Le génie de Kpalezo, l’ambassadeur des N’Zima, le roi du Zoblazo, Patrice Désiré Frédéric Ehui alias Meiway totalise 20 ans de carrière. Pour marquer le coup, l’artiste a sorti un opus, «M20» (Meiway 20 ans) doublé de la confection d’un livre biographique, «Meiway, une voie d’Afrique» écrit par le Burkinabé Inoussa Zeba.
Samedi, Meiway était devant la presse, à Médiastore, avec à ses côtés, l’auteur de l’ouvrage, par ailleurs président du fan-club de l’artiste au Burkina Faso, pour une double dédicace de «ses œuvres».
L’album comporte 17 titres. Car, explique l’auteur, sa volonté est de toujours plaire à ses fans, aux mélomanes. «J’avais peur de ne pas convaincre, c’est pourquoi j’y ai composé le maximum de titres pour être sûr de convaincre, de plaire».
Ce chiffre indique également sa date de naissance, car l’artiste est né un 17 mars.
Le public, composé de journalistes, fans, amis, parents et connaissances de l’artiste, a eu droit à une séance d’écoute et des commentaires de quelques morceaux.
Il s’agit, entre autres, d’ «Obv 225», qui magnifie le drapeau et l’indicatif téléphonique de la Côte d’Ivoire, gage de son patriotisme.
Dans «Zo man», Meiway dénonce la guerre absurde en Côte d’Ivoire et exhorte les Ivoiriens à chanter main dans la main, à s’unir.
Dans le titre «Popito», il évoque avec nostalgie les glaces du même nom qu’il «engloutissait» à l’époque. Il a fait remarquer que c’est à la sortie de son album, qu’il a été informé du fait que «Popito» était le surnom du joueur Kader Kéita. Il dira d’ailleurs à l’adresse de l’équipe nationale : «La plus grande fierté des Eléphants est qu’ils mouillent le maillot».
Les titres «Dedans» et «Mami» ont été exécutés en duo avec respectivement Passi et Lynsha.
Fidèle à sa tradition, sa culture, son rythme, l’homme rend hommage au peuple N’Zima, notamment au roi Amon Tanoé qu’il considère comme un modèle, à travers le premier titre de l’album, «N’Zima Kotoko».
L’occasion était belle pour les éditions Eburnie pilotées par Mme Amoikon Marie Agathe et éditeur du livre «Une voie d’Afrique» de faire d’une pierre deux coups.
L’auteur, Inoussa Zeba, connu sous le pseudonyme de Milis I. Zeba a, d’emblée de jeu, indiqué les motivations de cet ouvrage. «La promotion et la défense de l’image de Meiway ont stimulé la rédaction de cet écrit» biographique de 126 pages sur l’artiste. On y retrouve 6 parties : de l’enfance à la musique, le Zoblazo, la Saga des pourcentages, Meiway côté jardin, discographie, récompenses, distinctions et témoignages. Avec cet ouvrage, l’on peut donc dire, comme le soutient l’auteur, que désormais, le Zoblazo se danse en librairie. Ce travail, à l’en croire, n’a pas été toujours facile, surtout qu’il réside au Burkina Faso, alors que Meiway est en France et son manager, Niamké Joseph, en Côte d’Ivoire.
Parlant de sa rencontre avec son biographe, Meiway a révélé qu’elle a eu lieu après un concert au Burkina Faso, il y a de cela 10 ans. Et pendant l’entretien, il lui a, après s’être présenté, fait part de son intention d’écrire un livre sur lui. L’artiste s’est alors intérieurement posé la question de savoir s’il le connaissait suffisamment pour cela. Mais à la lecture de l’ouvrage, il avoue : «Inoussa Zeba me connaît mieux que certains de mes proches». Le livre paru depuis décembre 2009 est en vente dans les librairies.
Marie Chantal Obindé
Auteur de cet article: Marie Chantal Obindé
Samedi, Meiway était devant la presse, à Médiastore, avec à ses côtés, l’auteur de l’ouvrage, par ailleurs président du fan-club de l’artiste au Burkina Faso, pour une double dédicace de «ses œuvres».
L’album comporte 17 titres. Car, explique l’auteur, sa volonté est de toujours plaire à ses fans, aux mélomanes. «J’avais peur de ne pas convaincre, c’est pourquoi j’y ai composé le maximum de titres pour être sûr de convaincre, de plaire».
Ce chiffre indique également sa date de naissance, car l’artiste est né un 17 mars.
Le public, composé de journalistes, fans, amis, parents et connaissances de l’artiste, a eu droit à une séance d’écoute et des commentaires de quelques morceaux.
Il s’agit, entre autres, d’ «Obv 225», qui magnifie le drapeau et l’indicatif téléphonique de la Côte d’Ivoire, gage de son patriotisme.
Dans «Zo man», Meiway dénonce la guerre absurde en Côte d’Ivoire et exhorte les Ivoiriens à chanter main dans la main, à s’unir.
Dans le titre «Popito», il évoque avec nostalgie les glaces du même nom qu’il «engloutissait» à l’époque. Il a fait remarquer que c’est à la sortie de son album, qu’il a été informé du fait que «Popito» était le surnom du joueur Kader Kéita. Il dira d’ailleurs à l’adresse de l’équipe nationale : «La plus grande fierté des Eléphants est qu’ils mouillent le maillot».
Les titres «Dedans» et «Mami» ont été exécutés en duo avec respectivement Passi et Lynsha.
Fidèle à sa tradition, sa culture, son rythme, l’homme rend hommage au peuple N’Zima, notamment au roi Amon Tanoé qu’il considère comme un modèle, à travers le premier titre de l’album, «N’Zima Kotoko».
L’occasion était belle pour les éditions Eburnie pilotées par Mme Amoikon Marie Agathe et éditeur du livre «Une voie d’Afrique» de faire d’une pierre deux coups.
L’auteur, Inoussa Zeba, connu sous le pseudonyme de Milis I. Zeba a, d’emblée de jeu, indiqué les motivations de cet ouvrage. «La promotion et la défense de l’image de Meiway ont stimulé la rédaction de cet écrit» biographique de 126 pages sur l’artiste. On y retrouve 6 parties : de l’enfance à la musique, le Zoblazo, la Saga des pourcentages, Meiway côté jardin, discographie, récompenses, distinctions et témoignages. Avec cet ouvrage, l’on peut donc dire, comme le soutient l’auteur, que désormais, le Zoblazo se danse en librairie. Ce travail, à l’en croire, n’a pas été toujours facile, surtout qu’il réside au Burkina Faso, alors que Meiway est en France et son manager, Niamké Joseph, en Côte d’Ivoire.
Parlant de sa rencontre avec son biographe, Meiway a révélé qu’elle a eu lieu après un concert au Burkina Faso, il y a de cela 10 ans. Et pendant l’entretien, il lui a, après s’être présenté, fait part de son intention d’écrire un livre sur lui. L’artiste s’est alors intérieurement posé la question de savoir s’il le connaissait suffisamment pour cela. Mais à la lecture de l’ouvrage, il avoue : «Inoussa Zeba me connaît mieux que certains de mes proches». Le livre paru depuis décembre 2009 est en vente dans les librairies.
Marie Chantal Obindé
Auteur de cet article: Marie Chantal Obindé