Après avoir constaté le développement de plusieurs fléaux en milieu scolaire qui, pour la plupart, freinent le suivi normal du cursus, des jeunes se sont mis ensemble pour fonder une Organisation non gouvernementale (Ong) dénommée Club ivoirien de lutte contre le tabagisme, l’avortement et le Sida en milieu scolaire (Ciltas-Ms). A travers l’interview qu’il a bien voulu nous accorder, Koffi Brou Dieudonné, le président est revenu les activités de l’Ong. Il a en outre déploré le laxisme des autorités de tutelle qui n’engagent pas une véritable lutte contre ces maux.
Monsieur Koffi Brou Dieudonné, vous êtes président national de l’Ong Club ivoirien de lutte contre le tabagisme, l’avortement et le Sida en milieu scolaire (Ciltas-Ms). Comment fonctionne votre structure ?
Nous sommes une sorte d’éveilleurs de conscience. Nous montrer d’abord à la population, mais surtout aux autorités compétentes les difficultés qui minent l’école ivoirienne. Celles-ci déciment à petit feu les élèves. Au nombre de celles-ci, nous pouvons citer des maux silencieux que sont le tabagisme, l’avortement et le Sida qui constituent une réelle menace sur les études des élèves. Ensuite, après l’effort fait en montrant ces difficultés sur la place publique, nous nous évertuons à aider ces élèves à travers des campagnes de sensibilisation. Notre souci à nous est de contribuer à sauver la jeunesse ivoirienne.
Récemment, vous avez initié des campagnes de sensibilisation dans le cadre de vos activités. Quel bilan pouvez-vous de celles-ci ?
Nous sommes effectivement rendus dans la région du Bas Sassandra, précisément dans la localité de Méagui où nous avons entrepris une série d’activités. Il s’est agi pour nous de sensibiliser au maximum nos populations cibles qui sont en majorité constituées d’élèves. Nous avons réussi ce pari en nous rendant dans des établissements. Là-bas, à travers des conférences, nous avons édifié nos interlocuteurs. Partout où nous sommes passés nous avons reçu un accueil très favorable de la part des élèves. Il surtout souligner que, lors de ces différents échanges, nous avons aussi appris de chose que nous allons mettre à profit. Cela nous conforte dans l’idée que nous ne prêchons pas dans le désert. Au regard donc de cette vaste mobilisation autour de nos actions, nous pouvons dire que notre bilan est positif. Ce qui ne va nullement nous dormir sur nos lauriers. Au contraire, nous sommes confiants dans l’aboutissement heureux du combat que nous menons pour les élèves ivoiriens.
C’est bientôt les vacances scolaires. Avez-vous d’autres séances de sensibilisation avant les grandes vacances ?
C’est vrai que nous sommes déjà à l’orée des grandes vacances scolaires. Nous en sommes conscients. Mais bien avant, nous prévoyons l’organisation d’un séminaire pour le bénéfice des élèves qui semblent ne pas être très bien informés sur les dangers que constituent pour eux le tabagisme, l’avortement et le Sida. Le thème de ce séminaire est ‘’l’école, une cible privilégiée pour le tabagisme, l’avortement et le Sida’’. Il permettra aux élèves de comprendre les risques qu’ils en fumant, en se faisant avorter. Mais aussi ce séminaire sera l’occasion pour eux d’acquérir les notions élémentaires pour se prémunir contre le Vih-Sida, et d’éviter des grosses précoces ou non désirées. En plus, nous avons en perspective une caravane de sensibilisation dénommée ‘’non au tabac, à l’avortement et au Sida en milieu scolaire’’. Enfin, nous comptons à long terme organiser une journée de formation des coordinations et des différents délégués du Ciltas-Ms au sein des établissements scolaires. Nous allons matérialiser cette formation grâce à de nombreux ateliers qui s’étendront sur toute l’étendue du district d’Abidjan. Malheureusement, nous avons l’impression de tourner en rond avec nos maigres ressources. Les autorités ne semblent pas du tout préoccupés par la situation qui prévaut actuellement au sein des établissements scolaires de Côte d’Ivoire. Ce nous désole tout de même, lorsque tous répètent à longueur de journée que l’avenir de ce pays repose sur sa jeunesse. Et pourtant, sous leurs yeux les enfants s’autodétruisent sans que cela ne les émeuve. Toutefois, nous avons foi en leur possibilité. C’est pourquoi, nous profitons de vos lignes pour lancer un appel solennel à l’endroit des ministères concernés. Nous les invitons à prendre part de manière significative à toutes nos activités. C’est vrai que nous les avons toujours invité, mais jamais ils n’ont daigné répondre à nos sollicitudes. Aux élèves, nous demandons d’adhérer massivement au Ciltas-Ms pour faire face aux fléaux qui menacent leurs études.
