La tournée des popotes entreprise par le chef d'état-major adjoint des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn), Issiaka Ouattara dit Wattao a pris fin, hier, à Ouangolo et Ferké, au nord du pays. Le cema-adjoint, accompagné de Martin Fofié Kouakou, commandant de la zone 10 de Korhogo, a maintenu le discours franc et ferme face aux troupes. Le Cdt Wattao a surtout appelé ses hommes, 630 au total, à répondre présents au rendez-vous du 15 juin. «Tous les éléments restés fidèles trouveront une porte de sortie honorable parce que tout le monde sortira vainqueur de cette étape», les a-t-il rassurés. L'adjoint du général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major des FaFn, parlait ainsi de l'encasernement prévu pour redémarrer à la mi-juin. «Les éléments qui garderont les armes, passée la date du 15 juin, seront considérés comme des bandits et seront traités comme tels», a-t-il prévenu, menaçant. Toutefois, Issiaka Ouattara a été rassurant quant à la prime de cinq cent mille francs Cfa qu'un soldat encaserné devrait toucher. «L'Apo vous le concède, c'est un acquis. Il faudra tout simplement remplir les conditions qui vous ont été largement expliquées pour en bénéficier », leur a-t-il dit. Présent à la sensibilisation, aux deux étapes, Issiaka Ouattara, lui, représentant le Programme national de réinsertion, réhabilitation communautaire (Pnrrc), du bureau régional de Bouaké, a indiqué que le filet de sécurité n'existe plus. Mais la somme de trois cent milliards de Fcfa, a-t-il révélé, est disponible pour le financement de projets des combattants démobilisés.
Cheick Timité à Korhogo
Cheick Timité à Korhogo
