Pour l'instant, seules les souris sont concernées, grâce aux chercheurs américains du Lerner Research Institute de Cleveland, qui ont mis au point un vaccin les protégeant contre le cancer du sein. Ils ont présenté leurs résultats, dimanche 30 mai, sur le site Nature Medicine. Lire la suite l'article
Le vaccin mis au point par l'équipe du professeur Vincent Tuohy est dirigé contre une protéine produite en forte dose dans les tumeurs du sein, l'alpha-lactalbumine. Au bout de dix mois, les résultats ont montré qu'aucune des souris ayant reçu le vaccin n'avait été atteinte de cancer, alors que toutes celles n'ayant reçu que l'adjuvant (le vaccin sans la molécule active) ont développé un cancer.
Pour le professeur Tuohy, 'si le vaccin fonctionnait chez l'être humain comme chez la souris, ce serait monumental. Cela éradiquerait le cancer du sein'.
Même si les résultats sont encourageant, il ne faut pas oublier que la grande majorité des essais sur les animaux ne sont pas, par la suite, concrétisés par des traitements pour les humains. De plus, l'alpha-lactalbumine est également sécrétée lors de l'allaitement. Le vaccin, s'il aboutit un jour, ne pourrait alors qu'être administré aux femmes ne souhaitant plus d'enfants ou ménopausées pour éviter le risque que se déclare une maladie auto-immune.
Le vaccin mis au point par l'équipe du professeur Vincent Tuohy est dirigé contre une protéine produite en forte dose dans les tumeurs du sein, l'alpha-lactalbumine. Au bout de dix mois, les résultats ont montré qu'aucune des souris ayant reçu le vaccin n'avait été atteinte de cancer, alors que toutes celles n'ayant reçu que l'adjuvant (le vaccin sans la molécule active) ont développé un cancer.
Pour le professeur Tuohy, 'si le vaccin fonctionnait chez l'être humain comme chez la souris, ce serait monumental. Cela éradiquerait le cancer du sein'.
Même si les résultats sont encourageant, il ne faut pas oublier que la grande majorité des essais sur les animaux ne sont pas, par la suite, concrétisés par des traitements pour les humains. De plus, l'alpha-lactalbumine est également sécrétée lors de l'allaitement. Le vaccin, s'il aboutit un jour, ne pourrait alors qu'être administré aux femmes ne souhaitant plus d'enfants ou ménopausées pour éviter le risque que se déclare une maladie auto-immune.