudiant ne s’est vu délivrer de carte scolaire. L’autre chantier important sera celui du chevauchement des années académiques. « Il faut prendre ce problème à bras le corps, il en va de notre crédibilité », s’est-il justifié.
Olivier Guédé
Avant de partir, le Pr Téa Gokou a fait un bilan succinct des huit (08) années passées à la tête de la présidence de l’Université de Cocody. Il a rappelé avoir été le premier président élu démocratiquement. Selon lui, en donnant le choix de leur présidence aux enseignants, les autorités politiques voulaient surtout les responsabiliser. C’est pourquoi, il a indiqué que durant sa mandature, plusieurs succès ont été obtenus. Il s’agit d’abord de l’informatisation de l’université, de la coopération entre les instituts extérieurs obligatoires pour la formation des chercheurs ivoiriens, de l’amélioration du plateau technique de l’institut, et de la hausse des primes au niveau des enseignants devant passer le Cames. Cependant, il a reconnu aussi quelques échecs. Il s’agit entre autres de la dépendance à 95 % du budget de l’Université aux autorités étatiques. Il n’a pas occulté le détournement en 2007 de 518 millions de FCFA de la scolarité de l’Université de Cocody. « L’affaire est entre les mains de la justice, faisons lui confiance », a-t-il indiqué. Le problème du chevauchement des années universitaires et des grèves qui frappent régulièrement la franchise ont été énumérés lors de ce bilan. Quant au Pr Aké N’Gbo, il a remercié l’équipe sortante pour le travail abattu. Il a surtout appelé à l’union autour de la maison commune, car l’Université de Cocody, selon lui, a besoin de l’expérience de chacun. Le nouveau président a exhorté les enseignants et le personnel au changement. Il a décidé avant de se mettre à la tâche de rencontrer tous les doyens d’UFR, les syndicats et le personnel afin de s’enquérir de la situation réelle à l’Université de Cocody. Toutefois, les chantiers urgents seront ceux de la scolarité où depuis déjà trois ans aucun étudiant ne s’est vu délivrer de carte scolaire. L’autre chantier important sera celui du chevauchement des années académiques. « Il faut prendre ce problème à bras le corps, il en va de notre crédibilité », s’est-il justifié.
Olivier Guédé