Les travaux de construction de la société minière Essakane SA sont presqu’à terme et on annonce la coulée du premier lingot pour la mi-juillet prochaine.
La mine d’or d’Essakane produira très prochainement ses premiers lingots. L’annonce a été faite le 2 juin dernier par le directeur général de la société Essakane SA, Charles Taschereau, à l’issue d’une visite guidée sur le chantier. «Si tout va bien, on connaîtra le début de la production aurifère d’Essakane vers la mi-juillet», a affirmé Charles Taschereau, si on croit la presse burkinabé. Ainsi, le premier lingot d’or pourrait couler à Essakane, avant la date initialement prévue. La mine d’or d’Essakane est située dans le Nord-Est du Burkina Faso, dans la région du Sahel, à environ 330 kilomètres de Ouagadougou. Il s’agit d’une mine à ciel ouvert avec exploitation d’une fosse. La ressource en or est estimée à 120 tonnes avec une durée de vie utile d’environ dix (10) ans. L’investissement total requis est de 250 milliards de francs CFA. Les travaux de construction lancés le 19 mars 2009 devraient durer 18 mois, c’est-à-dire prendre fin en septembre 2010. La visite de presse avait pour objectif de permettre aux journalistes de voir ce qui se passe sur le terrain. Le constat sur les lieux est que l’essentiel des travaux a été effectué. Selon le contremaître général de l’usine, Joao Cardoso, il reste, entre autres travaux à exécuter, l’accouplement avec l’engrenage et les tests de moteurs à passer. Il évalue le taux d’exécution des travaux à environ 97 %. En marge de la visite des travaux, les journalistes et leurs guides ont fait un tour sur le site du nouveau village d’Essakane. Les populations ont été réinstallées conformément à un protocole d’accord signé entre les résidents de l’ancien village et la société IAMGOLD Essakane SA. La société a déjà injecté près de 9,25 milliards dans la réinstallation de ces populations, la réalisation d’équipements collectifs (infrastructures scolaires, sanitaires, sportives...). Rappelons que cette société minière, portée par la société canadienne, IAMGOLD Corporation à hauteur de 90 % et par l’Etat burkinabè pour 10 %, est considéré aujourd’hui comme le plus grand projet minier et d’investissement privé au Burkina Faso. Il a pour objet principal, l’exploitation et la commercialisation de l’or.
Bakayoko Youssouf
La mine d’or d’Essakane produira très prochainement ses premiers lingots. L’annonce a été faite le 2 juin dernier par le directeur général de la société Essakane SA, Charles Taschereau, à l’issue d’une visite guidée sur le chantier. «Si tout va bien, on connaîtra le début de la production aurifère d’Essakane vers la mi-juillet», a affirmé Charles Taschereau, si on croit la presse burkinabé. Ainsi, le premier lingot d’or pourrait couler à Essakane, avant la date initialement prévue. La mine d’or d’Essakane est située dans le Nord-Est du Burkina Faso, dans la région du Sahel, à environ 330 kilomètres de Ouagadougou. Il s’agit d’une mine à ciel ouvert avec exploitation d’une fosse. La ressource en or est estimée à 120 tonnes avec une durée de vie utile d’environ dix (10) ans. L’investissement total requis est de 250 milliards de francs CFA. Les travaux de construction lancés le 19 mars 2009 devraient durer 18 mois, c’est-à-dire prendre fin en septembre 2010. La visite de presse avait pour objectif de permettre aux journalistes de voir ce qui se passe sur le terrain. Le constat sur les lieux est que l’essentiel des travaux a été effectué. Selon le contremaître général de l’usine, Joao Cardoso, il reste, entre autres travaux à exécuter, l’accouplement avec l’engrenage et les tests de moteurs à passer. Il évalue le taux d’exécution des travaux à environ 97 %. En marge de la visite des travaux, les journalistes et leurs guides ont fait un tour sur le site du nouveau village d’Essakane. Les populations ont été réinstallées conformément à un protocole d’accord signé entre les résidents de l’ancien village et la société IAMGOLD Essakane SA. La société a déjà injecté près de 9,25 milliards dans la réinstallation de ces populations, la réalisation d’équipements collectifs (infrastructures scolaires, sanitaires, sportives...). Rappelons que cette société minière, portée par la société canadienne, IAMGOLD Corporation à hauteur de 90 % et par l’Etat burkinabè pour 10 %, est considéré aujourd’hui comme le plus grand projet minier et d’investissement privé au Burkina Faso. Il a pour objet principal, l’exploitation et la commercialisation de l’or.
Bakayoko Youssouf