Sale temps pour la société West africa commodities (Wafcom) du Sénégal. Depuis le 7 février dernier, cette entreprise est sous scellés. Les autorités sénégalaises ont décidé d’arrêter ses activités, rapporte l’hebdomadaire sénégalais, la gazette, dans sa dernière publication n°59, du 20 au 27 mai 2010. Toute chose qui remet sur la table le problème de l’exportation de l’huile ivoirienne, alors que des signes d’apaisement étaient visibles, il y a quelques mois. La société de négoce West africa commodities importe en fait de l’huile de palme alimentaire de la Côte d’Ivoire, à travers la Sifca. Seulement, un décret présidentiel invoquant des motifs de santé imposait un seuil maximal de 30% d’acides gras saturés dans les huiles vendues au Sénégal.
Une mesure qui mettait hors jeu, les huiles importées dans ce pays. A la réalité, le journal souligne qu’il s’agissait d’une mesure protectionniste. Il est question de couver la société Suneor, produisant de l’huile à base d’arachide.
La mauvaise foi, selon la gazette, est manifeste. Car, le propriétaire de la société Suneor, Abbas Jaber, qui se trouve être un proche du palais présidentiel, dispose d’une filiale qui exporte elle-même de l’huile de palme importée d’Asie, à 50% d’acides gras saturés. Seulement, cette huile est vendue sur les territoires togolais et burkinabé. En réalité, l’opérateur franco-sénégalais, veut liquider toute concurrence sur le marché national. Mieux, il vient de bénéficier d’un soutien financier important de la part du gouvernement pour conforter sa position.
La gazette indique que si l’État sénégalais a déclaré avoir débloqué un milliard, c’est en réalité la bagatelle de 6 milliards de Fcfa que les enquêtes ont permis de découvrir. Cette subvention, justifiée par les autorités par des « questions de souveraineté nationale », est très mal appréciée dans les milieux d’affaires sénégalais. Pour les hommes d’affaires opérant dans la filière huile, il s’agit de donner les armes à l’opérateur Abbas Jaber, pour tuer la concurrence sur le territoire sénégalais, rapporte l’hebdomadaire. Le directeur de Wafcom, Alassane Diouf, déclare à cet effet : «L’État du Sénégal a subventionné uniquement la Suneor et a refusé de nous prendre en charge dans cette subvention.
De toute façon, elle est illégale ». Les différentes mesures prises par le Sénégal, annoncent les opérateurs sénégalais, sont de nature à contrevenir à la libre circulation des produits prônée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
C’est pourquoi, aujourd’hui, les parties attendent la décision de la commission de l’Union devant laquelle l’affaire a été portée. M. Diouf se dit confiant et selon ses sources, le verdict est sur le point d’être rendu public. Il attend donc de remettre ses 250 travailleurs au travail.
Adama Koné
Une mesure qui mettait hors jeu, les huiles importées dans ce pays. A la réalité, le journal souligne qu’il s’agissait d’une mesure protectionniste. Il est question de couver la société Suneor, produisant de l’huile à base d’arachide.
La mauvaise foi, selon la gazette, est manifeste. Car, le propriétaire de la société Suneor, Abbas Jaber, qui se trouve être un proche du palais présidentiel, dispose d’une filiale qui exporte elle-même de l’huile de palme importée d’Asie, à 50% d’acides gras saturés. Seulement, cette huile est vendue sur les territoires togolais et burkinabé. En réalité, l’opérateur franco-sénégalais, veut liquider toute concurrence sur le marché national. Mieux, il vient de bénéficier d’un soutien financier important de la part du gouvernement pour conforter sa position.
La gazette indique que si l’État sénégalais a déclaré avoir débloqué un milliard, c’est en réalité la bagatelle de 6 milliards de Fcfa que les enquêtes ont permis de découvrir. Cette subvention, justifiée par les autorités par des « questions de souveraineté nationale », est très mal appréciée dans les milieux d’affaires sénégalais. Pour les hommes d’affaires opérant dans la filière huile, il s’agit de donner les armes à l’opérateur Abbas Jaber, pour tuer la concurrence sur le territoire sénégalais, rapporte l’hebdomadaire. Le directeur de Wafcom, Alassane Diouf, déclare à cet effet : «L’État du Sénégal a subventionné uniquement la Suneor et a refusé de nous prendre en charge dans cette subvention.
De toute façon, elle est illégale ». Les différentes mesures prises par le Sénégal, annoncent les opérateurs sénégalais, sont de nature à contrevenir à la libre circulation des produits prônée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
C’est pourquoi, aujourd’hui, les parties attendent la décision de la commission de l’Union devant laquelle l’affaire a été portée. M. Diouf se dit confiant et selon ses sources, le verdict est sur le point d’être rendu public. Il attend donc de remettre ses 250 travailleurs au travail.
Adama Koné