Il faut croire que "Le Nouveau Réveil" a tiré sur la sonnette d'alarme bien trop tard. La situation des 135 prêtres ivoiriens en route pour le Saint siège a viré au cauchemar. Les serviteurs de Dieu ont été expulsés comme des gens peu recommandables de l'hôtel Fatima où ils logeaient depuis une semaine pour être recasés dans un réceptif de fortune, l'hôtel la Paz. Aux dernières nouvelles, les pères Evêques qui se sont réunis ici à Abidjan auraient pris la décision de mettre un terme au pèlerinage et de faire rentrer tout le monde à la maison. Encore une fois, c'est l'image de la Côte d'Ivoire, la "seconde patrie du Christ" qui prend un sérieux coup à l'extérieur.
Qui a donc mis les prêtres ivoiriens dans cette galère qui fait terriblement mal et honte à tous les Ivoiriens ? Qui a décidé d'humilier ces serviteurs de Dieu et de leur imposer ce calvaire après la célébration de la Pâques et de la résurrection du Christ, ressuscité et victorieux des souffrances et de la mort ?
Comment pour un évènement aussi important comme le pèlerinage international dans le cadre du 150e anniversaire de Saint-Marie Vianney, Saint patron des prêtres, où toutes les nations du monde envoient leurs prêtres en pèlerinage à Rome pour les réarmer, raffermir leur foi et les rendre plus aptes à poursuivre leur sacerdoce, comment dis-je, a-t-on pu réserver pareil sort aux prêtres de chez nous ?
C'est en effet presqu'en pleurs que certains de ces prêtres que nous avons pu contacter nous ont conté leur mésaventure : "Nous avons été vidés de l'hôtel dans lequel on nous avait logés depuis notre arrivée au Portugal le 25 mai. Nous avons été vidés en présence des caméras et appareils photos des journalistes portugais. C'était très gênant". Poursuivant, un autre pèlerin ajoute : "je pense que notre sort est scellé, on ne peut plus rien faire pour nous. Les problèmes que nous vivons ici se sont aggravés considérablement. On vient à l'instant de nous vider. Notre agence de voyage est en train de négocier pour nous reloger dans un hôtel plus abordable. L'hôtel choisi est l'hôtel la Paz. Mais pour l'instant, nous sommes dans un séminaire de la ville. C'est ce jeudi que nous allons rentrer dans cet hôtel", raconte la gorge complètement nouée et étranglée de peine un pèlerin qui a requis l'anonymat pour des raisons que vous comprendrez sans doute.
Un autre pèlerin plus amer, "on est découragé, on se sent abandonné par tout le monde. On se sent trahi, nous avons honte. On a quitté notre pays pour un grand pèlerinage qui doit nous conduire jusqu'à Rome où nous avons une grande rencontre le 20 juin avec le Saint Père pour la clôture de l'année sacerdotale. Nous avons prié pour cela, nous nous sommes préparés pour ce rendez-vous. Et on vient nous dire que notre pèlerinage va s'arrêter ici. Qu'on n'ira pas à Rome, qu'on ne verra pas le Pape Benoît XVI. C'est un véritable drame. Nos Evêques ont décidé que nous retournions au bercail. C'est une terrible nouvelle. Nous vous demandons de prier pour nous, car nous les prêtres ivoiriens avons besoin de vos prières actuellement", confie cet autre pèlerin meurtri.
Monsieur Gbagbo, aidez nos prêtres !
Ce qui se passe là n'aurait jamais dû. Si malgré tout c'est arrivé, il faut faire en sorte de le réparer, très rapidement. Pour l'image de notre pays à l'extérieur, pour l'honneur et la dignité des prêtres, il faut sauver les meubles. Et au nom de la Côte d'Ivoire, celui qui est interpellé en premier lieu doit être le chef de l'Etat, celui qui est en l'état actuel des choses l'ordinateur en chef des dépenses publiques.
En le faisant, c'est l'image entière de l'église et de la Côte d'Ivoire qui sera restaurée. Parce que ce serait un drame si ces 135 prêtres ivoiriens, comme l'ont décidé par dépit les pères Evêques, devraient prendre le prochain avion pour regagner les bords de la lagune Ebrié. Il est certain que cette affaire ne passera pas en perte et profit, il s'impose de situer les responsabilités et de prendre des mesures. Mais aujourd'hui, il ne s'agit pas de se poser des questions, il s'agit plutôt de sauver dans l'urgence une situation. Essuyer les larmes de nos prêtres et leur permettre de poursuivre leur pèlerinage jusqu'à Rome où le 20 juin, ils célébreront un évènement important en compagnie de sa Sainteté le Pape Benoit XVI. A l'instar des prêtres des autres pays du monde. Après, on se retrouvera pour faire le point, en famille. Mais pour l'heure, il faut sauver les 135 prêtres pris en otage au Portugal.
