La Commission de la lutte contre la piraterie n’est plus, depuis le jeudi 27 mai 2010, dans la phase préventive de la mission que lui a assignée récemment le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) dans le cadre de sa politique de redynamisation de la maison des artistes. En effet, en collaboration avec la Brigade culturelle et le District de Port-Bouët, elle a donné un avant-goût de son engagement radical, avec l’arrestation de 4 pirates alors qu’ils étaient en plein exercice de leur sale besogne dans la commune de Port-Bouët.
Il est doublement reproché à ces individus la vente de CD audio piratés et frappés de faux stickers. «Nous allons remonter la filière pour savoir qui est derrière tout ça», menace Serges Kassy. Le président de la Commission de la lutte contre la piraterie insiste que «dans les 48 heures (aujourd’hui, ndlr), ils seront déférés au parquet d’Abidjan».
C’est le lieu pour Serges Kassy de saluer le travail abattu par les commissaires Hien du District de Port-Bouët et Diarrassouba pour la Brigade culturelle, qui dirigeaient les opérations à Port-Bouët où ce fut la débandade dans les rangs des ennemis de la propriété intellectuelle.
«Les choses ne seront plus comme avant. La loi sera beaucoup plus répressive contre les personnes qui seront reconnues coupables de piraterie. Les peines vont de 1 à 6 années d’emprisonnement ferme, assorties d’une amende allant de 1 à 6 millions FCFA», rappelle Serges Kassy, fort du mandat de sévir officiellement accordé au Burida par le gouvernement ivoirien.
Le président de la Commission affirme avoir mené, avec son équipe, des démarches dans ce sens auprès des tutelles des zones reconnues comme des laboratoires de la production pirate et des marchés des œuvres piratées afin qu’elles les «aident à déloger cette mafia.»
Entre autres, a cité Serges Kassy, le Centre régional des œuvres universitaires (CROU), le Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS), le commandement supérieur de la gendarmerie nationale, la direction générale de la police nationale, la direction générale des douanes, les associations et syndicats du secteur audiovisuel.
«Vous voyez bien qu’il ne servira à rien de souffler aux pirates qu’on arrive car on sera toujours à leurs trousses jusque dans leurs derniers retranchements», insiste Ken Adamo, membre de la Commission dont les créateurs attendent qu’elle aille jusqu’au bout de la «guerre aux pirates» souvent malins comme l’araignée dans les contes et légendes africaines.
Schadé Adédé
Il est doublement reproché à ces individus la vente de CD audio piratés et frappés de faux stickers. «Nous allons remonter la filière pour savoir qui est derrière tout ça», menace Serges Kassy. Le président de la Commission de la lutte contre la piraterie insiste que «dans les 48 heures (aujourd’hui, ndlr), ils seront déférés au parquet d’Abidjan».
C’est le lieu pour Serges Kassy de saluer le travail abattu par les commissaires Hien du District de Port-Bouët et Diarrassouba pour la Brigade culturelle, qui dirigeaient les opérations à Port-Bouët où ce fut la débandade dans les rangs des ennemis de la propriété intellectuelle.
«Les choses ne seront plus comme avant. La loi sera beaucoup plus répressive contre les personnes qui seront reconnues coupables de piraterie. Les peines vont de 1 à 6 années d’emprisonnement ferme, assorties d’une amende allant de 1 à 6 millions FCFA», rappelle Serges Kassy, fort du mandat de sévir officiellement accordé au Burida par le gouvernement ivoirien.
Le président de la Commission affirme avoir mené, avec son équipe, des démarches dans ce sens auprès des tutelles des zones reconnues comme des laboratoires de la production pirate et des marchés des œuvres piratées afin qu’elles les «aident à déloger cette mafia.»
Entre autres, a cité Serges Kassy, le Centre régional des œuvres universitaires (CROU), le Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS), le commandement supérieur de la gendarmerie nationale, la direction générale de la police nationale, la direction générale des douanes, les associations et syndicats du secteur audiovisuel.
«Vous voyez bien qu’il ne servira à rien de souffler aux pirates qu’on arrive car on sera toujours à leurs trousses jusque dans leurs derniers retranchements», insiste Ken Adamo, membre de la Commission dont les créateurs attendent qu’elle aille jusqu’au bout de la «guerre aux pirates» souvent malins comme l’araignée dans les contes et légendes africaines.
Schadé Adédé