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Politique Publié le mercredi 9 juin 2010 | Notre Voie

A propos des déclarations de Mamadou Koulibaly - Sébastien Dano Djédjé : “Au Fpi, chacun peut prendre position mais ça n’engage pas le parti”

L’ex-ministre de la Réconciliation nationale, Sébastien Dano Djédjé, a réagi, hier, aux récentes déclarations du professeur Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, à la tribune des Débats du cinquantenaire, à l’hôtel communal de Cocody. Il a prononcé une conférence sur le thème «Les étrangers et nous». Dano Djédjé a évité soigneusement de s’en prendre au président du parlement. Il s’est contenté d’expliquer le principe de la liberté d’opinion au Front populaire ivoirien (Fpi). «Au Fpi, chacun peut prendre position, mais ça n’engage pas le parti», a-t-il déclaré. Ainsi, pour l’ancien ministre de la réconciliation nationale, il n’y a pas de drame par exemple que le président Koulibaly dise qu’il souhaite que toutes personnes enrôlées qui figurent sur la liste prennent part au vote, et que son parti réclame un audit. Le professeur Dano Djédjé a précisé que ce qui compte, c’est la position de la direction du Front populaire ivoirien, généralement émise, soit par le secrétaire général, soit par le président. A propos de l’audit sur la liste électorale provisoire, il s’est démarqué du Mamadou Koulibaly en soutenant que «l’audit est nécessaire pour des élections justes et transparentes». Sur le problème des étrangers en Côte d’Ivoire, le conférencier a proposé la création d’un cadre institutionnel de gestion de la migration, qui permettra «un meilleur suivi et encadrement des étrangers, si nous voulons faire d’eux des citoyens accomplis». Toute chose qui suppose selon lui, la mise en place d’un cadre institutionnel «unique et spécialisé en lieu et place des nombreux ministères en charge de la question d’immigration». Outre le cadre institutionnel, l’invité des Débats du cinquantenaire a proposé l’institution d’un code de cohabitation pacifique. Selon lui, il s’agit d’un contrat qui prendra en compte le besoin de considération des populations accueillantes et le besoin de survie des populations étrangères. L’ancien ministre de la Réconciliation nationale a indiqué que la grosse pomme de discorde entre les étrangers et l’Etat de Côte d’Ivoire est l’accession à la nationalité ivoirienne. Pour juguler cette situation, il a proposé une naturalisation massive des étrangers qui vivent en Côte d’Ivoire depuis des lustres et qui pour certains sont des Ivoiriens d’habitude. Cette opération, précise-t-il devra se faire dans un temps précis, sous des conditions rigoureuses déterminées par loi. Toutefois, dira Dano Djédjé, “une telle politique, pour être crédible et juste, devra être engagée en dehors de la période de tension et de passion que constitue la période électorale». César Ebrokié
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