L’inspection de l’enseignement primaire de Tanda se fait un devoir, celui de restaurer le civisme dans sa zone de compétence. D’où l’honneur obligatoire au drapeau ivoirien qu’elle décrète dans les écoles.
Un peu comme dans l’armée, Michel Kaby sort ses griffes pour restaurer le drapeau ivoirien dans sa zone de compétence. L’inspecteur en charge des écoles primaires de Tanda, pour faire respecter les couleurs de son pays, a récemment interpellé les enseignants et autres collaborateurs au cours d’une cérémonie dite journée du civisme. Son action porte ses fruits. « J’en suis heureux. Mon message est respecté au pied de la lettre. Les écoles qui n’avaient pas de mâts ont corrigé le tir. Celles dont les mâts ne portent pas de drapeaux ont apporté le changement nécessaire. Mieux, les vieux drapeaux ont été remplacés par des nouveaux. Cela est à l’honneur du pays », a indiqué le patron des écoles primaires de la région de Tanda. Situant l’importance du drapeau, Michel Kaby dit que la pièce d’étoffe (orange-blanc-vert pour la Côte d’Ivoire) est l’habit du pays. Par lui, le pays est reconnu parmi tant d’autres. « Le drapeau est au-dessus du Président de la République qui se doit d’ailleurs de le respecter », poursuit-il. Pour l’inspecteur de l’enseignement primaire, le drapeau ne doit ni être touché par la pluie, ni traîner par terre. « Dès qu’un grand vent s’annonce, le drapeau doit être descendu », a-t-il appuyé. Les autorités administratives qui ont bien voulu assister à la journée du civisme soutiennent l’action de Michel Kaby. Pour inciter les enseignants, l’inspecteur a ajouté des notes de civisme à celles du meilleur instituteur qui prend en compte le rendement du maître et de ses élèves et la tenue vestimentaire. Cette compétition a été sponsorisée par le Port autonome de San-Pedro, l’Agetu et « Save the children » pour son édition 2010.
Claude Séraphin Séry
Un peu comme dans l’armée, Michel Kaby sort ses griffes pour restaurer le drapeau ivoirien dans sa zone de compétence. L’inspecteur en charge des écoles primaires de Tanda, pour faire respecter les couleurs de son pays, a récemment interpellé les enseignants et autres collaborateurs au cours d’une cérémonie dite journée du civisme. Son action porte ses fruits. « J’en suis heureux. Mon message est respecté au pied de la lettre. Les écoles qui n’avaient pas de mâts ont corrigé le tir. Celles dont les mâts ne portent pas de drapeaux ont apporté le changement nécessaire. Mieux, les vieux drapeaux ont été remplacés par des nouveaux. Cela est à l’honneur du pays », a indiqué le patron des écoles primaires de la région de Tanda. Situant l’importance du drapeau, Michel Kaby dit que la pièce d’étoffe (orange-blanc-vert pour la Côte d’Ivoire) est l’habit du pays. Par lui, le pays est reconnu parmi tant d’autres. « Le drapeau est au-dessus du Président de la République qui se doit d’ailleurs de le respecter », poursuit-il. Pour l’inspecteur de l’enseignement primaire, le drapeau ne doit ni être touché par la pluie, ni traîner par terre. « Dès qu’un grand vent s’annonce, le drapeau doit être descendu », a-t-il appuyé. Les autorités administratives qui ont bien voulu assister à la journée du civisme soutiennent l’action de Michel Kaby. Pour inciter les enseignants, l’inspecteur a ajouté des notes de civisme à celles du meilleur instituteur qui prend en compte le rendement du maître et de ses élèves et la tenue vestimentaire. Cette compétition a été sponsorisée par le Port autonome de San-Pedro, l’Agetu et « Save the children » pour son édition 2010.
Claude Séraphin Séry