En tournée de mobilisation et d’information des ex-combattants dans le cadre de l’encasernement qui démarre le 15 juin, le Commandant Issiaka Ouattara alias Wattao chef d’état major adjoint ( CEMAA) des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) a mis les ex-combattants en garde contre « les ennemis de la paix » qui tenteront de les dissuader. « Ceux qui viendront vous dire qu’on va vous tuer, vous auront menti; ce sont les ennemis de la paix. Faites-nous confiance. Nous ne sommes pas prêts à vous envoyer à l’abattoir », a-t-il dit.
Mais avant, il les a félicités pour leur fidélité aux Fafn. Ensuite, il les rassurés qu’au moment où la paix qui pointe est synonyme de séparation, « personne ne sera perdant ». Pour permettre à chacun d’eux de se situer par rapport à l’opération, il a classé les ex-combattants en trois groupes. Il y a les éléments à démobiliser avec l’appui du Programme National de Réinsertion et de Reconstruction Communautaire (PNRRC) qui financera les projets qu’ils auront choisis. Il y a aussi les volontaires à l’armée nouvelle (Van) qui devront intégrer l’armée ivoirienne s’ils satisfont aux exigences de recrutement. Enfin, il y a les Agents de défense et de sécurité (ADS) retenus pour la sécurisation des élections. Ceux-ci intégreront la police ou la gendarmerie nationale s’ils satisfont aux critères d’entrée.
Le CEMAA a souligné que ceux qui ne seront pas retenus parmi les Van et Ads devront rejoindre les Démo. Il les a donc exhorté à se montrer plus réalistes et surtout à penser à leurs projets. « Préparez vos projets », a-t-il insisté. Les questions des ex-combattants ont permis au CEMAA d’apaiser tout le monde. Les blessés de guerre seront pris en charge par PNRRC, les éléments tombés au front devront être enregistrés par les ressources humaines des Fafn ; les Van analphabètes ne doivent pas se faire des soucis car l’armée ivoirienne en compte. Ils pourront y apprendre un métier.
Concernant les Van pour lesquels cette tournée a été organisée, le Commandant Wattao se montrera plus incisif car « l’armée, ce n’est pas de l’amusement. c’est la discipline ». Il leur a expliqué les rigueurs et les exigences physiques et morales militaires. « Vous devez respecter les règles et discipline de l’ armée sinon c’est la radiation et personne ne viendra plaider pour vous ». Il a aussi expliqué les règles de l’encasernement qui rythme avec le désarmement. « Les armes seront déposées au lieu de regroupement. Sinon ce sera à vos risques et périls. Si on vous prend après avec des armes vous serez considérés comme un braqueur ou un ennemi de la paix », a-t-il averti avant de souligner que ces armes seront remises à l’armée ivoirienne. Il les ensuite rassurés quant à leur sécurité dans les casernes. « Ceux qui viendront vous dire qu’on va vous tuer vous auront menti, ce sont les ennemis de la paix. Faites-nous confiance. Nous ne sommes pas prêts à vous envoyer à l’abattoir », a-t-il apaisé.
L’argent étant le nerf de la guerre, le CEMAA à répondu aux préoccupations matérielles des ex-combattants. Il les a rassurés qu’ils percevront chacun une prime mensuelle de 50.000 F. D’où la conclusion du CEMAA : « s’il n’y a pas le jeton, il n’y aura pas désarmement.»
M. Issiaka Ouattara, responsable du bureau régional du PNRRC à Bouaké qui faisait partie de la délégation, a été plusieurs fois interpellé. Lui aussi a rassuré tout le monde sur la disponibilité de sa structure. Réagissant aux accusations portées contre sa structure par les ex-combattants, il a soutenu que le PNRRC ne donne pas de l’argent, mais offre des projets. « Nous donnons des kits civils. Le PNRRC ne démobilise donc pas à crédit. Nous n’avons pas d’ardoises à payer à ce niveau. » Il a donc invité tout le monde à faire confiance au PNRRC qui, jusqu’au 31 décembre dernier, a réinséré 3.416 ex-combattants. Soit autant de projets réalisés.
La tournée du commandant Wattao a commencé à Korhogo où se sont réunis les éléments de la Compagnie territoriale (Ctk), du Blindé, de M’bengué et du centre de formation. Il s’est rendu ensuite à Boundiali où il a rencontré les éléments de la zone 9. Le lendemain, il a mis le cap sur Ferké où étaient regroupés les éléments de Ferké et de Kong, puis Ouangolodougou où attendaient les éléments de Ouangolo, Nielle, Diawala et Pogo. Sa délégation était composée des commandants des zones de Korhogo, Mankono, Touba et Katiola.
