Le tribunal du Plateau ordonne la cessation de toute activité, en cours sur la parcelle Aka Anghui Joseph d’Abobo PK 18, pour cause de litige.
Une décision du tribunal d’Abidjan-Plateau ordonne la mise sous scellés judiciaires de la parcelle Aka Anghui Joseph d’Abobo Pk 18, sur la route d’Ayama. C’est sur cette parcelle qu’est bâtie actuellement la cité Concorde de la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (Sicogi). La mise sous scellés est partie d’un litige foncier entre un opérateur économique, Kouakou Privat et les propriétaires terriens du village d’Anokoua-kouté. L’ordonnance 2405/2010 du palais de justice d’Abidjan-Plateau, datant du 21 avril 2010, ordonne l’inscription d’une prénotation au profit de Kouakou Privat sur les titres fonciers TF9907, TF299 et TF 106668 de la circonscription foncière de Bingerville. Ce qui signifie que toutes les activités en cours sur la parcelle doivent cesser. Or, il se trouve que la cité Concorde de la Sicogi en cours de construction, et bon nombre d’autres personnes physiques ou morales occupent l’espace mis en cause. Comment est-on arrivé à cette décision ? L’opérateur économique dit avoir financé le lotissement de 2395 lots sur la parcelle, sur la base d’un contrat avec les villageois. En retour, estime-t-il, 718 lots lui revenaient, selon les clauses. Il poursuit que n’ayant pas eu possession de son dû, il a eu recours à la justice. L’opérateur a premièrement porté plainte pour non-paiement de prestations fournies, sans succès. Il a ensuite exigé et obtenu la mise sous scellés de la parcelle. Le hic, c’est que l’opération de la Sicogi est réalisée à 70 %. La cité Concorde doit occuper une superficie de 50 ha. Il y est prévu 1025 logements pieds, 395 logements en duplex, 468 en triplex et un collectif de 790 logements. Il est prévu également un groupe scolaire de 60 classes, un lycée municipal, un marché et des lieux de culte. La direction marketing de la Sicogi que nous avons joint dans un souci d’équilibre, ne se sent pas concernée par cette décision.
Nesmon De Laure
Une décision du tribunal d’Abidjan-Plateau ordonne la mise sous scellés judiciaires de la parcelle Aka Anghui Joseph d’Abobo Pk 18, sur la route d’Ayama. C’est sur cette parcelle qu’est bâtie actuellement la cité Concorde de la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (Sicogi). La mise sous scellés est partie d’un litige foncier entre un opérateur économique, Kouakou Privat et les propriétaires terriens du village d’Anokoua-kouté. L’ordonnance 2405/2010 du palais de justice d’Abidjan-Plateau, datant du 21 avril 2010, ordonne l’inscription d’une prénotation au profit de Kouakou Privat sur les titres fonciers TF9907, TF299 et TF 106668 de la circonscription foncière de Bingerville. Ce qui signifie que toutes les activités en cours sur la parcelle doivent cesser. Or, il se trouve que la cité Concorde de la Sicogi en cours de construction, et bon nombre d’autres personnes physiques ou morales occupent l’espace mis en cause. Comment est-on arrivé à cette décision ? L’opérateur économique dit avoir financé le lotissement de 2395 lots sur la parcelle, sur la base d’un contrat avec les villageois. En retour, estime-t-il, 718 lots lui revenaient, selon les clauses. Il poursuit que n’ayant pas eu possession de son dû, il a eu recours à la justice. L’opérateur a premièrement porté plainte pour non-paiement de prestations fournies, sans succès. Il a ensuite exigé et obtenu la mise sous scellés de la parcelle. Le hic, c’est que l’opération de la Sicogi est réalisée à 70 %. La cité Concorde doit occuper une superficie de 50 ha. Il y est prévu 1025 logements pieds, 395 logements en duplex, 468 en triplex et un collectif de 790 logements. Il est prévu également un groupe scolaire de 60 classes, un lycée municipal, un marché et des lieux de culte. La direction marketing de la Sicogi que nous avons joint dans un souci d’équilibre, ne se sent pas concernée par cette décision.
Nesmon De Laure