ABIDJAN - Des chercheurs ivoiriens ont expliqué jeudi qu'une "longue conservation" de l'igname, première culture vivrière de la Côte d'Ivoire, pourrait contribuer à garantir la sécurité alimentaire et "réduire la dictature du riz" dans le pays, confronté en 2008 à des "émeutes de la faim".
Réunis à Abidjan autour du thème "contribution de la recherche sur l'igname à la sécurité alimentaire", ils ont souligné que la production ivoirienne (5 millions de tonnes par an) est confrontée à un problème de conservation qui occasionne de nombreuses pertes.
Ce tubercule a une durée de conservation limitée en raison de sa vulnérabilité aux parasites, contrairement au riz ou à la banane plantain, largement consommés dans le pays.
"Si nous trouvons des solutions pour la conservation de l'igname, disponible sur une période plus longue, cela contribuera à résoudre en grande partie le problème de la crise alimentaire", a affirmé à l'AFP Yo Tiémoko, directeur du Centre national ivoirien de recherche agronomique (CNRA).
Le problème de la conservation a rendu l'igname "moins attractif pour les populations urbaines que les autres cultures", a souligné M. Tiémoko.
"La population ivoirienne s'urbanise de plus en plus. Face à la dictature du riz qui s'adapte aux habitudes alimentaires des citadins, il faut préconiser la consommation de l'igname", a-t-il ajouté.
Selon le CNRA, la rencontre d'Abidjan doit intégrer un programme de "recherche-développement sur l'igname dans six pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre", financé par l'Union européenne.
La Côte d'Ivoire produit localement 700.000 tonnes de riz, l'aliment de base, et doit importer annuellement plus de 900.000 tonnes, selon les chiffres officiels.
Réunis à Abidjan autour du thème "contribution de la recherche sur l'igname à la sécurité alimentaire", ils ont souligné que la production ivoirienne (5 millions de tonnes par an) est confrontée à un problème de conservation qui occasionne de nombreuses pertes.
Ce tubercule a une durée de conservation limitée en raison de sa vulnérabilité aux parasites, contrairement au riz ou à la banane plantain, largement consommés dans le pays.
"Si nous trouvons des solutions pour la conservation de l'igname, disponible sur une période plus longue, cela contribuera à résoudre en grande partie le problème de la crise alimentaire", a affirmé à l'AFP Yo Tiémoko, directeur du Centre national ivoirien de recherche agronomique (CNRA).
Le problème de la conservation a rendu l'igname "moins attractif pour les populations urbaines que les autres cultures", a souligné M. Tiémoko.
"La population ivoirienne s'urbanise de plus en plus. Face à la dictature du riz qui s'adapte aux habitudes alimentaires des citadins, il faut préconiser la consommation de l'igname", a-t-il ajouté.
Selon le CNRA, la rencontre d'Abidjan doit intégrer un programme de "recherche-développement sur l'igname dans six pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre", financé par l'Union européenne.
La Côte d'Ivoire produit localement 700.000 tonnes de riz, l'aliment de base, et doit importer annuellement plus de 900.000 tonnes, selon les chiffres officiels.