Martial Niangoran
Correspondant régional
Mais avant, il les a félicités pour leur fidélité aux Fafn. Ensuite, il les rassurés qu’au moment où la paix qui pointe est synonyme de séparation, « personne ne sera perdant ». Pour permettre à chacun d’eux de se situer par rapport à l’opération, il a classé les ex-combattants en trois groupes. Il y a les éléments à démobiliser avec l’appui du Programme National de Réinsertion et de Reconstruction Communautaire (PNRRC) qui financera les projets qu’ils auront choisis. Il y a aussi les volontaires à l’armée nouvelle (Van) qui devront intégrer l’armée ivoirienne s’ils satisfont aux exigences de recrutement. Enfin, il y a les Agents de défense et de sécurité (ADS) retenus pour la sécurisation des élections. Ceux-ci intégreront la police ou la gendarmerie nationale s’ils satisfont aux critères d’entrée.
Le CEMAA a souligné que ceux qui ne seront pas retenus parmi les Van et Ads devront rejoindre les Démo. Il les a donc exhorté à se montrer plus réalistes et surtout à penser à leurs projets. « Préparez vos projets », a-t-il insisté. Les questions des ex-combattants ont permis au CEMAA d’apaiser tout le monde. Les blessés de guerre seront pris en charge par PNRRC, les éléments tombés au front devront être enregistrés par les ressources humaines des Fafn ; les Van analphabètes ne doivent pas se faire des soucis car l’armée ivoirienne en compte. Ils pourront y apprendre un métier.
Concernant les Van pour lesquels cette tournée a été organisée, le Commandant Wattao se montrera plus incisif car « l’armée, ce n’est pas de l’amusement. c’est la discipline ». Il leur a expliqué les rigueurs et les exigences physiques et morales militaires. « Vous devez respecter les règles et discipline de l’ armée sinon c’est la radiation et personne ne viendra plaider pour vous ». Il a aussi expliqué les règles de l’encasernement qui rythme avec le désarmement. « Les armes seront déposées au lieu de regroupement. Sinon ce sera à vos risques et périls. Si on vous prend après avec des armes vous serez considérés comme un braqueur ou un ennemi de la paix », a-t-il averti avant de souligner que ces armes seront remises à l’armée ivoirienne. Il les ensuite rassurés quant à leur sécurité dans les casernes. « Ceux qui viendront vous dire qu’on va vous tuer vous auront menti, ce sont les ennemis de la paix. Faites-nous confiance. Nous ne sommes pas prêts à vous envoyer à l’abattoir », a-t-il apaisé.
L’argent étant le nerf de la guerre, le CEMAA à répondu aux préoccupations matérielles des ex-combattants. Il les a rassurés qu’ils percevront chacun une prime mensuelle de 50.000 F. D’où la conclusion du CEMAA : « s’il n’y a pas le jeton, il n’y aura pas désarmement.»
M. Issiaka Ouattara, responsable du bureau régional du PNRRC à Bouaké qui faisait partie de la délégation, a été plusieurs fois interpellé. Lui aussi a rassuré tout le monde sur la disponibilité de sa structure. Réagissant aux accusations portées contre sa structure par les ex-combattants, il a soutenu que le PNRRC ne donne pas de l’argent, mais offre des projets. « Nous donnons des kits civils. Le PNRRC ne démobilise donc pas à crédit. Nous n’avons pas d’ardoises à payer à ce niveau. » Il a donc invité tout le monde à faire confiance au PNRRC qui, jusqu’au 31 décembre dernier, a réinséré 3.416 ex-combattants. Soit autant de projets réalisés.
La tournée du commandant Wattao a commencé à Korhogo où se sont réunis les éléments de la Compagnie territoriale (Ctk), du Blindé, de M’bengué et du centre de formation. Il s’est rendu ensuite à Boundiali où il a rencontré les éléments de la zone 9. Le lendemain, il a mis le cap sur Ferké où étaient regroupés les éléments de Ferké et de Kong, puis Ouangolodougou où attendaient les éléments de Ouangolo, Nielle, Diawala et Pogo. Sa délégation était composée des commandants des zones de Korhogo, Mankono, Touba et Katiola.
Martial Niangoran
Correspondant régional