Réalisée par Idrissa Konaté
Photo : Koffi Brou Dieudonné
Légende : Avec le Citas-Ms, le président et ses camarades souhaitent instaurer une ambiance studieuse dans les établissements scolaires.
Monsieur Koffi Brou Dieudonné, vous êtes président national de l’Ong Club ivoirien de lutte contre le tabagisme, l’avortement et le Sida en milieu scolaire (Ciltas-Ms). Comment fonctionne votre structure ?
Nous sommes une sorte d’éveilleurs de conscience. Nous montrer d’abord à la population, mais surtout aux autorités compétentes les difficultés qui minent l’école ivoirienne. Celles-ci déciment à petit feu les élèves. Au nombre de celles-ci, nous pouvons citer des maux silencieux que sont le tabagisme, l’avortement et le Sida qui constituent une réelle menace sur les études des élèves. Ensuite, après l’effort fait en montrant ces difficultés sur la place publique, nous nous évertuons à aider ces élèves à travers des campagnes de sensibilisation. Notre souci à nous est de contribuer à sauver la jeunesse ivoirienne.
Récemment, vous avez initié des campagnes de sensibilisation dans le cadre de vos activités. Quel bilan pouvez-vous de celles-ci ?
Nous sommes effectivement rendus dans la région du Bas Sassandra, précisément dans la localité de Méagui où nous avons entrepris une série d’activités. Il s’est agi pour nous de sensibiliser au maximum nos populations cibles qui sont en majorité constituées d’élèves. Nous avons réussi ce pari en nous rendant dans des établissements. Là-bas, à travers des conférences, nous avons édifié nos interlocuteurs. Partout où nous sommes passés nous avons reçu un accueil très favorable de la part des élèves. Il surtout souligner que, lors de ces différents échanges, nous avons aussi appris de chose que nous allons mettre à profit. Cela nous conforte dans l’idée que nous ne prêchons pas dans le désert. Au regard donc de cette vaste mobilisation autour de nos actions, nous pouvons dire que notre bilan est positif. Ce qui ne va nullement nous dormir sur nos lauriers. Au contraire, nous sommes confiants dans l’aboutissement heureux du combat que nous menons pour les élèves ivoiriens.
C’est bientôt les vacances scolaires. Avez-vous d’autres séances de sensibilisation avant les grandes vacances ?
C’est vrai que nous sommes déjà à l’orée des grandes vacances scolaires. Nous en sommes conscients. Mais bien avant, nous prévoyons l’organisation d’un séminaire pour le bénéfice des élèves qui semblent ne pas être très bien informés sur les dangers que constituent pour eux le tabagisme, l’avortement et le Sida. Le thème de ce séminaire est ‘’l’école, une cible privilégiée pour le tabagisme, l’avortement et le Sida’’. Il permettra aux élèves de comprendre les risques qu’ils en fumant, en se faisant avorter. Mais aussi ce séminaire sera l’occasion pour eux d’acquérir les notions élémentaires pour se prémunir contre le Vih-Sida, et d’éviter des grosses précoces ou non désirées. En plus, nous avons en perspective une caravane de sensibilisation dénommée ‘’non au tabac, à l’avortement et au Sida en milieu scolaire’’. Enfin, nous comptons à long terme organiser une journée de formation des coordinations et des différents délégués du Ciltas-Ms au sein des établissements scolaires. Nous allons matérialiser cette formation grâce à de nombreux ateliers qui s’étendront sur toute l’étendue du district d’Abidjan. Malheureusement, nous avons l’impression de tourner en rond avec nos maigres ressources. Les autorités ne semblent pas du tout préoccupés par la situation qui prévaut actuellement au sein des établissements scolaires de Côte d’Ivoire. Ce nous désole tout de même, lorsque tous répètent à longueur de journée que l’avenir de ce pays repose sur sa jeunesse. Et pourtant, sous leurs yeux les enfants s’autodétruisent sans que cela ne les émeuve. Toutefois, nous avons foi en leur possibilité. C’est pourquoi, nous profitons de vos lignes pour lancer un appel solennel à l’endroit des ministères concernés. Nous les invitons à prendre part de manière significative à toutes nos activités. C’est vrai que nous les avons toujours invité, mais jamais ils n’ont daigné répondre à nos sollicitudes. Aux élèves, nous demandons d’adhérer massivement au Ciltas-Ms pour faire face aux fléaux qui menacent leurs études.
Réalisée par Idrissa Konaté
Photo : Koffi Brou Dieudonné
Légende : Avec le Citas-Ms, le président et ses camarades souhaitent instaurer une ambiance studieuse dans les établissements scolaires.