La place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale, la paix et la sécurité du continent mais aussi les grands dossiers internationaux comme le réchauffement climatique domineront les travaux du 25e sommet France-Afrique qui se tient lundi et mardi à Nice.
La France, qui copréside la manifestation avec l'Egypte, a innové en organisant en parallèle une réunion de chefs d'entreprises français et africains chargés de réfléchir au rôle du secteur privé dans le développement économique.
Prévu à l'origine à Charm el-Cheikh, sur les rives de la mer Rouge, le sommet a été transféré à Nice en raison de la présence souhaitée par l'Egypte - mais contestée par Paris - du président soudanais Omar Hassan al Bachir, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale.
Le Soudan figure néanmoins au nombre des 51 pays africains dont la présence est annoncée.
Nicolas Sarkozy, pour qui ce sommet est une première depuis son arrivée à l'Elysée, a voulu faire évoluer cette "grand- messe traditionnelle" longtemps confinée à la France et à ses anciennes colonies du continent.
Le principal changement concerne l'ouverture de la manifestation à des acteurs non étatiques, l'Elysée ayant choisi cette année des opérateurs économiques.
Quelque 230 dirigeants d'entreprises, 80 venus de France et 150 d'Afrique, ainsi que des syndicalistes, débattront de développement et de sujets comme la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, leur financement ou la formation professionnelle.
Les conclusions de leurs travaux et leurs recommandations seront présentées aux chefs d'Etat et de gouvernement lors de la séance de clôture du sommet.
CHARTE DE BONNE CONDUITE
En marge de celui-ci, les entreprises françaises présentes en Afrique publieront une charte de bonne conduite sur le plan social, environnemental ou encore sur le recrutement et la formation de personnel local.
Les travaux du sommet seront dominés par trois thématiques, la première tenant au rôle et à la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale.
Ce sujet est cher à Nicolas Sarkozy, qui entend faire de la réforme des institutions internationales, à commencer par le Conseil de sécurité de l'Onu, une des priorités de la future présidence française du G8/G20.
"On a besoin de l'Afrique pour traiter des problèmes globaux comme la sécurité, la lutte contre les changements climatiques", fait-on valoir à l'Elysée.
Sur un sujet aussi sensible que le Conseil de sécurité de l'Onu, Paris souhaite notamment que les Africains, qui réclament deux sièges permanents, discutent du projet de réforme intérimaire franco-britannique visant dans un premier temps à allonger les mandats des membres non permanents.
La paix et la sécurité du continent seront au menu de la deuxième séance de travail du sommet, qui s'achèvera mardi par un débat sur le réchauffement climatique et le développement.
La France veut parvenir sur ces derniers points à un consensus avec l'Afrique pour faire avancer la cause de la lutte contre les gaz à effet de serre dans les forums internationaux.
"On ne peut résoudre la lutte contre le réchauffement sans les Africains, qui sont exposés au moins autant que nous et risquent d'en être les principales victimes. Il faut les impliquer, sans les pénaliser", dit-on dans l'entourage du chef de l'Etat.
Le président français a déjà pris des initiatives en ce sens en réunissant notamment les pays des forêts du bassin du Congo à la veille de la conférence de Copenhague, mais avec un succès limité, les Africains n'ayant pas fait bloc avec les Européens en décembre dernier dans la capitale danoise.
"Plus que jamais, l'Afrique est pour la France un partenaire dans la mondialisation, un allié pour faire face aux défis du XXIe siècle", a déclaré Nicolas Sarkozy en expliquant les objectifs de ce sommet dans une interview à l'hebdomadaire Les Afriques.
Edité par Sophie Louet
La France, qui copréside la manifestation avec l'Egypte, a innové en organisant en parallèle une réunion de chefs d'entreprises français et africains chargés de réfléchir au rôle du secteur privé dans le développement économique.
Prévu à l'origine à Charm el-Cheikh, sur les rives de la mer Rouge, le sommet a été transféré à Nice en raison de la présence souhaitée par l'Egypte - mais contestée par Paris - du président soudanais Omar Hassan al Bachir, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale.
Le Soudan figure néanmoins au nombre des 51 pays africains dont la présence est annoncée.
Nicolas Sarkozy, pour qui ce sommet est une première depuis son arrivée à l'Elysée, a voulu faire évoluer cette "grand- messe traditionnelle" longtemps confinée à la France et à ses anciennes colonies du continent.
Le principal changement concerne l'ouverture de la manifestation à des acteurs non étatiques, l'Elysée ayant choisi cette année des opérateurs économiques.
Quelque 230 dirigeants d'entreprises, 80 venus de France et 150 d'Afrique, ainsi que des syndicalistes, débattront de développement et de sujets comme la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, leur financement ou la formation professionnelle.
Les conclusions de leurs travaux et leurs recommandations seront présentées aux chefs d'Etat et de gouvernement lors de la séance de clôture du sommet.
CHARTE DE BONNE CONDUITE
En marge de celui-ci, les entreprises françaises présentes en Afrique publieront une charte de bonne conduite sur le plan social, environnemental ou encore sur le recrutement et la formation de personnel local.
Les travaux du sommet seront dominés par trois thématiques, la première tenant au rôle et à la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale.
Ce sujet est cher à Nicolas Sarkozy, qui entend faire de la réforme des institutions internationales, à commencer par le Conseil de sécurité de l'Onu, une des priorités de la future présidence française du G8/G20.
"On a besoin de l'Afrique pour traiter des problèmes globaux comme la sécurité, la lutte contre les changements climatiques", fait-on valoir à l'Elysée.
Sur un sujet aussi sensible que le Conseil de sécurité de l'Onu, Paris souhaite notamment que les Africains, qui réclament deux sièges permanents, discutent du projet de réforme intérimaire franco-britannique visant dans un premier temps à allonger les mandats des membres non permanents.
La paix et la sécurité du continent seront au menu de la deuxième séance de travail du sommet, qui s'achèvera mardi par un débat sur le réchauffement climatique et le développement.
La France veut parvenir sur ces derniers points à un consensus avec l'Afrique pour faire avancer la cause de la lutte contre les gaz à effet de serre dans les forums internationaux.
"On ne peut résoudre la lutte contre le réchauffement sans les Africains, qui sont exposés au moins autant que nous et risquent d'en être les principales victimes. Il faut les impliquer, sans les pénaliser", dit-on dans l'entourage du chef de l'Etat.
Le président français a déjà pris des initiatives en ce sens en réunissant notamment les pays des forêts du bassin du Congo à la veille de la conférence de Copenhague, mais avec un succès limité, les Africains n'ayant pas fait bloc avec les Européens en décembre dernier dans la capitale danoise.
"Plus que jamais, l'Afrique est pour la France un partenaire dans la mondialisation, un allié pour faire face aux défis du XXIe siècle", a déclaré Nicolas Sarkozy en expliquant les objectifs de ce sommet dans une interview à l'hebdomadaire Les Afriques.
Edité par Sophie Louet