Simplice De Messe Zinsou PCA de Aéria est dans tous ses états. Il ne trouve pas de mots assez forts pour dénoncer "la forfaiture" qu`il vient de découvrir. Une parcelle de plus de 81.000 mètres carrés du domaine aéroportuaire dont la gestion exclusive en effet a été confiée à sa société AERIA vient d`être en effet concédée à une société civile immobilière dénommée MALAK moyennant la modique somme de 20 millions de FCFA soit 250F le mètre carré, comme l`atteste l`arrêté n°10-0170MCUH/DGUF/DDU/SDPAA/SAC signé le 11 février 2010 par l`ancien ministre de la Construction et de l`urbanisme, M. Marcel Amon Tanoh.
Le PCA de AERIA trouve cet acte d`autant plus illégal qu`il dérogerait aux dispositions de la convention de concession que l`Etat de Côte d`Ivoire a passé avec AERIA et qu`au demeurant le terrain vendu est inacessible.
"Le terrain vendu fait partie du domaine aéroportuaire. Dans le contrat de concession qui lie AERIA à l`Etat de Côte d`Ivoire, la gestion de cet espace a été exclusivement confiée à AERIA pour entreprendre les travaux de modernisation et d`extension de l`aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët. C`est donc dire que nous même AERIA ne sommes pas propriétaire de ce domaine. Nous avons en charge simplement la gestion pour le compte de l`Etat.
Et je le répète, ce domaine n`est pas vendable. Le président de la République avait même souhaité que le GATL soit déplacé pour permettre une meilleure extension de l`aéroport. Le ministre ne peut donc pas prendre un arrêté qui déroge aux dispositions d`un cahier des charges sans s`en référer au conseil des ministres" dénonce M. Simplice Zinsou qui trouve aussi suspect qu`un tel arrêté ait été signé le 11 février 2010 c`est-à-dire un jour avant la dissolution du gouvernement.
Le PCA de AERIA trouve tout aussi dérisoire le prix de cession 20,325 millions de F. CFA alors que la valeur vénale réelle d`un tel terrain, en tenant compte de son lieu de situation, oscillerait entre 12,195 et 16,960 milliards de francs Cfa.
En tout état de cause, Simplice Zinsou qui a déjà fait arrêter les travaux de construction de la clôture de la parcelle litigieuse envisage d`introduire un double recours en annulation de l`arrêté auprès du ministre de la Construction et du ministre des Infrastructures économiques. Et le cas échéant saisir le chef de l`Etat pour restituer le terrain vendu.
Soro I.
Le PCA de AERIA trouve cet acte d`autant plus illégal qu`il dérogerait aux dispositions de la convention de concession que l`Etat de Côte d`Ivoire a passé avec AERIA et qu`au demeurant le terrain vendu est inacessible.
"Le terrain vendu fait partie du domaine aéroportuaire. Dans le contrat de concession qui lie AERIA à l`Etat de Côte d`Ivoire, la gestion de cet espace a été exclusivement confiée à AERIA pour entreprendre les travaux de modernisation et d`extension de l`aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët. C`est donc dire que nous même AERIA ne sommes pas propriétaire de ce domaine. Nous avons en charge simplement la gestion pour le compte de l`Etat.
Et je le répète, ce domaine n`est pas vendable. Le président de la République avait même souhaité que le GATL soit déplacé pour permettre une meilleure extension de l`aéroport. Le ministre ne peut donc pas prendre un arrêté qui déroge aux dispositions d`un cahier des charges sans s`en référer au conseil des ministres" dénonce M. Simplice Zinsou qui trouve aussi suspect qu`un tel arrêté ait été signé le 11 février 2010 c`est-à-dire un jour avant la dissolution du gouvernement.
Le PCA de AERIA trouve tout aussi dérisoire le prix de cession 20,325 millions de F. CFA alors que la valeur vénale réelle d`un tel terrain, en tenant compte de son lieu de situation, oscillerait entre 12,195 et 16,960 milliards de francs Cfa.
En tout état de cause, Simplice Zinsou qui a déjà fait arrêter les travaux de construction de la clôture de la parcelle litigieuse envisage d`introduire un double recours en annulation de l`arrêté auprès du ministre de la Construction et du ministre des Infrastructures économiques. Et le cas échéant saisir le chef de l`Etat pour restituer le terrain vendu.
Soro I.