Djè K. M et ASC
Qui a donc mis les prêtres ivoiriens dans cette galère qui fait terriblement mal et honte à tous les Ivoiriens ? Qui a décidé d'humilier ces serviteurs de Dieu et de leur imposer ce calvaire après la célébration de la Pâques et de la résurrection du Christ, ressuscité et victorieux des souffrances et de la mort ?
Comment pour un évènement aussi important comme le pèlerinage international dans le cadre du 150e anniversaire de Saint-Marie Vianney, Saint patron des prêtres, où toutes les nations du monde envoient leurs prêtres en pèlerinage à Rome pour les réarmer, raffermir leur foi et les rendre plus aptes à poursuivre leur sacerdoce, comment dis-je, a-t-on pu réserver pareil sort aux prêtres de chez nous ?
C'est en effet presqu'en pleurs que certains de ces prêtres que nous avons pu contacter nous ont conté leur mésaventure : "Nous avons été vidés de l'hôtel dans lequel on nous avait logés depuis notre arrivée au Portugal le 25 mai. Nous avons été vidés en présence des caméras et appareils photos des journalistes portugais. C'était très gênant". Poursuivant, un autre pèlerin ajoute : "je pense que notre sort est scellé, on ne peut plus rien faire pour nous. Les problèmes que nous vivons ici se sont aggravés considérablement. On vient à l'instant de nous vider. Notre agence de voyage est en train de négocier pour nous reloger dans un hôtel plus abordable. L'hôtel choisi est l'hôtel la Paz. Mais pour l'instant, nous sommes dans un séminaire de la ville. C'est ce jeudi que nous allons rentrer dans cet hôtel", raconte la gorge complètement nouée et étranglée de peine un pèlerin qui a requis l'anonymat pour des raisons que vous comprendrez sans doute.
Un autre pèlerin plus amer, "on est découragé, on se sent abandonné par tout le monde. On se sent trahi, nous avons honte. On a quitté notre pays pour un grand pèlerinage qui doit nous conduire jusqu'à Rome où nous avons une grande rencontre le 20 juin avec le Saint Père pour la clôture de l'année sacerdotale. Nous avons prié pour cela, nous nous sommes préparés pour ce rendez-vous. Et on vient nous dire que notre pèlerinage va s'arrêter ici. Qu'on n'ira pas à Rome, qu'on ne verra pas le Pape Benoît XVI. C'est un véritable drame. Nos Evêques ont décidé que nous retournions au bercail. C'est une terrible nouvelle. Nous vous demandons de prier pour nous, car nous les prêtres ivoiriens avons besoin de vos prières actuellement", confie cet autre pèlerin meurtri.
Monsieur Gbagbo, aidez nos prêtres !
Ce qui se passe là n'aurait jamais dû. Si malgré tout c'est arrivé, il faut faire en sorte de le réparer, très rapidement. Pour l'image de notre pays à l'extérieur, pour l'honneur et la dignité des prêtres, il faut sauver les meubles. Et au nom de la Côte d'Ivoire, celui qui est interpellé en premier lieu doit être le chef de l'Etat, celui qui est en l'état actuel des choses l'ordinateur en chef des dépenses publiques.
En le faisant, c'est l'image entière de l'église et de la Côte d'Ivoire qui sera restaurée. Parce que ce serait un drame si ces 135 prêtres ivoiriens, comme l'ont décidé par dépit les pères Evêques, devraient prendre le prochain avion pour regagner les bords de la lagune Ebrié. Il est certain que cette affaire ne passera pas en perte et profit, il s'impose de situer les responsabilités et de prendre des mesures. Mais aujourd'hui, il ne s'agit pas de se poser des questions, il s'agit plutôt de sauver dans l'urgence une situation. Essuyer les larmes de nos prêtres et leur permettre de poursuivre leur pèlerinage jusqu'à Rome où le 20 juin, ils célébreront un évènement important en compagnie de sa Sainteté le Pape Benoit XVI. A l'instar des prêtres des autres pays du monde. Après, on se retrouvera pour faire le point, en famille. Mais pour l'heure, il faut sauver les 135 prêtres pris en otage au Portugal.
Djè K. M et ASC