« (…) Je pense que si le RHDP n’avait pas existé, il aurait fallu l’inventer. Parce que la situation, telle que vous l’avez vécue à partir du 19 septembre 2002, aurait été dramatique. Dans la mesure où je crois que l’option du camp présidentiel était d’en découdre par la force. Ce sont les idées, ce sont les indications de nos leaders politiques du RHDP qui ont conduit en 2003 à voir le fameux dialogue qui a eu lieu entre les deux belligérants à Lomé. Je vous rappelle que les délégations étaient conduites par Guillaume Soro lui-même pour le Forces Nouvelles et Laurent Dona Fologo pour le camp présidentiel. Cela a donné ce que ça a donné. Ce sont les idées du RHDP, qui ont été ensuite traduites dans les réunions du directoire qui nous a conduits à Marcoussis, à Pretoria, à Accra. C’est tout cela et un certain nombre de choses qui nous ont amenés à créer le RHDP le 18 mai 2005. Le bilan que nous avons fait est que si, premièrement, depuis 2003, nous avons connu une certaine accalmie et des avancées sur la voie de la sortie de crise, on la doit en grande partie au RHDP. J’ajoute que le RHDP est mondialement connu aujourd’hui comme l’opposition significative en Côte d’Ivoire. C’est déjà un acquis. Rien désormais ne peut se passer sans la position du RHDP. Cela est extrêmement important. Deuxièmement, dans nos quatre partis, avec des sensibilités particulières, depuis 2005 jusqu’à aujourd’hui, les militants à la base sont plus RHDP que le sommet.
Candidature unique au RHDP
Le rêve brisé du Fpi
Les refondateurs vivent en ce moment un drame intérieur. Leur rêve d’une candidature unique au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a fondu comme du beurre au soleil. Parce que cette trouvaille faisait partie de la stratégie de la minorité présidentielle. Pour un hold-up, la candidature unique se présente comme du pain béni. Le pouvoir qui chante à tue-tête « on gagne ou on gagne », veut par tous les moyens, voler la victoire annoncée de son opposition. Vous comprendrez les pleurs de l’organe officiel du FPI quand il parle de l’impossible candidature unique au RHDP. Après des tentatives infructueuses de casser cette union sacrée de l’opposition en débauchant tout azimut des cadres, même des feuilles mortes, pour un effet médiatique, le RHDP est resté solide.
Les incompréhensions nées entre les présidents Henri Konan Bédié, Alassane Dramane Ouattara, Anaky Kobenan et Mabri Toikeusse au sujet du report de la marche des jeunes le 15 mai dernier, avait commencé de nouveau à faire fantasmer les pontes du régime. Les leaders de l’opposition qui ont compris tout l’espoir que les Ivoiriens portent en cette union ont vite refait leur union, qui en réalité n’avait nullement été écorchée.
Que des cadres proposent une candidature unique au même titre que le président Anaky Kobenan, cela participe du jeu démocratique. Mais, l’accord signé par les différents leaders sur les bords de la Seine, le 18 mai 2008, a préféré le système du report des voix. C’est-à-dire que chaque parti présente son candidat au premier tour et au second tour, les autres recalés du premier tour vont soutenir le candidat de l’alliance le mieux placé.
« Pour l’élection présidentielle, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) reconnaît à chaque parti le droit de présenter son candidat au premier tour. Cependant, les Partis du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) s’engagent à soutenir, au second tour, le candidat arrivé en tête des Partis signataires de la Plate-forme.
Concernant les élections législatives, les partis du RHDP s’engagent à définir une stratégie de candidature concertée ou commune pour avoir une majorité confortable à l’Assemblée Nationale, en vue de la mise en œuvre de leur programme commun. Pour les élections municipales et les Conseils généraux, les partis du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) s’engagent à arrêter une stratégie de liste concertée », indique clairement le préambule de la plate-forme.
De quoi se mêlent nos amis ? Pourquoi pleurnichent-ils ? Ils ne réussiront pas à opposer Henri Konan Bédié à Alassane Dramane Ouattara. Selon l’accord conclu, l’un ne cédera nullement sa place à l’autre pour une problématique candidature unique. Seules les urnes décideront au premier tour, la bonne foi des différents leaders fera le reste au second.
Avec la multiplicité des candidatures, il sera difficile de faire avaler à l’opinion que Laurent Gbagbo a rempilé pour un autre mandat au premier tour. Et l’exercice sera encore plus périlleux devant une opposition soudée au deuxième tour si d’aventure, le candidat de la refondation réussissait à être présent à ce niveau de compétition.
Coulibaly Brahima
Candidature unique au RHDP
Le rêve brisé du Fpi
Les refondateurs vivent en ce moment un drame intérieur. Leur rêve d’une candidature unique au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a fondu comme du beurre au soleil. Parce que cette trouvaille faisait partie de la stratégie de la minorité présidentielle. Pour un hold-up, la candidature unique se présente comme du pain béni. Le pouvoir qui chante à tue-tête « on gagne ou on gagne », veut par tous les moyens, voler la victoire annoncée de son opposition. Vous comprendrez les pleurs de l’organe officiel du FPI quand il parle de l’impossible candidature unique au RHDP. Après des tentatives infructueuses de casser cette union sacrée de l’opposition en débauchant tout azimut des cadres, même des feuilles mortes, pour un effet médiatique, le RHDP est resté solide.
Les incompréhensions nées entre les présidents Henri Konan Bédié, Alassane Dramane Ouattara, Anaky Kobenan et Mabri Toikeusse au sujet du report de la marche des jeunes le 15 mai dernier, avait commencé de nouveau à faire fantasmer les pontes du régime. Les leaders de l’opposition qui ont compris tout l’espoir que les Ivoiriens portent en cette union ont vite refait leur union, qui en réalité n’avait nullement été écorchée.
Que des cadres proposent une candidature unique au même titre que le président Anaky Kobenan, cela participe du jeu démocratique. Mais, l’accord signé par les différents leaders sur les bords de la Seine, le 18 mai 2008, a préféré le système du report des voix. C’est-à-dire que chaque parti présente son candidat au premier tour et au second tour, les autres recalés du premier tour vont soutenir le candidat de l’alliance le mieux placé.
« Pour l’élection présidentielle, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) reconnaît à chaque parti le droit de présenter son candidat au premier tour. Cependant, les Partis du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) s’engagent à soutenir, au second tour, le candidat arrivé en tête des Partis signataires de la Plate-forme.
Concernant les élections législatives, les partis du RHDP s’engagent à définir une stratégie de candidature concertée ou commune pour avoir une majorité confortable à l’Assemblée Nationale, en vue de la mise en œuvre de leur programme commun. Pour les élections municipales et les Conseils généraux, les partis du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) s’engagent à arrêter une stratégie de liste concertée », indique clairement le préambule de la plate-forme.
De quoi se mêlent nos amis ? Pourquoi pleurnichent-ils ? Ils ne réussiront pas à opposer Henri Konan Bédié à Alassane Dramane Ouattara. Selon l’accord conclu, l’un ne cédera nullement sa place à l’autre pour une problématique candidature unique. Seules les urnes décideront au premier tour, la bonne foi des différents leaders fera le reste au second.
Avec la multiplicité des candidatures, il sera difficile de faire avaler à l’opinion que Laurent Gbagbo a rempilé pour un autre mandat au premier tour. Et l’exercice sera encore plus périlleux devant une opposition soudée au deuxième tour si d’aventure, le candidat de la refondation réussissait à être présent à ce niveau de compétition.
Coulibaly Brahima