FAGACE/Après une perte de 28 milliards de FCFA - Le ministre Charles Koffi Diby appelé en renfort

Le 1ère session extraordinaire du conseil des gouverneurs du FAGACE (Fonds africain de garantie et de coopération économique) s’est tenue le lundi 31 mai 2010 à Abidjan, sous la présidence de Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances. A l’ouverture des travaux, Charles Koffi Diby, président des gouverneurs du FAGACE pour la période 2010, a relevé les difficultés qu’a connues l’institution au cours de ces dernières années. A fin 2009, le FAGACE, a accumulé une perte de 28 milliards de FCFA. Une situation qui serait liée à des crises structurelles survenues dans des secteurs importants des économies africaines qui ont eu à bénéficier des concours. En plus de cela, il y a eu les effets de la crise financière internationale qui ont créé des faillites dans de nombreuses institutions. Pour le ministre, ce qui est arrivé est un accident de parcours. C’est pourquoi, il a promis, à travers la 1ère session extraordinaire d’Abidjan, repenser le FAGACE sur de nouvelles bases. «Je souhaite que la session d’Abidjan soit l’occasion d’un nouveau départ de ce bel outil de développement, car le financement de nos économies, en vue de la promotion de la croissance, reste une préoccupation majeure de nos Etats», a rappelé l’argentier. Non sans rappeler les gestionnaires du FAGACE en l’occurrence M. Henri-Marie Dondra, et ses collaborateurs, au sens de la responsabilité, en matière de transparence et de gouvernance. La 1ère session du conseil des gouverneurs du FAGACE s’inscrit dans le cadre de l’appel d’une tranche de capital. «Nous attendons à travers ces assises que les Etats puissent soutenir cet outil de développement qui est indispensable pour les économies des Etats membres », a révélé Henri-Marie Dondra. A ce jour, le FAGACE a permis la mobilisation de près de 1000 milliards de FCFA en faveur des Etats membres. Le FAGACE existe depuis 33 ans. La participation de la Côte d’Ivoire dans son capital est de 16%. C’est la raison pour laquelle les difficultés qu’elle traverse préoccupent au plus haut niveau les autorités ivoiriennes, à travers le ministre de l’Economie et des Finances qui assure la présidence du conseil des gouverneurs.

H.K